Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier

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Il profite de l’arrivée à maturité de projets lancés par ses prédécesseurs – c’est le cas du Musée Picasso ou, bientôt, de la Philharmonie de Paris. Il profite encore de projets privés, comme la Fondation Vuitton. Faute de réussites économiques ou sociales, l’inauguration de grands projets culturels est un dérivatif commode pour se prévaloir à...

Non, ce budget n’est pas sanctuarisé ! Tout juste est-il péniblement maintenu à un point bas après deux années de coupes budgétaires. Il n’y a ni ambition, ni imagination, et pas de résultats non plus en matière d’éducation artistique et culturelle – qui est pourtant votre grande idée. Quant à l’aménagement culturel du territoire, il vous est ...

…95 % des petites communes affirment devoir diminuer leur contribution au financement de la culture. C’est un désastre culturel annoncé. Quel crédit, alors, espérez-vous donner à l’exception culturelle, dont la France estime être le meilleur porte-parole en Europe, alors qu’elle est si malmenée sur notre propre sol ?

Dibrani, monsieur le Premier ministre : ce nom claque comme une gifle infligée à la France par le père de Leonarda

qui a annoncé son retour imminent et celui de sa famille, avec des papiers d’identité croates récemment établis et permettant, demain, leur libre circulation dans l’espace européen. Cet homme, demandeur d’asile depuis 2009, pris en charge avec bonté par des habitants de ma circonscription, a profité sans honte de la solidarité nationale. Il a ...

…et des associations spécialisées pour légaliser l’inacceptable. Qu’est la France, sinon le moyen de tirer profit d’un pays sans autorité et qui épuise ainsi une partie de ses forces ?

Resat Dibrani est un provocateur, une caricature, mais combien d’autres attendent en silence exactement la même chose de notre pays, qui ne peut plus assumer un système dont la maîtrise lui échappe ?

Le retour des Dibrani serait vécu par nos compatriotes comme une faillite et attiserait sans aucun doute la xénophobie, que la naïveté coupable de certains prétend combattre. Monsieur le Premier ministre, pourquoi ne réformez-vous pas un droit d’asile trop lent et trop souvent dévoyé ? Pouvez-vous nous dire si tout sera mis en oeuvre pour évit...

Monsieur le Premier ministre, vous vous prévalez aujourd’hui d’un résultat de 92 % de maires ayant rendu leur copie sur la réforme des rythmes. Or, vous le savez, c’est sous la contrainte des directeurs académiques que les maires se sont résolus, la mort dans l’âme, à donner un avis sur la nouvelle organisation du temps scolaire.

En réalité, les difficultés de mise en oeuvre sont kafkaïennes et légitiment leur désarroi. Les compensations financières sont partielles et incertaines dans la durée, alors même que votre gouvernement opère une saignée inédite dans les budgets locaux et augmente ainsi la dépense publique.

En évoquant ici même, il y a une semaine, la possibilité d’un assouplissement, vous avez suscité beaucoup d’espoirs chez les maires, espoirs douchés immédiatement puisque l’entourage du ministre de l’éducation affirme : « ni retrait, ni report, ni libre choix ». C’est un double langage inacceptable.

La question de fond est celle de la réussite des élèves, à laquelle les maires sont évidemment très attentifs. Mais c’est avant tout dans le système scolaire, qui est à la peine, qu’il faut aller chercher des solutions à ce défi. La colère gronde chez les maires, monsieur le Premier ministre. Vincent Peillon a trébuché sur cette réforme. Plus ...

Monsieur le Premier ministre, il ne se passe pas une semaine sans que le compte rendu du Conseil des ministres ne nous apprenne la nomination d’amis ou de proches du pouvoir.

Ainsi, la présidence du Grand Paris doit-elle revenir à l’un de vos proches conseillers à Matignon ; du coup, on demande à l’actuel président, apprécié de tous, de faire place nette… On se souvient aussi de vos tentatives de mettre fin aux fonctions du directeur du Trésor, haut fonctionnaire pourtant unanimement reconnu pour ses compétences. Je...

Et que dire du Comité consultatif national d’éthique duquel vous avez évincé ceux qui pouvaient gêner les bouleversements considérables que vous infligez à la société française ? Que dire, enfin, de la rocambolesque nomination en décembre, annulée en janvier par la ministre de la culture, au jury de la Villa Médicis d’une actrice désormais au ...

Tout cela n’est pas de bonne et belle politique, de celle qui donne confiance et légitimité, de celle qui grandit la fonction présidentielle, de celle qui honore une République que l’on nous annonçait exemplaire. Alors, monsieur le Premier ministre, vous devez une réponse à la représentation nationale : quels critères prenez-vous en compte dan...

Monsieur le Premier ministre, que vous ont fait les maires pour que votre gouvernement les traite, voire les maltraite ainsi ?

D’abord, vous avez décidé d’interdire le cumul d’une fonction exécutive locale avec un mandat de parlementaire

où il est pourtant si utile de faire usage de l’expérience de terrain, surtout quand certaines décisions sont prises en dépit du bon sens.

Ensuite, vous déniez aux maires le droit d’exercer en conscience leur mandat dans des tâches d’état-civil, alors même que le Président de la République leur avait officiellement reconnu cette liberté. (« Très bien ! » et applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Et puis vous leur infligez une purge budgétaire sans précédent, par une ...