Les amendements de Xavier Breton pour ce dossier
14 interventions trouvées.
L'article 5 concerne la scolarisation des moins de trois ans. Il ne s'agit pas du tout, avec cet amendement, de supprimer cette possibilité puisqu'il existe déjà un dispositif. Il s'agit simplement de supprimer l'évolution que vous préconisez. En effet, le texte, tel qu'il est rédigé, indique que « dans les classes enfantines ou les écoles mate...
Mais oui ! Le fait même que vous réagissiez montre bien votre idéologie. Pour vous, tous les enfants de moins de trois ans doivent aller à l'école.
Quand on dit que cela n'est pas obligatoirement une bonne chose, vous réagissez parce que, pour vous, c'est obligatoirement une bonne chose !
Quand on classe, comme vous le faites, tous les enfants dans une même catégorie, c'est de l'idéologie. Pour notre part, nous pensons qu'il y a certains enfants à qui la scolarisation avant trois ans peut profiter, et d'autres pas. Le problème, c'est que vous n'êtes même pas capables de le dire, parce que vous êtes aveuglés par votre idéologie....
Cela me permet de poser une question à M. le ministre qui nous fait l'honneur de nous rejoindre dans nos débats. Vous avez eu tout à l'heure un débat très intéressant sur le fait de savoir si, oui ou non, les parents étaient les premiers éducateurs de leurs enfants. La majorité n'a pas voulu l'inscrire dans la loi, mais le dire serait déjà bien...
Nous allons pouvoir vérifier, avec cet amendement, si nous nous dirigeons, ou non, vers la généralisation. Il est indiqué dans cet article que « dans les classes enfantines ou les écoles maternelles, les enfants peuvent être accueillis dès l'âge de deux ans révolus ». L'expression « les enfants peuvent être accueillis » signifie que tous les e...
Je constate une obsession dans vos réponses : vous refusez de mettre le texte en conformité avec vos discours apaisants. Ici, nous faisons du droit, pas des discours politiques. Nous sommes ici pour dire ce qui sera opposable. Or le texte prévoit que « les enfants peuvent être accueillis dès l'âge de deux ans ». Bien sûr, une fois actée la gén...
Cet amendement vise à compléter l'article 5. Il prévoit que la scolarisation à partir de l'âge de deux ans révolus fasse l'objet d'une étude nationale approfondie, soumise au Parlement pour débat. Il reprend en réalité une disposition votée par le Sénat et supprimée par notre commission, ce que nous regrettons. En effet, le texte prévoit, à d'a...
L'engagement de M. le ministre était une réponse à la demande de notre collègue Mme Buffet portant sur une tranche d'âge distincte, de trois à dix-huit ans. Une étude spécifique de la scolarisation des moins de trois ans sera-t-elle menée dans le cadre du comité de suivi ?
Nous sommes d'accord pour reconnaître que la scolarisation des enfants de moins de trois ans peut être une chance, mais également un danger. Des études montrent que cela peut entraîner un meilleur développement de l'enfant et constituer une chance pour lui, mais dans d'autres cas, les résultats seront contraires, comme le montrent les études a...
Et la première phrase, alors ? « Dans les classes ou les écoles maternelles, les enfants peuvent être accueillis dès l'âge de deux ans révolus. »
Qu'il n'y ait pas méprise : vous avez bien compris que nous ne sommes pas opposés à la scolarisation des enfants de moins de trois ans. Nous considérons qu'elle constitue une chance dans certains cas. Simplement, nous sommes contre une mise en oeuvre aveugle qui ne prendrait pas en compte les avantages et les inconvénients d'une telle scolarisa...
C'est ça le fond du problème. Nous le savons bien, tout le monde y a intérêt. Il suffit de faire une comparaison avec le coût des places de crèche, pour les collectivités et pour les parents. Il est beaucoup moins cher de mettre ses enfants à l'école.
Que cette scolarisation profite vraiment aux enfants défavorisés, dans les quartiers où il en est besoin, et nous serons d'accord. Or, nous le voyons bien, il y a une hypocrisie. Nous souhaitons la dissiper et disposer d'une évaluation budgétaire.