Les amendements de Michel Sordi pour ce dossier
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Je vous ai bien entendue, madame la ministre : je vous propose de simplifier le texte en supprimant l’alinéa 28 de l’article 1er.
Cet amendement vise ainsi à supprimer la limitation de la part du nucléaire dans le mix électrique français. En effet, limiter celle-ci est un non-sens à la fois économique et stratégique, car cela affaiblira notamment notre indépendance énergétique. Ainsi, l’Autre débat sur la transition énergétique propose à l’inverse du projet de loi d’acte...
Madame la ministre, vous disiez à l’instant qu’aucun pays n’a une part du nucléaire dans la production d’électricité qui dépasse les 70 %. Mais, dans le même ordre d’idée, aucun pays n’a adopté les 35 heures !
Pendant les auditions, un expert a annoncé la croissance de notre consommation d’électricité dans les années qui viennent en se fondant sur des éléments simples. Premièrement, notre démographie, qui est la plus dynamique d’Europe. Or, l’augmentation de la population conduit à une augmentation des besoins. Deuxièmement, le développement des outi...
Je défends moi aussi la prolongation de nos centrales de deuxième génération. Je pense bien entendu à celle de Fessenheim, située dans ma circonscription. Le programme « grand carénage » que souhaite réaliser EDF me semble nécessaire ; cet engagement de plus de 55 milliards permettra la création de dizaines de milliers d’emplois. Permettez-mo...
Je veux aussi répondre à M. Baupin qui, il y a quelques instants, affirmait que l’adoption de cet amendement risquait de conduire à la remise en cause de l’indépendance de l’ASN dans ses choix et ses décisions. Il n’en est rien. Je rappelle que, s’agissant de Fessenheim, l’ASN vient d’autoriser la prolongation de l’exploitation des réacteurs 1 ...
Vous pouvez jouer sur les mots si vous le voulez. Bien entendu, cette autorisation est accordée par tranches de dix ans d’exploitation. Par ailleurs, je veux citer l’excellent rapport que M. Gallois a remis au Président de la République, dans lequel il écrit que l’arrêt d’une centrale nucléaire devra être décidé par deux types d’institutions, ...
Il est amusant de constater que, alors que depuis quarante ans l’énergie nucléaire a profité à notre pays, elle serait aujourd’hui en tout point mauvaise. Depuis quarante ans, elle nous a permis de monter notre industrie, de distribuer de l’énergie de qualité au prix le moins cher d’Europe…
Même si on multipliait par deux le coût du démantèlement, le nucléaire serait encore, dans quinze ou vingt ans, l’énergie permettant la plus grande stabilité et ce, très certainement, au prix le plus bas.
Concernant Fukushima, j’ai appris lors de nos auditions qu’il y avait en réalité au Japon une centrale nucléaire plus proche de l’épicentre que celle qui a été affectée. Cette centrale non seulement n’a subi aucun dégât, mais elle a servi de refuge à la population. En effet, le mode d’exploitation au Japon est celui de la conception-constructio...
La centrale la plus proche de l’épicentre n’a pas été affectée. Arrêtez donc de raconter n’importe quoi pour faire peur aux gens ! M. Chassaigne ne dit pas de bêtises, M. Laurent ne dit pas de bêtises ; vous n’avez pas la science infuse, chers collègues. Vouloir plafonner la capacité de production à 63,2 mégawatts est à mon avis une erreur. J’...
Cet amendement tend à insérer, après l’alinéa 15, l’alinéa suivant : « 3° bis A Mettre en oeuvre des explorations et des expérimentations à seules fins d’établir un inventaire des ressources disponibles en matière de gaz de schiste sur le territoire national ».
En effet, l’interdiction catégorique de l’exploitation des gaz de schiste, sans même connaître les réserves éventuelles dont dispose notre pays, revient à se priver potentiellement d’une énergie supplémentaire dans le mix français qui accroîtrait notre indépendance énergétique.
On peut considérer avec envie certains pays, et notamment les États-Unis, qui développent aujourd’hui l’exploitation du gaz de schiste. On dit qu’ils atteindront bientôt l’autosuffisance, et qu’ils seront peut-être même bientôt en mesure d’exporter. Nous ne demandons par, pour l’heure, de lancer l’exploitation en France. Mais, avant de nous dem...
Dans beaucoup de domaines d’activité, dans notre société, les technologies évoluent. Il y a certainement eu des plâtres à essuyer aux États-Unis et dans d’autres pays. Mais je sais, et nous l’avons tous vécu, que les techniques évoluent rapidement. Cela se voit dans le domaine médical comme dans le domaine des forages. Il vous est simplement p...
Je répondrai d’abord à M. Baupin. Vous avez mentionné beaucoup de dates : il est vrai que différentes hypothèses sont en débat au sujet de la date de mise en activité des réacteurs du quatrième génération. Je reconnais que ce n’est pas pour demain, mais pour dans vingt ou trente ans.
Ce n’est pas une raison pour ne pas y travailler dès aujourd’hui ! Si vos prédécesseurs n’avaient pas arrêté en 1997 le réacteur Superphénix, nous aurions déjà gagné dix-sept ans.
Tout à fait : une erreur monumentale, un gâchis financier gigantesque ! Cessez de vouloir suspendre, arrêter, renvoyer, reporter ; continuons l’innovation et la recherche. C’est pourquoi je suis partisan d’inscrire dans la loi que l’État doit veiller à développer la recherche sur les réacteurs nucléaires de quatrième génération. Le nucléaire r...