Les amendements de Alain Chrétien pour ce dossier

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une réforme dogmatique dont vous avez signé les textes en catimini, voire en catastrophe, avant le congrès du parti socialiste. Non, vous n’écoutez pas les enseignants, vous n’écoutez pas les parents d’élèves, dont l’une des premières fédérations vient de désavouer son président. Non, vous n’écoutez pas les Français, qui sont plus de 26 000 à...

Oui, il faut revenir aux fondamentaux, savoir lire, écrire, compter. Oui, l’enseignement professionnel est tout aussi honorable que l’enseignement général. Sortir du collège unique, ce n’est pas faire de l’élitisme, c’est comprendre que chaque enfant est unique et que chaque parcours est différent.

Non, nous ne vous lâcherons pas sur cette réforme car elle est l’essence même de l’égalitarisme socialiste qui tire la France vers le bas.

Non, madame la ministre, vous n’êtes pas la digne héritière de Jules Ferry ! Vous avez reculé sur la suppression des notes, vous avez reculé sur la théorie du genre, vous avez reculé sur la bourse au mérite, alors reculez sur votre réforme du collège !

Monsieur le Premier ministre, le 2 juillet dernier, par une simple circulaire vous avez supprimé les bourses au mérite mises en place par Valérie Pécresse en 2009. Ces bourses étaient attribuées aux élèves boursiers ayant obtenu la mention « Très bien » au bac. Elles étaient devenues le symbole de la méritocratie républicaine et une incitation ...

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Dans quelques minutes, vous allez nous exposer votre plan d’économies pour les années 2015 à 2017. Ce plan est un terrible aveu d’échec de la politique que vous conduisez depuis 2012, un reniement complet de ce que vous aviez défendu.

Le reniement, c’est maintenant ! Vous nous annoncez 50 milliards d’économies tout en multipliant les dépenses.

Comment voulez-vous rétablir la confiance avec tant de contradictions ? Vous prétendez défendre le pouvoir d’achat des bas salaires, alors que vous avez supprimé la défiscalisation des heures supplémentaires. Vous voulez supprimer les conseils généraux, alors que le chef de l’État veut les conserver. Vous demandez 11 milliards d’économies aux ...

La France s’isole de manière dramatique. L’Italie, la Grande-Bretagne et l’Espagne renouent avec la croissance, alors que nous battons des records calamiteux. Nous ne voulons pas d’une France faible dans une Europe forte ; c’est pourtant le chemin qui se profile avec vous et avec le chef de l’État. Alors, à part un incroyable coup de rabot sup...

Monsieur le ministre du budget, lors de la séance du 18 décembre dernier, vous avez comparé un collègue de l’opposition à un perroquet, à un cacatoès… C’est inadmissible au regard de vos responsabilités !

Nous avons déjà un « monsieur petites blagues » à l’Élysée, inutile d’en avoir un autre à l’Assemblée nationale. Nous attendons encore vos excuses !

Plutôt que de faire le pitre, vous feriez mieux de vous préoccuper de savoir pourquoi le Conseil constitutionnel a censuré quatorze articles de votre projet de loi de finances pour 2014. Un tel nombre d’articles, c’est du jamais vu ! Cela a même suscité un rappel à l’ordre du président du Conseil constitutionnel au Président de la République : ...

Madame la ministre des affaires sociales et de la santé, dans quelques instants, vous allez imposer à l’Assemblée nationale un bricolage démagogique sur les retraites des Français. Plutôt que d’envisager de manière globale et pérenne un nouveau système unifié qui mettrait les Français à égalité, vous avez simplement augmenté les cotisations et ...

Il y aura une augmentation de 0,3 % pour les salariés du privé, 2,7 milliards d’euros d’impôts supplémentaires pour les entreprises…mais les retraites, elles, n’augmenteront pas comme prévu au 1er avril mais au 1er octobre, fragilisant ainsi encore plus le pouvoir d’achat des retraités. La voilà, votre pseudo-réforme des retraites !

Quant aux droits nouveaux que vous prétendez instaurer, ils ne sont même pas financés. C’est ça, la gauche ! Ce projet accouche dans la douleur, y compris dans vos propres rangs. Vous en êtes réduits à imposer un vote bloqué à l’Assemblée nationale, car vous n’êtes même pas sûrs de votre propre majorité.

Enfin, le rapport du Conseil d’orientation des retraites vous accable en dénonçant les déséquilibres du financement des retraites. Décidément, ce gouvernement n’a aucun courage : rien sur les polypensionnés, mise sous tutelle des caisses des professions libérales, silence assourdissant sur la convergence public-privé…

La politique, c’est aussi le courage : de la politique, vous en faites, mais du courage, vous n’en avez pas ! Ma question est donc simple : quand vous déciderez-vous à mener une véritable réforme des retraites à la hauteur des enjeux ?

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre mais je pense que c’est Mme Touraine qui nous répondra puisque ce dernier a quitté l’hémicycle. Madame la ministre, le 20 février dernier, vous avez décidé de supprimer, sans concertation et sans étude d’impact, le jour de carence dans la fonction publique, qui avait été courageusement mis en plac...

Ce jour de carence était destiné à réduire les inégalités entre les fonctionnaires et les salariés du privé. Vous qui n’avez que le mot « égalité » à la bouche depuis des mois, vous avez cédé face aux lobbies syndicaux, une fois de plus !

Ce jour de carence n’était qu’une mesure de justice censée rapprocher les salariés du public de ceux du privé pour une convergence indispensable. En deux ans, cette mesure avait fait chuter le nombre d’arrêts maladie de 43 % dans les collectivités territoriales.