Les amendements de Michel Herbillon pour ce dossier
18 interventions trouvées.
Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, chaque fois que l’opposition vous questionne dans cet hémicycle, vous dressez, avec votre objectivité légendaire,…
Vous êtes la seule à le faire. Qui d’autre en effet oserait chanter les louanges des trois ministres qui se sont succédé en cinq ans au ministère de l’éducation nationale ? Certainement pas les parents, ni les enseignants, qui garderont un goût amer des promesses non tenues et de la brutalité avec laquelle vos réformes ont été menées. Je pens...
Fatigue accrue des élèves, absentéisme en hausse, réduction des temps d’apprentissage en maternelle et au CP, inégalité entre les communes dans l’offre des activités périscolaires : c’est cela le vrai bilan de la réforme de M. Peillon.
Même échec avec la réforme des collèges, que vous avez fait passer en force, contre l’opinion très majoritaire des professeurs. Même Benoît Hamon, votre très éphémère prédécesseur, qui n’a même pas eu le temps d’effectuer une rentrée scolaire, a déploré, pour cette réforme, « une forme de brutalité dans sa mise en oeuvre qui aboutit à son inef...
Monsieur le Premier ministre, les communes sont confrontées à une situation financière intenable. D’un côté, le Gouvernement réduit de façon drastique leurs moyens en diminuant massivement leurs dotations ; dans le même temps, l’État leur impose de nouvelles contraintes qui pèsent sur leurs budgets. C’est le cas de la réforme des rythmes scolai...
Seules quelques communes en nombre très limité continueront à recevoir une aide, que vous allez d’ailleurs réduire de 55 % l’année prochaine.
Vous le savez, monsieur le Premier ministre, cet abandon suscite de nombreuses inquiétudes chez les maires, quelle que soit leur sensibilité politique. Allez-vous enfin entendre la contestation qui émane de toutes les communes de France et dont les maires se font l’écho ? Allez-vous enfin respecter les engagements que vous aviez pris ?
Allez-vous enfin, dans l’intérêt des enfants et au nom de l’égalité de traitement entre les communes, qui devait être l’un des principes de votre réforme, assumer le coût de la réforme des rythmes scolaires, en prolongeant le fonds d’aide aux communes et en le réajustant afin qu’il en couvre le coût réel ?
Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. La Banque publique d'investissement, qui vient d'être créée pour accompagner les PME dans leur financement, ne cesse de défrayer la chronique par les dépenses somptuaires qu'elle engage.
Ce furent d'abord les coûts excessifs de création d'un logo, qui ont d'ailleurs suscité les critiques de sa vice-présidente, Ségolène Royal.
C'est maintenant sa décision de louer des locaux d'une superficie totalement disproportionnée : 10 800 mètres carrés de bureaux dans un immeuble luxueux au coeur de Paris, boulevard Haussmann, pour regrouper ses équipes parisiennes. La presse a évoqué excusez du peu un bail de neuf ans avec un loyer de plus de 6,5 millions d'euros par an.
Depuis cette révélation, la BPI multiplie les explications laborieuses et embarrassées pour justifier l'injustifiable. En effet, elle est propriétaire, à Maisons-Alfort, à trois kilomètres de Paris,
au pied du métro et à proximité immédiate du centre de Paris, d'un très bel immeuble de 30 000 mètres carrés où elle a son siège social, l'ancien siège d'OSÉO. Une partie de ces locaux aujourd'hui occupée par une agence de l'État, l'ANSES, sera libérée dès l'an prochain. Pourquoi dépenser autant d'argent public pour être locataire, en payant ...
À deux reprises, j'ai saisi de cette question le président de la BPI. J'ai compris que mes questions gênaient ; cela m'a d'ailleurs valu d'être oublié, par quatre ministres,
Alors, monsieur le Premier ministre, au moment où vous demandez tant d'efforts à tous les Français, comment pouvez-vous tolérer ces dépenses de prestige inutiles de la part d'une banque publique ?
Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. « Je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu et, pourtant, il gouverne. Cet adversaire, c'est le monde de la finance. » Voilà ce que déclarait François Hollande,...
En pleine découverte de l'affaire Cahuzac, le fait que l'on apprenne que le trésorier de François Hollande place son argent dans un paradis fiscal aux îles Caïmans est révélateur de l'hypocrisie de François Hollande (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP), de l'hypocrisie de la gauche, toujours prompte à donner des leçons de mora...
Nous sommes passés de la « gauche caviar » à la « gauche caïman » ! (Nouvelles exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est le Président de la République et vous-même, monsieur le Premier ministre, qui êtes responsables de ces nominations ! Vous devez assumer votre responsabilité politique ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Les ...