L’inégalité !
Cela n’a rien à voir avec le principe d’égalité !
C’est donc la faute de la République ?
Ce n’est pas vrai.
Les citoyens possédant un bien en Corse !
Il n’y a plus de République si nous acceptons cela ; nous n’aurions plus qu’à la dissoudre et à rétablir, çà et là, des petits royaumes ou des petites républiques !Mes chers collègues, dans l’intérêt même de nos concitoyens possédant un bien en Corse, je voterai, à titre personnel, contre cette proposition de loi, afin que le régime juridique de ces biens ne soit pas suspendu au résultat d’une très probable question prioritaire de constitutionnalité.
De même qu’il n’y a pas de peuple occitan ou alsacien.
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le désordre de la propriété dans certaines régions françaises, en particulier en Corse mais aussi dans les territoires d’outre-mer, n’est pas nouveau. S’il est un point sur lequel je m’accorde avec M. le rapporteur, c’est sur la nécessité de résorber cette situation – je cite – « en recourant à des mesures civiles et fiscales efficaces ». Ces situations de désordre s’expliquent notamment par l’absence de titres de propriété, pour des raisons historiques ou géographiques, ce qui engendre évidemment une insécurité juridique importante au ...
Ne devriez-vous pas agir « au service de la France et des Français » ? C’est extraordinaire !
Révisez la Constitution !
Parler de « peuple corse » est inacceptable ! Vous êtes ministre de la République, tout de même !
Y a-t-il un peuple français ?
Mais non ! Ne parlez pas de « peuple corse » !
Nous choisissons le calendrier grégorien !
L’autre méthode, au contraire, aboutira au même résultat que la réorganisation des régions : un pataquès incroyable, une élaboration dépourvue de toute cohérence. Telle est la raison, mes chers collègues, pour laquelle il faut soutenir ce texte.
Et ce souhait est assez bien partagé entre les différentes sensibilités politiques : des élus de droite, du centre et de gauche sont pour, d’autres sont contre. La solution adoptée ce soir est la seule possible si nous voulons rationaliser : le tout est de partir de la base et de ne plus imposer d’en haut, comme ce fut trop souvent le cas, des systèmes qui aboutissent parfois à des catastrophes.Telle est donc l’une des raisons supplémentaires pour lesquelles nous soutenons le texte. Toutes les personnes de bonne volonté, appartenant à toutes les sensibilités politiques, devraient se demander s’il n’est pas possible de présenter d’autres textes ...
Les Bretons y réfléchissent.
Notre collègue Gomes a expliqué pourquoi nous soutenons ce texte. Il existe une raison supplémentaire que, volontairement, il n’a pas évoquée : nos collègues alsaciens ont essayé de réaliser la même chose, mais par la voie référendaire, et ils ont échoué de peu. Pourquoi ? À cause de l’existence de trois verrous. Or il est pratiquement impossible de réussir à lever ces trois verrous. Si la voie référendaire avait été choisie pour la Corse, mes chers collègues, aurait-on réussi à lever les trois verrous ? J’en doute beaucoup.Cela doit nous servir de leçon. D’autres régions veulent aller, elles aussi, au bout de l’articulation entre la ...
Nostalgie, nostalgie !
Ne soyez pas pessimiste, cher collègue !
Son peuple ?
La fin d’une législature !
Quel talent ! Et tout cela est improvisé !
Pas mal !
C’est très darwinien !
Vous avez fini en vrille !
Très bien !
Et d’intenter une action au pénal !
Il faut une saisine au pénal !
La ville la plus endettée de France !
Cette composante existe-t-elle ? L’avez-vous rencontrée ?
Certes non !
On le constate dans bien d’autres domaines !
Je souhaitais intervenir – peu importe que cela soit sur l’article 1er ou sur l’article 2 – pour demander au ministre s’il pouvait répondre à ma question : j’ai cru comprendre qu’il n’était pas opposé à l’idée d’engager le Gouvernement à saisir le Conseil constitutionnel sur la loi ordinaire.
