Les amendements de Maurice Leroy pour ce dossier
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Comme vous, je le sais, monsieur le président de l’Assemblée nationale, comme un grand nombre d’acteurs de la politique de la ville, de toutes sensibilités politiques, ici et ailleurs, j’ai appris avec tristesse et émotion le décès de Claude Dilain, qui fut un acteur inlassable, infatigable, des quartiers urbains en difficulté.
Pour avoir beaucoup travaillé avec lui après notre ami Jean-Louis Borloo, je voulais lui rendre hommage. Monsieur le Premier ministre, vous nous aviez annoncé une réforme territoriale qui permettrait de réaliser des économies de grande ampleur, qui clarifierait les compétences entre les collectivités.
À vous entendre, ce devait être un véritable big bang territorial. Avec vous, promis, on allait voir ce qu’on allait voir. Eh bien, on voit. En réalité, tel le bon roi Dagobert, votre gouvernement mène sa réforme territoriale à l’envers.
Votre grande réforme territoriale devient une nouvelle comptine, pirouette, cacahuète. En effet, que reste-t-il des grands discours de Manuel Valls ?
Les conseils généraux, dont vous annonciez avec la plus grande fermeté la disparition pour 2020 sont non seulement maintenus, mais renforcés. Pirouette. Après avoir divisé par deux le nombre de cantons dans chaque département, vous réussissez même l’exploit d’augmenter le nombre des futurs élus départementaux.
Cacahuète. Vous agissez sans ligne directrice. Monsieur le Premier ministre, à dix-neuf jours du premier tour des élections départementales, les Français sont en droit de savoir quelles seront les compétences et les attributions des futurs conseillers départementaux.
Monsieur le président, mes chers collègues, le groupe UDI a tenu à ce que l’avant-dernière question de cette dernière séance de questions au Gouvernement avant la suspension de nos travaux porte sur la démocratie. Cette question aurait pu être posée par nos collègues radicaux de gauche, communistes ou écologistes.
Elle ne s’adresse pas au Premier ministre, elle s’adresse au meilleur ouvrier de France en charge du tripatouillage et du charcutage des cantons.
Monsieur le ministre de l’intérieur, pour masquer votre tripatouillage, vous vous servez de la démographie et de la parité. Or, comment justifiez-vous qu’avec 10 000 habitants de moins, le Cher comptera quatre cantons de plus que le Loir-et-Cher ?
Eh, mes seigneurs, cela vous gêne-t-il qu’il y ait juste un petit peu d’opposition de temps en temps dans cet hémicycle ?
Le Lot, avec 160 000 habitants de moins, aura deux cantons de plus que le Loir-et-Cher. Je pourrais citer tant d’autres exemples d’inégalités devant le suffrage entre les départements ! Si votre objectif réel avait été la parité,…
… suffisait de retenir un mode de scrutin proportionnel majoritaire par liste, comme dans les régions. Alors, vous n’auriez pas été suspects de charcutage et de tripatouillage.
Vous infligeant un désaveu cinglant, cinquante-quatre conseils généraux viennent de rejeter votre charcutage et votre tripatouillage.
Le 11 septembre dernier, monsieur le Premier ministre, vous annonciez ici même un choc de compétitivité. Nous avions cru comprendre que vous alliez prendre des mesures pour alléger les charges des entreprises, petites, moyennes ou grandes. (Les députés du groupe 'UMP regagnent peu à peu l'hémicycle. Exclamations et rires sur les bancs du grou...
Je sais que c'est dur de ne pas être arrogant quand on est dans la majorité, chers collègues, mais souffrez que l'opposition s'exprime, messeigneurs ! (Sourires.)
Notre maître est trop bon (Sourires.) Votre plan B pour l'emploi est un véritable « planté » ! (Rires sur les bancs des groupes UDI et UMP. Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Les députés de l'Union des démocrates et indépendants vous demandent donc où est votre plan pour l'emploi. Où sont les propositions qu'a...