Les amendements de Pascal Terrasse pour ce dossier
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Madame la présidente, mesdames, messieurs, 2013 constituera pour notre pays une année charnière en matière économique et financière. L'enjeu pour les députés de la majorité est évidemment d'accompagner le changement voulu par le Président de la République et par les Français. Il nous faudra, en conséquence, créer les conditions de réussite de c...
dont on a, à mon avis, trop peu parlé à mon goût. Certains ont eu raison, je le crois, de rappeler le mot juste et approprié de François Fillon, alors Premier ministre de la France, lequel soulignait, voici cinq ans, que notre pays était dans une situation de quasi-faillite. Il est vrai que la dette du pays avoisinait, à l'époque, les 1 000 m...
Si nous regardons les chiffres, cinq ans plus tard, nous constatons que 600 milliards d'euros sont venus s'ajouter aux 1 000 milliards d'euros.
Mme Pécresse avait, au fond, raison, en disant, cet après-midi, qu'une partie de ce montant de 600 milliards d'euros était liée à la crise. Mais la Cour des comptes, sauf à remettre en cause ses travaux, a, quant à elle, précisé que, si la crise était responsable, pour un tiers, de ces 600 milliards d'euros, le gouvernement précédent était resp...
En effet, prendre des mesures, quelles qu'elles soient, bonnes ou mauvaises, à crédit revient à créer ce que l'on appelle un impôt sur les naissances. Les enfants qui vont naître seront appelés, demain, à payer vos engagements. Prenons l'exemple très simple des heures supplémentaires. Nous en avons parlé lors de l'examen du projet de loi de fin...
L'objectif était peut-être habile. Il y a trois ans, vous leur avez fait un cadeau à crédit ; aujourd'hui, il faut payer. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Et ils vont le payer cher, car vous les avez doublement punis : vous leur avez promis monts et merveilles, et, parallèlement, notre pays n'a jamais connu un tel chômage ! Monsieur le ministre, dans ce projet de loi, vous posez certains principes qu'il me paraît utile de rappeler. Vous vous êtes engagé à garantir aux retraités des pensions suff...
Enfin, ce budget traduit une volonté forte et claire : réaffirmer le financement de l'économie réelle. Il est important de le préciser ici. Nous nous sommes appuyés pendant trop longtemps sur une économie virtuelle qui a coûté cher aux salariés et à la nation. Votre objectif est bien de rétablir les capacités financières du tissu économique de ...
Je tiens, pour conclure, à reprendre les mots chaleureux ou les flagorneries ? de notre ami, ancien ministre, François Baroin, lequel s'est exprimé cet après-midi. François Baroin, au fond, c'est un « Grand corps malade » un peu hémiplégique. (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Si vous êtes blessés, je le fais bien volontiers. J'ai dit que c'était un grand corps malade, je retire ces propos si cela vous fait plaisir.
Vous êtes un jeune député, je ne vous connais pas. Vous apprendrez que, parfois, on peut utiliser des mots
Je dirai donc qu'il y a une part d'hémiplégie dans son expression. Si nous avons en effet un objectif commun, M. Baroin a eu raison de le souligner, qui est de réduire les déficits voyez que vous auriez dû me laisser m'exprimer (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
la question n'est pas tant de savoir si la fiscalité va augmenter, car elle va évidemment augmenter, que de savoir qui va payer. Le choix que nous avons fait n'est pas le même que le vôtre. (Applaudissements sur certains bancs du groupe SRC.)