Les amendements de Benoist Apparu pour ce dossier
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vous faites malheureusement fausse route. C'est tout le problème de la gauche et de l'école depuis trente ans. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Je reviens brièvement sur la question qui vient d'être évoquée lors de l'examen d'un précédent amendement. Il ne s'agit nullement, monsieur le rapporteur, de supprimer la référence au socle et au livret que vous allez réformer. Il en va de même avec l'amendement n° 574. Dans le rapport, vous mentionnez entre parenthèses des références très exp...
Monsieur le ministre, ce débat est particulièrement intéressant et est effectivement au coeur des questions posées à l'éducation nationale comme à la France. La maîtrise des dépenses publiques est évidemment un enjeu que nous reconnaissons sur tous ces bancs. Cette maîtrise des dépenses publiques nous contraint à penser et à réformer différemm...
Mais nous serons, bien évidemment, là pour vous soutenir ! C'est pour cela que nous insistons tant sur la question du statut des enseignants, monsieur le ministre ! Pourquoi consacre-t-on davantage de moyens au lycée qu'au primaire ? Contrairement à ce que l'on dit, ce n'est pas tellement en raison des options. En effet, vous savez aussi bien q...
Depuis le début de la discussion, nous ne cessons de dire que les piliers de votre refondation sont fragiles. C'est pourquoi nous vous soumettons cet amendement afin de mettre en débat les véritables piliers de la refondation. Nous reprenons d'ailleurs l'un de vos piliers la priorité donnée au primaire , mais nous souhaitons y ajouter l'arch...
Il y a deux choses très différentes. Aujourd'hui, le temps de travail d'un élève du primaire vingt-quatre heures par semaine correspond à celui d'un professeur devant élèves : vingt-quatre heures sur les vingt-sept heures qu'il fait. Nos lycéens, par contre, sont très au-dessus des moyennes européennes en nombre d'heures travaillées.
Monsieur le ministre, vous êtes un trop fin spécialiste des questions éducatives pour ne pas avoir saisi la différence entre ce que vous proposez et la très claire volonté qui est la nôtre de développer demain des EPLE du premier degré, que mon collègue Reiss et moi-même avons appelé les « EPEP » les écoles publiques de l'enseignement primair...
Notre collègue m'a posé une question, je lui réponds, monsieur le député ! (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Je me souviens qu'avec M. Yves Durand nous avons presque commis un rapport ensemble.
J'ai bien dit presque : nous étions d'accord jusqu'au moment de voter. Ce sont des choses qui arrivent. Nous avions émis l'idée d'un « 35 heures TTC » pour les lycéens, soit vingt-sept ou vingt-neuf heures en fonction des cas. Si nous travaillons dans ce sens, nous pourrons dégager des moyens pour le primaire, et ainsi garantir la priorité pou...
Bien sûr que c'est de la provocation ! Le rapport de M. Durand indique que la suppression des IUFM a entraîné celle de 8 000 postes. Autrement dit, nous avons supprimé 72 000 postes devant élèves. Parmi les 60 000 postes que vous créez, 27 000 le sont dans les ESPE, ce qui signifie que vous ne créez que 34 000 postes devant élèves. Je ne vois ...
Je le sais bien, monsieur le président. J'ai moi-même une question pour le ministre, sans malice, pour une fois. Avec les IUFM, 8 000 postes ont été supprimés ; je ne comprends pas comment vous pouvez créer 27 000 postes pour les ESPE. Quelque chose m'échappe dans le calcul. J'aimerais vraiment une réponse à cette question.
Je voudrais revenir sur un point, monsieur le ministre, qui m'est totalement incompréhensible. Vous nous avez dit qu'au second semestre, vous lanceriez une réflexion sur le statut de l'enseignant. Je ne comprends toujours pas pourquoi cette question ne figure pas dans le rapport annexé qui est censé présenter vos orientations politiques pour le...
Je souhaite exprimer mon regret devant l'application de l'article 40. Nous discutons d'un rapport annexé à l'article 1er, dont nous savons tous que la portée normative est assez aléatoire. Certes, il est constant que nous appliquions l'article 40 aux rapports annexés. Toutefois, avec plusieurs collègues, nous avions souhaité présenter un contre...
Deux mots en réponse au rapporteur et au ministre. Monsieur le rapporteur, nous considérons que cette annexe n'est pas à la hauteur des enjeux de l'école du XXIe siècle. Nous considérons qu'il y a des choses à prendre en compte dans cette annexe, mais que nous sommes loin d'une véritable refondation, loin de traiter les piliers du système, à s...
.parce que vous êtes arrivé à une période particulièrement intéressante pour notre système éducatif. Vous aviez, je crois, entre les mains, la possibilité de proposer une réforme qui aurait opéré une véritable refondation de notre système éducatif.
Pourquoi aviez-vous cette chance historique entre les mains ? Tout d'abord parce que la majorité précédente, soyons réalistes, à tort ou à raison, n'a pas laissé un souvenir impérissable dans les milieux éducatifs. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Assumons cette réalité, à tort ou à raison. Par ailleurs, vous arrivez avec ce qui représente le rêve de tout ministre de l'éducation nationale : des postes. Vous-même, monsieur le ministre, votre passé d'enseignant vous permet de disposer de la reconnaissance du milieu scolaire quant à votre capacité et à votre volonté à réformer l'école. G...
Malheureusement, quand je lis le texte de loi et le rapport annexé, je ne retrouve ni les éléments de cette ambition ni la refondation que vous évoquez. On peut le comprendre dans le texte de loi lui-même puisque, nous le savons tous, la matière éducative n'est pas une matière législative. Il n'est donc pas tout à fait illogique que, dans le c...
J'ai bien compris la leçon et j'ai retenu l'argumentaire du rapporteur qui défendait admirablement, de ce point de vue, les positions du Gouvernement, mais c'est son rôle. Cela étant, entendons-nous bien : dès lors que vous touchez au statut des enseignants et à celui des établissements, vous permettez aux établissements d'adapter la pédagogie...
La plupart des collectivités locales récusent la réalité même de cette réforme et sa pertinence.