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Réforme de l'asile


Les interventions de Pierre Lellouche


Les amendements de Pierre Lellouche pour ce dossier

56 interventions trouvées.

Tout à l’heure, Éric Ciotti a dit fort justement qu’une politique d’asile devait s’appuyer sur deux jambes : les droits des véritables réfugiés politiques d’un côté, la sanction des mesures éloignement de l’autre. Cette seconde jambe manque cruellement à votre texte.

Poser cette question, c’est évoquer le sujet des accords dits « Dublin II » et, plus globalement, de la politique européenne en la matière. Ayons la lucidité de reconnaître que le système, là encore, est totalement dépassé par l’ampleur des vagues migratoires actuelles. Si nous, Français, avons accepté de servir à Calais de gardes-frontières au...

…mettant en avant tantôt les bons sentiments, tantôt une sorte d’excuse européenne appelée Schengen,…

…quand nous n’avons pas tout bonnement cédé au politiquement correct, de peur d’apparaître comme les suppôts du Front national.

Je crois que le moment de vérité est aujourd’hui arrivé. À côté du très grand défi que représente la redéfinition de notre modèle de production et de redistribution – ce que l’on appelle chez nous le « pacte républicain » –, la reprise en main de notre politique migratoire est à mes yeux l’autre grand défi auquel nous, responsables politiques, ...

Nous ne pouvons pas accepter au nom des bons sentiments que se poursuive une immigration qui se chiffre à plusieurs centaines de milliers de personnes supplémentaires par an, alors que notre modèle d’intégration – je n’ose même pas dire d’assimilation – ne fonctionne plus.

Le benign neglect, la négligence facile, et l’incantation généreuse, dont on a eu tout à l’heure l’illustration, ne peuvent pas tenir lieu de politique, sous peine de laisser le champ libre demain à ceux qui proposent des solutions beaucoup plus radicales. Il appartient donc aux républicains que nous sommes, sur tous ces bancs, de prendre véri...

Mon rappel au règlement est fondé sur la mise en cause dont j’ai fait l’objet de la part de Mme Mazetier en raison de mon activité ministérielle passée.

Je ne veux pas abuser de la patience de mes collègues : j’essaie d’utiliser le temps qui m’est imparti pour que nous avancions tous ensemble et sans esprit partisan. Cependant, madame Mazetier, vous avez utilisé à mon endroit une ironie assez méchante. Ceci dit, je la prends comme elle vient, sans doute comme un témoignage d’amitié parisienne. ...

…souffrez que ma culture excède quelque peu les fiches Wikipédia. Ceci dit, je serais heureux que nous comparions nos diplômes…

Vous avez évoqué la censure par le Conseil constitutionnel d’un accord franco-roumain visant à permettre le rapatriement d’enfants mineurs.

Vous qui êtes élue de Paris, madame Mazetier, vous avez vu les petits enfants roumains se prostituer à la gare du Nord ; vous les avez vus se faire exploiter sur les grands boulevards.

Moi, je les vois tous les jours dans ma circonscription. Voilà pourquoi j’ai essayé de faire ratifier cet accord, quand j’étais en charge de ces questions, en liaison avec le gouvernement roumain, qui nous pressait de procéder à cette ratification.

Ce sont vos amis, madame Mazetier, qui ont bloqué cette ratification en intentant un recours contre cette dernière, et c’est pourquoi ces petits enfants roumains sont toujours ici.

Monsieur le ministre, je vous remercie d’avoir fait montre à mon endroit d’un ton plus modéré que celui que vous avez employé tout à l’heure.

Deux cent mille entrées légales par an pendant dix ans, cela fait deux millions de personnes ; multipliées par quarante ans, cela fait huit millions de personnes, sans compter les enfants de ces dernières. Monsieur le ministre, la France est en train de changer sous l’effet d’une évolution migratoire sans précédent dans son histoire. Libre à v...