Les amendements de Yves Censi pour ce dossier

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Monsieur le président, je ne suis pas mécontent que vous ayez donné la parole à Éric Woerth avant moi dans le cadre du débat sur les patronymes. Mon cher Éric Woerth, avec l'évolution juridique de l'attribution des patronymes faut-il d'ailleurs encore parler de patronyme après les déclarations de Mme Mazetier, puisque le patronyme désigne le ...

On prévoit maintenant une évolution des noms complètement technocratique ! Madame la ministre de la famille, j'espère que vous profitez ardemment de nos débats d'aujourd'hui, car vous n'avez pas assisté à ceux de la nuit dernière sur les patronymes.

C'est bien dommage, parce que nous sommes allés au fond des choses ! Je suis heureux que chacune des interventions de l'opposition, même si elles vous lassent, permette d'aller au fond des choses et d'éclairer ce débat. Tout à l'heure, j'ai entendu Mme Narassiguin intervenir sur l'article et je n'ai pas eu l'impression que sa contribution étai...

Elle a dit qu'il fallait tout simplement voter cet article parce qu'il s'agit d'un article de coordination. On est là dans la technique juridique. J'aimerais que nos débats de la nuit dernière soient restitués à Mme la ministre déléguée chargée de la famille, car nous avons évoqué l'aspect symbolique ; nous avons fait appel à Paul Ricoeur et à...

Nous avons également évoqué le processus d'acculturation de notre société que vous êtes en train d'organiser sur la base d'une doctrine que vous avez à notre goût trop rapidement développée.

Il est incroyable d'entendre nos collègues de la majorité crier : « Retirez vos amendements si vous trouvez que c'est trop long. » (Interruptions sur les bancs du groupe SRC.) C'est incroyable dans cet hémicycle dont la raison d'être est de permettre la défense d'amendements ! Surtout que le problème ne tient pas tant aux amendements qu'à notre...

Vous avez lancé un débat sur le mariage homosexuel : nous sommes pour notre part, tellement prêts à l'assumer que nous souhaitons à ce sujet un référendum ! Nombre de Français pensent d'ailleurs que nous légiférons uniquement sur la question du mariage homosexuel et non sur l'adoption et l'homoparentalité. Et à cet égard ; si le débat a pu ava...

Le Gouvernement a essayé de nous convaincre, ou plutôt de nous faire croire, que ce projet de loi ne visait pas à transformer l'institution car, comme madame la garde des sceaux, je tiens à cette appellation qu'est le mariage. Il ne s'agissait pas, disait-on, d'opérer une transformation institutionnelle et il n'était donc pas nécessaire d...

des semaines de débat. Nous parlons de la structure du patronyme. Peut-être, d'ailleurs, ne faut-il plus dire patronyme, car Mme Mazetier risque de juger que c'est trop « genré ».

Le nom, dans l'identité personnelle, est probablement ce qu'il y a de plus important. Or je vous invite au doute. Vous êtes bardés de certitudes et ne cessez de vouloir du passé faire table rase, accusant ceux qui ne vous comprennent pas d'être de gros ringards. Vous êtes donc en train de traiter la moitié des Français de gros ringards. Je vous...

Rappelez-vous Paul Ricoeur et son magnifique concept d'identité narrative : À la question « Qui ? », disait-il, on répond toujours par une histoire, et ce n'est jamais anodin.

Je conclus. Vous contestiez tout à l'heure le fait de vouloir modifier l'ensemble de nos structures patronymiques et de nos noms de familles. Mais c'est pourtant le cas.

Je regrette que nous ne puissions aller plus loin dans ce débat. Nous allons passer d'une société où l'on prend le nom du père,

ce qui a un sens très fort dans la structure familiale, à une société dans laquelle c'est la loterie de l'ordre alphabétique qui décidera de votre premier nom : je vous laisse méditer cette irresponsabilité !

Je voudrais d'abord, malgré nos désaccords, exprimer ma reconnaissance envers Mme le garde des sceaux qui est la première, dans vos rangs, à avoir évoqué la question de l'ordre symbolique. C'est un peu dans ce sens qu'elle a dit qu'il fallait faire attention. J'ai vu la présidente de la commission des affaires sociales, persuadée qu'elle défen...

Je suis très impatient de connaître les réponses de Mmes les ministres à toutes les questions que nous leur avons posées.

Oui, mais nous sommes obligés de les poser, puisque nos collègues de gauche ne vont pas au fond du débat ! Les réponses que nous avons entendues ce matin sont, hélas, uniquement de trois ordres. D'abord, vous avez utilisé l'insulte. Les insultes que nous avons entendu proférer à notre encontre ce matin étaient très graves : nous avons été qua...

Mme la garde des sceaux nous a demandé de sortir de notre igloo pour entrer dans le monde moderne, ce qui témoigne d'un mépris assez inacceptable. L'insulte n'est pas une réponse sur le fond ! La deuxième catégorie de réponses que vous nous apportez consiste à vouloir faire évoluer les mentalités. Ce matin, j'ai entendu quelque chose de très g...

Encore une fois, cet argument est inacceptable ! Enfin, d'autres orateurs vont plus loin. Un mot nouveau a été prononcé tout à l'heure : quelqu'un a dit qu'il fallait « dégenrer » la société.

Certains vocables seraient trop « genrés » « école maternelle » par exemple , et le mariage homosexuel servirait à effacer ce qui est perçu comme un genre. Il s'agit une fois encore d'une instrumentalisation qui n'apporte aucune réponse de fond sur le sujet du mariage. Mes chers collègues, au-delà de ces réponses qui ne sont pas recevables,...