Je conclus, monsieur le président.Monsieur le ministre, si vous avez des doutes sur la constitutionnalité du dispositif, ne craignez rien pour ce qui concerne la proposition de loi organique, qui sera automatiquement examinée par le Conseil constitutionnel. En revanche, il serait bon que le Gouvernement s’engage devant la représentation nationale à saisir le Conseil constitutionnel de la proposition de loi ordinaire, afin d’éviter toute divergence.Je voterai donc non seulement pour cet article 1er, mais également pour cette proposition de loi et pour la proposition de loi organique.
Eh bien, mes chers collègues,…
Actuellement, tout Français ayant la qualité d’électeur peut faire acte de candidature et être élu, sous réserve des cas d’incapacité ou d’inéligibilité prévus par la loi et du fait qu’il ait satisfait aux obligations du code du service national – ce qui est une disposition un peu vieillotte. Cette procédure ne garantit pas l’exemplarité des candidats en termes de probité et, dans la situation actuelle de défiance des Français envers leur classe politique, il paraît nécessaire de rétablir la confiance en empêchant les citoyens condamnés pour atteinte à la probité et pour des peines infamantes de se présenter aux élections. L’exigence ...
Pour toutes ces raisons, le groupe UDI votera contre le projet de loi de finances rectificative.
Me permettez-vous de conclure sans être interrompu, madame la présidente ?
Eh bien, madame la présidente, nous travaillons dans des conditions inacceptables : les amendements tombent en rafales…
C’en est une, madame la présidente, puisque je vais maintenant expliquer…
Sans reprendre l’argumentaire développé lors de la discussion générale, je voudrais répondre à M. le secrétaire d’État à propos de ses propos concernant la procédure. Que faudrait-il modifier pour éviter la situation quelque peu ubuesque où nous nous sommes trouvés tant pour le PLF que pour le PLFR ? Déjà, si nous nous mettions tous d’accord pour réserver à la loi de finances l’ensemble des articles de nature financière, nous progresserions un peu. De même, s’il y avait un peu plus de discipline au sein de chaque groupe…
J’y serais tout à fait favorable mais je ne suis pas à la place du Gouvernement. Pourquoi celui-ci a-t-il été dans le sens de l’ADF ? Initialement, l’ADF était d’ailleurs favorable à cette mesure. Si elle a modifié son point de vue, c’est pour une raison qui devrait nous laisser indifférents : la crainte, en abandonnant la gestion du RSA, de perdre sa raison d’être. Or les départements ne gèrent pas le RSA mais l’insertion, puisque le RSA est payé par les CAF et les MSA – les caisses d’allocations familiales et la Sécurité sociale agricole –, les départements se contentant de rembourser ces dernières. Je note au passage que certains ...
Monsieur le secrétaire d’État, il ne faut pas globaliser les cent un départements. Du fait de la remontée des prix de l’immobilier et surtout du nombre de transactions, certains très grands départements – ceux qui possèdent de grandes métropoles – ne sont pas en difficulté. En revanche, dans des départements ruraux ou de vieille tradition industrielle, on est à quia. Votre réponse n’est donc pas du tout satisfaisante, monsieur le secrétaire d’État.Quant à votre seconde remarque, je la partage, mais vous n’étiez pas obligé de suivre l’avis de l’ADF. Ce n’est pas lui qui décide, mais le Parlement.
À cette heure avancée, je serai bref. L’article 39 prévoit la création, pour 2016, d’un fonds exceptionnel au bénéfice, si je me souviens bien, de quarante-trois des cent un départements. Les départements, monsieur le secrétaire d’État, n’ont pourtant pas besoin d’un fonds exceptionnel mais d’une réforme structurelle de leur mode de financement. Près de la moitié d’entre eux, en 2017, souffriront d’un déficit de fonctionnement. Ce sera le cas du mien, alors qu’il est celui de France qui dépense le moins par tête d’habitant. Nous avons la fiscalité la plus basse du pays, nous serrons tous les boulons, mais nous n’en pouvons plus, ce ...
Les critères, surtout !