Les amendements de Sandrine Mazetier pour ce dossier

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…qui a lui-même indiqué à nos collègues du groupe Les Républicains qu’il ne souhaitait pas que des délégations de pouvoir supplémentaires aient lieu de la préfecture de police à la ville.

Il a parlé d’un grand vaisseau qu’il ne fallait pas déséquilibrer. Il nous a aussi parlé de calendrier. Il faut réfléchir à une évolution sans déséquilibre. Il y a tout de même à Paris, vous en conviendrez, des spécificités en matière de sécurité qu’on ne retrouve dans aucune autre commune, même Marseille ou Nice.

Moi-même, j’étais extrêmement surprise que dans une grande ville comme Marseille, les rares caméras soient toutes concentrées autour du port et que ce ne soit pas la police nationale – alors qu’il y a maintenant une préfecture de police à Marseille – mais des agents municipaux qui voient les images. Cela prive la police nationale d’une réactivi...

Avec ce que nous traversons en ce moment, nous avons besoin de respecter ce que nous disent les spécialistes. N’allons pas trop vite, ne nous interdisons rien pour demain, mais prenons en compte le contexte sécuritaire, particulièrement compliqué, ainsi que l’extension des compétences de la préfecture de police, qui assure désormais une police ...

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, Paris ne s’est pas fait en un jour. Autant il est précieux de conserver dans notre paysage urbain, dans nos musées, des témoignages et des traces de l’histoire de cette ville belle et rebelle, de ce peuple de Paris dont toujours se méfia le pouvoi...

C’est une réforme de bon sens qui aura des effets très concrets sur le quotidien des Parisiens. Ce bon sens, cette simplicité, cette proximité, nous les revendiquons. Certains, nous l’avons entendu, prônent la rupture, le choc, des bouleversements, des changements radicaux ; ils ont tort ! Nous allons faire la démonstration que l’on peut change...

J’invite tous nos collègues à se rendre dans les 12e et 20e arrondissements, ceux de ma circonscription. Les maires et les équipes municipales, avec les mêmes moyens que d’autres maires d’arrondissement, développent des initiatives formidables.

Méconnaissance aussi – cela n’a pas été évoqué – de la formidable révolution démocratique douce qui s’est accomplie à Paris. À côté des moyens des maires d’arrondissement, il y a le budget participatif, soit 100 millions d’investissements dont les Parisiens décident directement pour leur arrondissement et pour leur ville.

On peut faire tant de choses avec intelligence et dans la sérénité ! Mais tout ce que j’ai entendu n’exprimait rien d’autre que la nostalgie du bon vieux temps de Tiberi. Et là, nous ne serons pas d’accord, mes chers collègues ! Beaucoup d’entre vous réclament le retour aux pratiques d’attribution discrétionnaire des logements et des subvention...

Bertrand Delanoë a rendu son honneur à cette ville, Anne Hidalgo poursuit son travail pour le rayonnement de la capitale, dans la décentralisation et le rassemblement.

Alors que vous êtes dans le démantèlement, nous sommes dans le développement de l’espace métropolitain. Vous êtes dans la revanche, nous sommes dans la réforme. Vous voulez cliver et punir, nous voulons rassembler et construire. Décidément, nous ne sommes pas d’accord !