Les amendements de Olivier Faure pour ce dossier

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En outre, vous invoquez la crise, mais que n’avez-vous hurlé en 2009, avec ou sans bonnets rouges, contre vos amis qui à l’époque étaient au Gouvernement et ont créé l’écotaxe, un an après 2008 – faut-il vous rappeler ce qu’il s’est passé en 2008 ?

Aujourd’hui, on élève des porcs en Bretagne, mais on les abat en Allemagne ou en Espagne, parce que le coût du transport n’est pas assez élevé. Troisièmement, le jeu de rôle auquel vous vous livrez est insupportable : vous ne tenez pas le même discours selon que vous êtes dans la majorité ou dans l’opposition. Nos concitoyens ne comprennent pa...

…et, avec un tel comportement, vous prêtez le flanc au Front national et à l’extrême droite en général, qui trouvent là une formidable occasion de chercher à se mettre en valeur.

Quatrièmement, enfin, M. de Rugy a demandé tout à l’heure pourquoi cette question n’avait pas été abordée lors de l’examen de la première partie de la loi de finances, comme cela aurait dû être le cas.

La raison en est simple : c’est que, durant la première partie, les bonnets rouges n’avaient pas encore commencé à faire parler d’eux, et que nos collègues de l’opposition sont maintenant occupés à courir derrière des gens, qui courront toujours beaucoup plus vite qu’eux.

Je serai bref, pour ne pas céder à mon tour au plaisir de l’obstruction… Monsieur le ministre, je nous suggère un petit calcul très simple d’ici à la fin de cette séance qui menace de se finir fort tôt : faisons le total de tout ce que nos collègues de l’opposition proposent comme dépenses supplémentaires. Après tout, notre vocation est souvent...

Au contraire, c’est très agréable. C’est un plaisir de passer toutes ces nuits avec vous, alors que nous pourrions être chez nous…

Soyez-en remerciés. Mais, puisque l’on parle de cohérence, allons au bout de la logique. Qui plus est, vous nous parlez en permanence de contre-budget et de réduction des dépenses, mais il n’y a pas un article du projet de loi sur lequel vous n’ayez de dépenses supplémentaires à proposer et à justifier.

Je pense avoir été présent suffisamment souvent pour avoir entendu chacune de vos interventions ou presque. Je suggère simplement au Gouvernement de reprendre tous les amendements que l’opposition a pu déposer depuis le début de ce débat : nous verrons alors où est la cohérence chez les uns et les autres.

Je souhaiterais vous faire part d’une inquiétude prospective au sujet de l’article 38, monsieur le ministre. Elle concerne le compte d’affectation spéciale qui vient rémunérer les lignes de trains d’équilibre du territoire déficitaires de la SNCF et qui est alimenté par trois taxes, dont la taxe d’aménagement du territoire. Pour des raisons li...

Le débat budgétaire n’est pas un alignement de chiffres, de taux et de pourcentages dont la seule vocation serait de demeurer obscurs pour le plus grand nombre. C’est un exercice annuel, l’un des rendez-vous majeurs en démocratie. Un budget explicite des choix économiques, fixe des priorités, exprime une volonté politique et livre même la phil...

Voilà pour les mots ! Toujours les mêmes mots, mille fois répétés, comme une prière que la droite s’adresserait à elle-même ! Un chapelet pour se rappeler qu’en la matière, elle a beaucoup péché…

Au-delà des mots, il y a les actes. Je n’aurai pas la faiblesse de rappeler le bouclier fiscal, ce qui a été fait de l’ISF et ce qui n’a pas été fait pour les PME ou pour les TPE. Il paraît en effet que vous ne voulez plus que nous vous parlions de l’héritage. Encore moins de l’inventaire et même plus de Nicolas Sarkozy… Limitons-nous donc, ce...

Ce que vous avez prévu, mesdames et messieurs les députés de l’opposition, c’est le gel des pensions civiles et militaires, la restauration du droit de timbre pour les bénéficiaires de l’aide médicale d’État, la baisse du nombre de bénéficiaires de la prime pour l’emploi, la baisse du nombre de jeunes susceptibles d’être embauchés en CDI grâce ...

Même la baisse des dépenses de 5 milliards d’euros est chiffre contestable. Il suffit pour s’en rendre compte de lire vos amendements, qui ne sont pas comptés dans le chiffrage de votre contre-budget. Je n’ai pas le temps d’en établir ce soir la liste exhaustive, mais j’en citerai quelques-uns pour que chacun comprenne : le retour à la défiscal...

Voilà, en quatre amendements, quelques milliards d’euros de dépenses supplémentaires ou de recettes perdues qui rendent dérisoires le discours de l’opposition, et je ne parle même pas de ceux qui en sont à promettre la fin de l’impôt sur le revenu. Vous réussissez, mes chers collègues de l’UMP et de l’UDI, l’exploit de ne pas réduire la dépense...

À propos de la réforme des retraites que nous avons votée hier, vous avez proposé une durée de cotisation de quarante-quatre années, le recul de l’âge légal à soixante-cinq ans et celui du taux plein à soixante-dix. Mais de quoi s’agit-il, sinon de prélèvements supplémentaires sur les plus modestes, ceux qui seraient susceptibles de partir à so...

Voilà pourquoi, mes chers collègues, je soutiens le projet de budget qui a le mérite de faire des choix clairs et cohérents. Il fait le choix de l’emploi en soutenant notre appareil productif, en encourageant l’innovation et en restaurant la compétitivité des entreprises là où la droite ne pensait qu’à maintenir le pouvoir d’achat des patrons.

Ce projet assume une priorité, celle de la jeunesse, là où l’approche à courte vue du précédent gouvernement avait conduit à abandonner la formation des maîtres et à désorganiser l’école en supprimant 80 000 postes d’enseignants. Ce projet enfin fait reposer 80 % de l’effort sur la baisse tendancielle des dépenses là où la droite n’a jamais eu ...