Et ailleurs un acte de charité !
Tout à fait !
C’est une honte !
Excellent rapport !
Ne pouviez-vous rester sur une note positive ?
Tout à fait !
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je tiens d’abord à remercier les différents signataires de ces propositions de résolution d’avoir permis que se tienne un débat important sur la place de la science dans notre société.La massification de l’éducation est une chance, mais elle est aussi un défi pour toutes les institutions et toutes les autorités. Associé à l’explosion des technologies de communication, le défi est redoublé. La science ne sera plus jamais une religion, ni les savants des prêtres, mais il faut reconstruire l’autorité de la science et une véritable culture scientifique pour les citoyens. ...
Heureusement que nous votons sur la proposition de résolution et non sur la déclaration de M. le secrétaire d’État !
Hélas ! Vous procédez au dépeçage de la France !
C’est vrai.
Je suis interdit de parole !
Quatre députés ont voté contre.
Non, plusieurs !
Je demande la parole, monsieur le président.
Ce n’est pas ce qu’on a fait de mieux.
Avec un référendum sur lequel on s’assoit, comme en Corse ?
C’est une grave erreur !
Non ! Il y a un peuple français !
Pas nous !
C’est bien là votre dessein !
Il faut garder la République, une et indivisible !
La République n’est pas un mille-feuille !
Il faut consulter les Corses !
Nous sommes tous Français !
On n’est plus au temps des colonies !
Cela n’a rien à voir !
Ce sont des chimères !
Non, la République est une !
Très bien !
Tout à fait ! Il est sage !
Très bien !
Le peuple souverain s’est exprimé ! C’était une très bonne chose !
Ça le mériterait pourtant !
On aurait dû réintroduire le récépissé !
J’entends la réponse du Gouvernement et du rapporteur et je retire cet amendement. Ayant participé il y a quelques semaines à un colloque aux Invalides, par intérêt pour la question de la montée en puissance de la sécurité privée et au regard de la demande qui se fait jour, il me semble important de nous saisir de cette question. Tel était l’objet de cet amendement, que je retire au regard des indications données.
Il va l’être, monsieur le président. Cet amendement a pour objet de demander au Gouvernement la remise d’un rapport, pour une raison très simple : plusieurs dispositions de ce projet de loi concernant la sécurité privée, nous gagnerions à avoir une vision globale pour aborder l’ensemble des questions dans ce domaine. Il me semble nécessaire de préparer l’élaboration d’un futur texte en demandant au Gouvernement un rapport sur cette question à multiples facettes.
Je suis convaincu et je le retire donc.
Cet amendement porte sur l’article 6, qui permet l’armement des agents de sécurité privée exerçant des activités de protection des personnes. Il semble nécessaire d’éviter une trop grande généralisation de cette mesure en la limitant aux seules personnes menacées. L’autorité administrative pourra ainsi apprécier sur des bases matérielles le risque exceptionnel visé par l’article.
C’est une infraction.
Et à quoi cela a-t-il servi ?
Cet amendement propose de supprimer l’article L. 511-5 du code de la sécurité intérieure.En effet, le réexamen des règles d’usage des armes entre les forces de sécurité intérieure a conduit à s’interroger sur la pertinence de l’armement des polices municipales – nous avons esquissé un débat sur le sujet lors de l’examen de l’article 1er. Le projet de loi, par omission, puis la commission des lois, par suppression d’un amendement sénatorial, ont écarté les policiers municipaux du champ d’application du nouveau régime juridique.De deux choses l’une : soit les missions des policiers municipaux les exposent à des situations périlleuses, et ...
Je considère le contrôle d’identité comme tout à fait logique et légitime : procéder à un contrôle d’identité n’est pas suspect en soi. En revanche, la généralisation de ces contrôles nous éloigne de ce que prévoit le code de procédure pénale. L’amendement que je présente vise à recentrer la pratique du contrôle sur ce que prévoit le code.J’entends bien ce que dit M. le ministre ; j’ai d’ailleurs participé aux débats sur le projet de loi relatif à l’égalité et la citoyenneté. L’expérimentation du contrôle avec caméra me semble une bonne chose. Elle permettra de lever tout doute – du moins, je considère que cela devrait le ...
J’aborde à mon tour, mais sous un autre angle, la question des contrôles d’identité, qui fait l’objet, nous le savons, de nombreux débats. Les problèmes qu’ils peuvent poser ne se limitent pas à l’éventualité de contrôles au faciès qui constitueraient une pratique autant discriminatoire que scandaleuse.Nous avons déjà eu ce débat lors de l’examen du projet de loi égalité et citoyenneté. Nous savons que lorsque les contrôles d’identité prennent un caractère systématique, ils perdent de leur sens et rendent le travail policier incompréhensible aux yeux des citoyens.D’ailleurs, l’article 78-2 du code de procédure pénale, que je veux ...
Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, j’aurais aimé comme beaucoup d’entre vous que nous légiférions sur ce projet de loi dans la sérénité. Chacun aimerait que les conditions d’un débat serein soit réunies, mais, nous le savons bien, elles ne le sont pas toujours. Ce projet de loi est né après les manifestations policières de l’automne, qui nous ont tous interpellés, et après l’agression dont ont été victimes les forces de l’ordre à Viry-Châtillon. Malheureusement, nous légiférons aussi quelques jours après deux événements de nature très différente : l’agression terroriste au Louvre ...