Vous voulez parler des 35 heures ?
Qu'est-ce qui empêche de voter cette disposition aujourd'hui ?
Monsieur le ministre, on connaît votre attachement à ce sujet, puisque vous aviez déposé une proposition de loi sur cette thématique. C'est donc bien que le problème existe. Sans vouloir prolonger les débats ou susciter une polémique, je ne comprends donc pas bien que vous ne vouliez pas introduire cette mesure dans la loi par un amendement au prétexte qu'une proposition de loi doit le faire. S'agit-il simplement d'un jeu de positionnement politique, parce que vous ne souhaitez pas qu'un autre groupe que le groupe SRC en tire le bénéfice politique ? Monsieur le ministre, si nous votons cette mesure ce soir, ceux qui en tireront le bénéfice en matière sanitaire sont ...
Monsieur le président, je veux bien admettre qu'il y a un problème d'horaire s'agissant de nos travaux, mais j'aimerais cependant comprendre pourquoi on ne veut pas étendre à la Polynésie française le dispositif en question. Pourquoi cette proposition, qui semblait faire consensus, suscite d'un seul coup un blocage ? Un avis défavorable délivré sans un mot d'explication est tout de même un peu frustrant sur de tels sujets.
Voilà deux fois ce soir que l'on nous fait le même coup : après nous avoir expliqué s'agissant de l'amendement de nos collègues Verts concernant la question du sucre, qu'il convenait d'attendre une proposition de loi du parti socialiste sur le sujet, on vient en effet de refuser deux amendements du groupe UDI pour faire passer maintenant celui de notre excellent collègue Letchimy, qui revient exactement au même.
C'est pour ça que nous avons perdu ! (Sourires)
Vous avez toujours autant de talent, monsieur le ministre, pour essayer de tourner en ridicule ceux qui ne sont pas d'accord avec vous, pour mettre les rieurs de votre côté. Vous l'avez montré ce soir, et il faut vous reconnaître cette capacité. Mais les réalités sont là, et le groupe que je représente votera cette motion de renvoi en commission. Nous voudrions en effet vous convaincre, monsieur le ministre, nous voudrions vous convaincre, en commission, qu'il faut faire moins de dépenses publiques, plus d'efforts du côté des dépenses de l'État, moins d'impôts sous peine de tuer complètement la croissance, qu'il faut écouter au-delà de cet hémicycle ceux qui ...
C'est cela le problème.
Pardonnez-nous de monopoliser la parole, mais le sujet est important.Si votre position initiale était la bonne, pourquoi la changer ? Car on ne peut pas croire que le Gouvernement et le parti socialiste n'aient pas eu, après dix ans passés dans l'opposition, le temps de réfléchir !
Ce ne sont pas les lobbies que vous dénoncez si souvent qui peuvent vous faire reculer.Et si votre position initiale n'était pas la bonne, pourquoi ne pas revenir à la position antérieure ? Pour montrer que vous ne cédez pas complètement ? L'incohérence de votre parcours est des plus surprenante. À cet égard, M. le ministre ne manquera pas de nous servir des exemples trouvés dans les archives répertoriant les moments où, lorsque nous étions au pouvoir, nous avions reculé !Monsieur le ministre, si c'est une bonne défense de dialecticien, cela ne fait pas avancer les dossiers. Regardez donc un peu moins dans vos archives et tournez-vous un peu plus vers l'avenir !
Essayez d'assumer les pouvoirs que vous ont confiés les Français !Le Président de la République, lors de sa campagne et dans plusieurs discours par la suite, a déclaré vouloir s'attaquer à la finance. Mais ce dont nous parlons ici, ce n'est pas la finance sans visage, c'est la finance du coin de la rue, la finance du quartier, la finance de ceux qui essaient de faire avancer les choses, les entrepreneurs de ce pays. Ne vous enfermez pas dans une logique purement idéologique.
Vous pouvez toujours rire, monsieur le ministre.
Les seules personnes que cela ne fasse pas rire, ce sont les chefs d'entreprise qui iront créer ailleurs qu'en France, en Angleterre notamment, dans un monde ouvert. Moi, je pense aux emplois que nous avons perdus, aux travailleurs qui n'auront plus de travail, à tout ce qui ne se créera pas. C'est ça, la réalité !Croyez-moi, vous aurez une part de responsabilité dans les 30 000 chômeurs de plus qu'il y aura chaque mois dans les années à venir, et cela ne réjouit personne. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)Permettez-nous, au nom de ceux qui nous ont élus, de vous dire que vous faites fausse route : revenez à la raison et faites en sorte que l'entrepreneur ...
Si vous êtes rapporteur général du budget…
J'ai l'impression que nous ne participons pas au même débat. Nos collègues de la majorité nous expliquent à l'infini pourquoi il ne fallait pas créer ces avantages donnés aux heures supplémentaires.
Ce genre de leçon ne devrait donc pas vous échapper ! (Exclamations sur tous les bancs.)Mes chers collègues, le coeur du sujet concerne les 8 millions de Français que nous rencontrons, les uns comme les autres, et qui viennent nous demander comment ils peuvent compenser les 90, 100 ou 120 euros qui leur manquent, comment ils peuvent boucler leurs fins de mois alors qu'ils travaillent. Il concerne aussi les entreprises qui nous demandent comment faire alors qu'elles connaissent déjà des difficultés. Voilà le débat !Si vous dites que ce dispositif a été créé sur un mauvais fondement, ou qu'il n'a pas eu les résultats escomptés, nous pouvons en débattre. Mais le ...
On verra ce que vous ferez !
Ce n'est pas sérieux en effet !