Les amendements de Bernard Debré pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Les Français ont, c’est évident, peur de mal mourir. Mais ils ont de la mort une image souvent fausse : celle d’hommes et de femmes allongés sur un lit d’hôpital, bardés de tuyaux et souffrants. Pour mettre fin à la peur de mal mourir, il est donc fondamental de corriger cette image. Cela passe par le développement des unités de soins palliatifs.

Sur ce dernier point, comme M. Leonetti, je ne comprends pas très bien les propos de M. Schwartzenberg : quand un homme ou une femme souffre, le code de déontologie et le serment d’Hippocrate, tout autant que les lois de 1999, de 2002 et de 2005, obligent les médecins à soulager cette souffrance. Et, quand on doit s’y employer, il arrive un mo...

Je suis assez convaincu par ce qu’a dit la ministre : est-ce vraiment du ressort de la loi ? Je voterai cet amendement, parce qu’en réalité il introduit un droit à une formation, sans définir la maquette ou quoi que ce soit, mais je ne suis pas tout à fait sûr que ce soit du ressort de la loi.

Je suis assez favorable à l’article 2, parce que je pense qu’effectivement, on ne peut pas s’acharner à mener des traitements inutiles, c’est la différence entre l’acharnement thérapeutique d’un côté et l’acharnement médical de l’autre. Je suis donc pour l’article 2.

L’article 1er est anodin. Il est effectivement important de distinguer le traitement et les soins – encore que nous autres, médecins, sommes appelés des soignants et pratiquons des traitements… Je voudrais surtout appeler votre attention sur le dernier alinéa de cet article : « Toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée. » Quand,...

Oui, car la dignité, c’est le regard des autres, notre regard de bien portants sur ceux et celles qui souffrent.

Alors, faisons bien attention : il est vrai que toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée, mais c’est en la regardant de façon digne qu’on lui rend sa dignité.

Madame la présidente, madame la ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, cinq ans après la loi dite Leonetti, notre assemblée est appelée à élaborer une nouvelle loi. Ce n’est pas une nouveauté instituée par François Hollande, mais bien l’issue d’une réflexion conduite depuis des années. Ce texte comporte trois aspects importa...