Les amendements de Sandrine Mazetier pour ce dossier
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Cet amendement est très révélateur de l’affrontement entre deux visions diamétralement opposées. La vision que vous défendez est celle qui a inspiré la funeste circulaire Guéant, qui déniait à la France la possibilité de s’inscrire dans les mobilités internationales et dans la compétition qui se joue sur le plan mondial pour attirer les talent...
…au mépris du rayonnement de la France et des intérêts bien compris de notre pays. Oui, nous assumons le fait que ce texte s’inscrit dans une compétition internationale et c’est dans cette perspective que nous adopterons ce « passeport talent », destiné à remplacer la carte « compétences et talents », qui a dû être diffusée à douze exemplaires...
Je suis saisie de deux amendements, nos 141 rectifié et 73 rectifié, pouvant être soumis à une discussion commune. La parole est à M. Éric Ciotti, pour soutenir l’amendement no 141 rectifié.
Les propos de M. Hetzel révèlent une vision tellement étriquée de ce que peut être un talent ! Les talents peuvent s’épanouir dans une entreprise, dans la recherche, ou encore dans la production artistique ou dans l’invention.
On n’est pas obligé d’être un « bac plus dix » et d’être passé par l’académie dont vous avez été le recteur, monsieur Hetzel, pour être talentueux. Heureusement que notre pays a une vision beaucoup plus audacieuse, plus imaginative et plus riche de ce qu’est le talent et de ceux que nous souhaitons attirer. Un fait confirmera ce que M. Bacquet...
Ouvrez les portes et les fenêtres et soyez lucides ! Essayez donc de comprendre que c’est à cela que le « passeport talent » veut s’attaquer !
La séance est reprise. La parole est à M. Guillaume Larrivé, pour soutenir l’amendement no 167 rectifié.
Je suis saisie de deux amendements identiques, nos 112 et 308. La parole est à Mme la rapporteure pour avis, pour soutenir l’amendement no 112.
Je suis saisie de trois amendements identiques, nos 34, 212 et 273, tendant à supprimer l’article 8. La parole est à M. Sergio Coronado, pour soutenir l’amendement no 34.
L’ordre du jour appelle la suite de la discussion, après engagement de la procédure accélérée, du projet de loi relatif au droit des étrangers en France (nos 2183, 2923, 2916, 2919).
La discussion générale est close. La parole est à M. le ministre de l’intérieur.
Je suis saisie de plusieurs amendements portant article additionnel avant l’article 1er. La parole est à M. Guillaume Larrivé, pour soutenir l’amendement no 163,
La parole est à M. Erwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République.
Je suis saisie d’un amendement no 74, portant lui aussi article additionnel avant l’article 1er, et qui fait l’objet d’un sous-amendement no 417. La parole est à M. Guillaume Larrivé, pour soutenir l’amendement.
Je crains, monsieur le ministre, que votre appel à faire preuve d’honnêteté intellectuelle et de rigueur dans l’exposé des faits et des chiffres n’ait pas du tout été entendu par M. Larrivé et les membres de son groupe, étant donné l’accumulation de postures et d’impostures que nous venons d’entendre à la tribune et auxquelles vous avez d’ores ...
Je voudrais, pour ma part, vous féliciter, monsieur Larrivé pour l’art consommé du faux-semblant qui vous caractérise…
…et qui vous caractérisait déjà lorsque vous exerciez vos fonctions au sein du cabinet de M. Hortefeux. Sous prétexte d’opposer deux postures, vous n’avez en réalité fustigé qu’une politique, celle que nous souhaitons mener. En revanche vous avez assez peu condamné les horreurs proférés sur la question par les extrémistes du Front national, du ...
Vous avez beaucoup parlé de ce qu’il conviendrait de faire. Je voudrais, pour ma part, parler de ce que vous avez prétendu faire et de ce que vous avez effectivement fait et qui a conduit aux impasses que M. le ministre a rappelées. À l’époque la mode était à l’« immigration choisie » – c’est ainsi que Nicolas Sarkozy qualifiait sa politique –,...
Mais pour paraître avoir atteint vos objectifs, vous avez régularisé soudainement, d’une manière totalement opaque, des travailleurs sans-papiers, de même que vous avez conclu des accords de gestion concertée de flux migratoires avec le Congo, le Gabon, ou encore la Tunisie de votre ami Ben Ali !
C’était cela, votre vision de la politique migratoire ! Nous défendons, nous, une politique radicalement opposée, où la fermeté n’est pas synonyme de fermeture, et qui permettra à la France de tenir son rang parmi les nations, de continuer à influer sur la marche du monde et à parler à l’universel. C’est pourquoi nous voterons contre votre mot...