Les amendements de Bruno Le Roux pour ce dossier
117 interventions trouvées.
Monsieur le président, je souhaiterais qu'on puisse passer au vrai débat et qu'on cesse d'entretenir la confusion. Je le dis à M. Jacob qui fait référence au groupe socialiste : il est vrai que nous avons l'habitude de nous réunir deux fois par semaine et de voter, et je vous propose un poste d'observateur pour venir voir comment la démocratie ...
Je comprends totalement l'intervention de Sergio Coronado et je veux l'assurer du soutien de l'ensemble du groupe socialiste. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
Pour éviter que ce genre d'incident ne se reproduise, peut-être conviendrait-il, à l'avenir, de débattre sur le fond de nos interventions, sans appliquer des qualificatifs à ceux qui s'expriment. Ce n'est pas la tradition de notre assemblée !
Chacun d'entre nous écrit la loi pour l'intérêt général de ce pays et pour la communauté nationale, mais chacun le fait avec sa propre histoire, et c'est ce qui introduit de la diversité dans cette assemblée. Nous pouvons d'ailleurs nous flatter que cette diversité soit plus manifeste sur nos bancs que sur les vôtres,
mais je n'irai pas plus loin sur ce sujet. Je vous demande seulement, pour la sérénité du débat, d'arrêter de juger le comportement des uns et des autres et d'employer des qualificatifs qui ne relèvent pas du débat politique et qui sont souvent sujets à interprétation. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste.)
Je ne comprends toujours pas pourquoi vous voulez que nous vous apportions des réponses, alors que vous refusez aujourd'hui de débattre sur le fond de cette question du mariage. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Les arguments que vous ne cessez de répéter portent sur tout autre chose que le texte. C'est comme si vous recommenciez ce que vous avez fait il y a presque quinze ans : vous utilisez, dans cet hémicycle les mêmes arguments que vous aviez utilisés pour repousser le PACS, dont vous voyez pourtant bien aujourd'hui qu'il répondait à une évolution ...
et vous nous laissez assumer notre choix ce que nous faisons d'ailleurs très volontiers. Après dix ans de droite, oui, nous souhaitons légiférer le plus rapidement possible, afin de mettre notre droit civil en accord avec le fonctionnement de la société. Pour autant, ne refusez pas le débat !
Alors, je vous prends au mot, monsieur Jacob : puisque vous demandez au Gouvernement d'apporter des réponses, êtes-vous prêt à cesser de présenter, de manière répétitive, des amendements identiques de suppression et à engager un vrai débat avec la majorité ? (« Non ! » sur les bancs du groupe UMP.) Eh bien voilà ! Vous poursuivez votre travail ...
Je remercie M. Mariton pour sa sollicitude et les conseils qu'il me donne ! Mais il se trouve que j'ai la chance, à la différence très certainement de mon homologue M. Jacob, de présider un groupe qui sait ce qu'il veut (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC Exclamations sur de nombreux bancs du groupe UMP),
qui maîtrise son expression et qui éclaire sur ses convictions ! Je n'ai pas besoin, monsieur Mariton, de le réunir toutes les trente minutes pour essayer d'éviter certaines expressions de bien trop d'entre vous qui n'ont pour objet que d'enfouir le fond ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Vives exclamations sur de nombreux banc...
Je souhaite dire à M. Darmanin que c'est lui-même, dans l'une de ses interventions, qui a fait référence à la prière dans cet hémicycle. L'essentiel dans cette bonne ambiance, monsieur Darmanin, est que nous pardonnions ces choses-là. Pour notre part, nous vous avons déjà pardonné. (Sourires sur les bancs du groupe SRC.)
Merci, monsieur le président. Je regrette, alors que nous en sommes à la discussion de l'article 1er, que tous les moyens soient mis en oeuvre pour faire en sorte que l'on discute de tout, sauf de l'article 1er. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
C'est bien du déroulement de la séance dont il est question. On nous cite une lettre. Je concède que des questions se posent sur l'enseignement dans notre pays et sur l'apprentissage de la lecture automatique en particulier, mais enfin ! Nous lire la lettre du Président de la République et affirmer ensuite l'exact contraire de ce qu'elle dit cl...
Pour le reste, je note que, comme toujours, vous êtes plus assidus à la lecture du Figaro qu'aux séances de la commission des lois. En effet, cette circulaire était annoncée dès le 16 janvier et le compte rendu ne rapporte pas la moindre intervention de votre part pour la remettre en cause ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je conte...
Je souhaite que nos débats se déroulent dans de bonnes conditions. Cependant, j'ai relu les déclarations d'un certain nombre de membres de l'opposition, j'ai relu les débats sur le PACS un certain nombre de ceux qui y ont participé siègent encore parmi nous, j'ai lu les amendements déposés, j'entends ce qui se passe dans ce débat. Nous pourr...
C'est à cause de ces dérapages que je prends la parole. Je veux que la sérénité préside à nos débats et que vous arrêtiez ces amalgames et ces mises en cause. (Nouveaux applaudissements.)
Nous aurions dû nous douter, ce matin, des intentions de nos collègues de l'opposition, quand nous avons vu arriver M. Mariton vêtu fort élégamment, au demeurant aux couleurs du règlement de notre assemblée. (Rires sur les bancs du groupe SRC.)
De façon tout aussi amicale, je veux dire à M. Jacob que l'opposition est fondée à demander au Gouvernement et à la majorité quelle puisse faire usage de toutes les procédures parlementaires permises. La seule chose qui reste interdite, que nous ne pouvons nous autoriser, c'est de traiter de nulle une ministre alors qu'elle est en train de répo...
Si vous avez besoin d'une suspension de séance pour recadrer les députés de votre groupe et faire en sorte qu'ils respectent le débat et les ministres qui s'expriment, nous y sommes tout à fait favorables ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)