Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, l’oeuvre de paix se construit à force de courage, de tolérance et de détermination. Elle est l’expression la plus parfaite de notre confiance en l’intelligence des peuples et en leur capacité à construire, ensemble, un avenir meilleur. Elle est l’affirmation d’un idéal a...

Nous sommes également convaincus que la voix des parlements au service de la paix, de la liberté, des droits est complémentaire de l’action diplomatique des gouvernements.

Complémentaire, oui, mais faut-il rappeler, au sein de notre hémicycle, que la reconnaissance formelle d’un État reste l’apanage exclusif du chef de la diplomatie et du Président de la République ?

En Europe, seule la Suède a reconnu l’État palestinien. Deux parlements, celui du Royaume-Uni et de l’Espagne, ont voté une résolution. Pour autant, nous devons replacer ces votes dans leur contexte : l’Espagne et le Royaume-Uni sont tous deux dotés d’un régime parlementaire. La motion votée à la Chambre des communes, loin de faire l’unanimité...

Quant à la proposition de résolution espagnole, elle conditionne la reconnaissance de la Palestine à l’accord de paix négocié entre Israéliens et Palestiniens, ce qui n’est pas le cas de la proposition de résolution que nous examinons aujourd’hui

car elle change l’ordonnancement des choses et rompt avec la position constante de la France, qui a toujours considéré que la reconnaissance de la Palestine devait résulter d’un règlement global et d’un accord issu des négociations. Mes chers collègues, au moment de nous prononcer sur le vote de cette proposition de résolution, il est une chos...

En outre, l’ambition affichée de cette proposition de résolution tranche avec le flou de la diplomatie française. Laurent Fabius n’est pas là.

Il s’est contenté d’annoncer que la reconnaissance de la Palestine comme État se ferait « le moment venu ».

Cette proposition de résolution ne s’inscrit pas non plus dans une démarche diplomatique concertée, que la France a le devoir d’engager. Il faut entendre la voix de Martin Schulz, de Jean-Claude Juncker, de Federica Mogherini, qui a récemment déclaré qu’elle serait heureuse si l’État palestinien existait au terme de son mandat. Il appartient à...

Nous, centristes, avant tout européens convaincus, ne pouvons accepter qu’une décision non concertée avec l’ensemble de nos partenaires de l’Union européenne risque de nous placer, comme toujours, dans une position délicate, pour ne pas dire en porte-à-faux, vis-à-vis de nos partenaires européens, ce qui explique peut-être – le banc des ministr...

La paix ne se fera pas sans les États arabes. Cette proposition de résolution passe malheureusement sous silence des éléments majeurs. En premier lieu, l’indispensable réciprocité de la reconnaissance n’y est pas affirmée avec suffisamment de force. Or la reconnaissance de l’État d’Israël par l’Autorité palestinienne est un impératif pour pour...

Il est regrettable que la proposition de résolution ne dise pas un mot sur le Hamas, mouvement terroriste qui nie l’existence d’Israël.

En second lieu, les contours de l’État palestinien ne sont pas définis. Notre groupe affirme, pour sa part, que l’État palestinien ne doit pas seulement être un État souverain sur son territoire et ses ressources. Il doit devenir un État de droit, pacifique, fiable, disposant d’institutions fortes, incarnant une seule autorité démocratique, imp...

Si les députés UDI partagent la volonté d’aboutir à un règlement de ce conflit, la très grande majorité d’entre eux votera contre cette proposition de résolution.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’oeuvre de paix se construit à force de courage, de tolérance et de détermination. La question de la reconnaissance du droit des Palestiniens à avoir un État, aux côtés de celui d’Israël, et la légitime préoccupation des Israéliens à vivre en paix et en sécurité ont toujours ét...

En Europe, des parlements nationaux ont pris des initiatives en ce sens mais, chez nous, cette question est particulièrement sensible puisque nous avons sur notre sol les plus grandes communautés juive et musulmane d’Europe. Il nous est par conséquent impossible de considérer que notre action diplomatique pourrait être comprise comme un simple ...

Ainsi, alors que ce débat méritait consensus, clarté et cohérence, on se retrouve pris au piège d’un non-choix gouvernemental. Monsieur le ministre, vous répétez à dessein que la solution de ce conflit devrait être globale. Vous appelez – du reste, à juste titre – à la tenue d’une Conférence de Paris à l’instar de celles qui ont eu lieu en 200...

Le Parlement britannique a certes voté, mais le vote n’a pas de valeur contraignante. Quant à la proposition de résolution espagnole, que je vous invite à lire, elle conditionne la reconnaissance de la Palestine à l’accord de paix négocié entre Israéliens et Palestiniens, ce qui n’est pas le cas de votre proposition de résolution.

Faisons confiance au président du Parlement européen, Martin Schulz, qui vient de déclarer qu’il espérait le vote d’une résolution du Parlement au mois de décembre, au président de la Commission, Jean-Claude Juncker, et à l’ambition ainsi qu’à la sincérité de la nouvelle Haute représentante européenne pour les affaires étrangères, Federica Mogh...

À l’UDI, nous sommes convaincus que c’est par un travail de mobilisation consensuelle – non isolé, monsieur le président Le Roux – et de convergence diplomatique sur le plan européen…