Les amendements de Rudy Salles pour ce dossier
38 interventions trouvées.
Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je tiens à mon tour, comme Patrick Hetzel, à déplorer l'absence de Mme Fioraso pour ce dernier vote, qui me paraît pourtant très important.
Certes, mais la moitié des interventions sont déjà passées ! J'aurais souhaité sa présence dès le début !
Chers collègues, c'est grâce à un enseignement supérieur de haut niveau, accessible et attractif, que nous créerons les conditions d'une croissance durable créatrice d'emplois. C'est grâce à une culture partagée que nous rendrons notre société plus humaine, en renforçant le lien social et l'espérance d'un avenir meilleur. D'une certaine façon,...
Je prendrai l'exemple de la gratuité des classes préparatoires aux grandes écoles dans les lycées publics. L'idéologie égalitariste avait conduit l'Assemblée nationale à supprimer cette disposition. Puis le Sénat a décidé de remplacer cette suppression de la gratuité par un principe de double inscription de tous les élèves suivant une formation...
Nous parlons bien sûr de l'esprit de liberté, de souplesse, d'innovation, qui nous semble constituer ici, peut-être plus encore que dans nombre d'autres domaines, l'alpha et l'oméga du progrès. À propos de la loi sur la refondation de l'école de la République, dont le rapporteur est ici présent, le ministre de l'éducation nationale reprochait ...
Cela est resté globalement inchangé : certes, le texte prévoit des efforts pour donner plus de densité à la mission de service public de l'enseignement supérieur, mais cela ressemble étrangement à un catalogue. La mission de l'enseignement supérieur est désormais constituée d'un patchwork de mots accumulés les uns aux autres, des mots qui sonn...
Derrière ce voile de slogans, il manque l'essentiel : l'autonomie. Vous ressuscitez des structures fermées aux périmètres de plus en plus étendus et vous nivelez une organisation plurielle. Vous accumulez les contraintes institutionnelles et administratives, conduisant à la disparition de spécialités qui contribuent pourtant à l'attractivité d...
Il est vrai que certains assouplissements ont été introduits, relatifs notamment aux conditions de création et de gestion des regroupements des universités. Mais c'est une avancée insuffisante, d'autant que nous en sommes restés à une sorte de centralisme très peu démocratique. Le texte du projet de loi précise en effet que la politique territ...
L'enseignement numérique relève de la même logique d'uniformisation. Sur ce sujet, il faut de la cohérence, mais elle doit être placée au service de la diversité, de la création et de l'innovation. C'est dans cet esprit que le groupe UDI avait suggéré que l'Agence de mutualisation des universités soit chargée de la mutualisation en logiciels li...
Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, monsieur le rapporteur, chers collègues, l'enseignement supérieur et la recherche ne sont pas des priorités. Elles sont bien plus que cela : elles forment, pour nous à l'UDI, le coeur même du modèle de société que nous vo...
C'est la raison pour laquelle le groupe UDI a proposé plusieurs amendements sur ce texte, dont l'un a été adopté. Notre idée est simple : la France doit conserver toute sa place dans la civilisation moderne et mondiale, sans trahir pour autant une certaine idée de la culture. Ne vous y trompez pas : au-delà de notre amour pour notre langue, n...
Nous sommes un peu hors sujet, mais je tiens, madame la ministre, à revenir sur ce que vous avez dit en commission, à savoir que le français était en position de force. Malheureusement non ! Si le français était en position de force, nous n'en parlerions pas ce matin. Je siège au Conseil de l'Europe à Strasbourg. Je suis effondré de voir à que...
Nous avons même dû protester en recevant le gouverneur général de la Banque centrale européenne, car M. Trichet, alors qu'il est français, venait s'exprimer devant le Conseil de l'Europe en anglais,
alors que les deux langues officielles sont le français et l'anglais. De même, il est de plus en plus difficile de trouver des rapports en français, ce qui est aussi le cas aux Nations unies où le français est pourtant langue officielle. Dire que le français est en position de force, c'est être complètement à côté du sujet. J'ajoute que, cett...
Il faut donner un signal fort pour montrer à quel point nous sommes attachés à la langue française. Quand nous allons au Québec, nous sommes surpris de voir la mobilisation des Québécois pour défendre la langue française, eux qui se sentent cernés par l'anglais.
Or lorsqu'ils viennent en France, ils ont, eux, l'impression que nous avons déjà tout bradé ! C'est la raison pour laquelle je demande que nous réfléchissions bien à l'occasion de ce débat sur l'article 2 du projet de loi dont nous pouvons comprendre un certain nombre de fondements.
Bien sûr, nous sommes favorables à accueillir des étudiants étrangers, à leur donner les cours dans la langue qu'il faut. Mais nous sommes aussi attachés à ce que ces étudiants apprennent le français afin d'être ensuite des ambassadeurs du français et de la culture française.
Malheureusement, votre projet, madame la ministre, est faible dans ce domaine. Nous l'avons amendé, mais cela ne suffit pas. Il faut aller plus loin, mais nous ne sentons pas chez vous cette volonté.
Nous partageons avec notre collègue Dufau le souci de défendre la francophonie. La langue française n'est pas menacée en droit, dit-il. Soit. Le français est langue officielle des Nations unies, du Conseil de l'Europe, des Jeux Olympiques et de nombreuses organisations internationales. Cela remonte à loin, lorsque le français pouvait s'imposer ...
Si on habitue les jeunes étudiants à ne s'exprimer qu'en anglais, on encourage ce genre de situation qui m'a beaucoup frappé, peiné et révolté. C'est la raison pour laquelle j'affirme qu'il y a un grand danger.