Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Cela a été très bien dit tout à l’heure : il faut de la justice. Je voudrais d’ailleurs faire un rappel aux collègues socialistes : ce n’est pas l’opposition, mais c’est M. Yannick Moreau qui le dit dans son rapport…

…Mme Yannick Moreau, pardon. Elle dit que toutes les réformes menées jusqu’à présent ont permis des économies de l’ordre de six points de PIB, c’est-à-dire 120 milliards d’euros. Or, vous connaissez tous la situation : en 2020, il manquera 20 milliards d’euros. Il faut donc absolument trouver des solutions. Cela veut dire aussi que l’effort qu...

Cet amendement, à nos yeux, va dans le bon sens, car il est indispensable que les députés soient totalement informés, lorsqu’une réforme est votée, de ses conséquences. Il s’agit d’un allongement des durées de cotisation, de l’âge de départ, pour lequel nous présentons des propositions différentes, et il est naturel que nous puissions être écla...

Jacques Myard a très bien expliqué la situation. C’est une des grandes richesses de la France que d’avoir des familles nombreuses.

Vous êtes attachée à tout ce qui intéresse les femmes, madame. Et, que je sache, c’est une chance absolument formidable pour ce pays d’avoir une telle démographie. Relisez le rapport Gallois, qui affirme justement que cette chance est exceptionnelle pour la France et sa compétitivité. Pourquoi voulez-vous sanctionner les familles ? Pourquoi fi...

Pourquoi agissez-vous ainsi ? Avec le système redistributif que vous allez inventer et que l’on ne connaît donc pas à ce jour, c’est encore un mauvais coup que vous allez porter aux familles. Je crains que celles qui nous écoutent ne comprennent que, franchement, grâce à vous, l’injustice sera encore plus forte demain dans le pays !

À entendre la ministre et le rapporteur, la prise en compte de la pénibilité est vraiment une avancée considérable. Je ne conteste pas que l’on aille un peu plus loin, monsieur le rapporteur, mais il n’est pas inutile de rappeler que le « chantier pénibilité » n’a pas été ouvert grâce à votre texte. Vous savez parfaitement que cela remonte à la...

Rappelons tout de même qu’en 2012 un peu plus de 96 000 salariés ont pu bénéficier de cette mesure. Nous ne remettons pas en cause le fait que vous voulez aller au-delà : nous contestons la complexité du dispositif et son coût pour les entreprises. Puisque c’est si important, monsieur le rapporteur, puisque cela figure parmi les éléments fondat...

C’est parce que nous sommes attachés, à l’UDI, à la retraite par répartition que nous voulons équilibrer ce système de retraites. La discussion que nous avons ce soir nous a permis d’avancer, monsieur Issindou : vous avez définitivement enterré le tabou de l’âge de départ à la retraite à 60 ans. M. Dolez vous l’a d’ailleurs dit avec beaucoup d’...

M. Jacquat, au nom de l’UMP, a souhaité reprendre l’amendement. Nous nous associons à lui. Madame Coutelle, vous parliez tout à l’heure de convergence, en expliquant qu’il fallait poser des actes politiques forts. Nous ne cessons de dire qu’il faut rapprocher public et privé. On y retrouve les mêmes écarts et je prends un seul exemple. Dans le...

Cela va de pair, quelles que soient les carrières des uns et des autres. Si vous voulez aller vers la convergence, nous irons avec vous. Public et privé se rapprocheront et les femmes auront naturellement une meilleure retraite.

Vous serez d’accord avec moi : vous lancez une réforme en sachant que vous partez avec 14 milliards d’euros de déficit. Comment osez-vous parler de pérennité financière, alors que vous fragilisez par cette non-réforme l’équilibre des retraites par répartition ? Vous n’avez pas le droit de parler ainsi.

Sur un sujet aussi important, il nous paraît utile, voire indispensable, d’adresser un signe fort afin que le sens du mot « confiance » soit totalement restauré. Un de nos collègues le disait tout à l’heure : les Français n’ont plus confiance dans le système des retraites. Ils savent que la transparence n’est pas toujours effective et qu’il exi...

Monsieur le rapporteur, nous vous avons proposé tout à l’heure un pacte de confiance, et je regrette que vous ayez répondu que ce serait à voir plus tard. Un tel discours n’est tout de même pas très correct à l’égard la représentation nationale. Vous nous avez déjà fait le coup en commission : à chaque fois que nous proposions un amendement à u...

Monsieur Terrasse, vous avez pu constater que nous sommes entrés dans le débat en commission ! Et nous serons présents jusqu’à ce que la cloche sonne pour annoncer la fin des débats ! Mais je voudrais vous rappeler, monsieur Terrasse, que vous étiez au parti socialiste l’un des plus dubitatifs sur le retour à l’âge de départ à la retraite à so...

À vous entendre, la réforme de 2010 présente tous les inconvénients : alors pourquoi la conservez-vous, puisqu’elle est si mauvaise ?

Heureusement, me souffle mon collègue Benoît, que nous avons été là pour la faire, cette réforme ! Combien manquerait-il sinon dans la caisse, à l’horizon 2020 ? C’est écrit dans le rapport Moreau, auquel vous faites référence : entre 40 et 45 milliards d’euros ! Alors, je vous en supplie : arrêtez de nous donner des leçons sur ce sujet ! Pour...

I en va de même pour la défense de la retraite par répartition, monsieur Terrasse : vous n’en avez pas le monopole ! La répartition fait partie des principes fondateurs. Enfin, sur les quatre principes affichés dans l’article 1er, nous vous avons tendu la perche pour vous aider, monsieur Issindou : vous qui voulez faire de la pénibilité l’alph...

Chacun a pu constater que vous venez de valider la réforme de 2010. C’est une bonne nouvelle, car vous auriez pu l’invalider ! Nous avons appris quelque chose d’essentiel ce soir dans cet hémicycle : alors qu’en 2010 vous étiez descendus dans la rue avec des banderoles pour protester contre cette réforme tant décriée, aujourd’hui vous êtes prés...

Pour en revenir à la confiance, sur laquelle vous ne souhaitez malheureusement pas vous exprimer, nous devons envisager une réforme structurelle. Permettez-moi de vous rappeler, chers collègues, que c’est un amendement de l’UDI au Sénat qui avait posé le principe d’une réflexion nationale : l’heure de cette réflexion est arrivée ! C’était le 16...