Les amendements de Charles de Courson pour ce dossier
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Je serai bref, car j'ai déjà exposé le contenu de cet amendement. Il s'agit d'un réajustement plus réaliste de la croissance : 0,2 % en 2012, 0,3 % en 2013 et 1,1 % à partir de 2014.
Mes chers collègues, lors de la réforme de la loi organique, nous avons adopté la création d'un Haut conseil, qui nous donnera un avis indépendant sur les prévisions macro-économiques. En est-il un seul parmi vous pour penser que les perspectives de croissance du PIB figurant dans le rapport annexé 0,3 % en 2012, 0,8 % en 2013 et 2 % chaque a...
Bien sûr, notre collègue Muet prétendra le penser. Pourtant, le taux de 0,3 % pour 2012 n'est déjà plus crédible, dans la mesure où nous allons entamer le quatrième trimestre de croissance nulle et la Banque de France prédit même une légère baisse pour ce dernier trimestre. Si je propose, par l'amendement n° 18, un taux de 0,2 % correspondant...
En son temps, Dominique Strauss-Kahn avait une position assez intéressante : plutôt que de faire une prévision, il s'en remettait à la moyenne des prévisions, ce qui lui permettait d'écarter les soupçons de manipulation des chiffres. En tout état de cause, plus personne ne pense que l'on puisse encore atteindre les 0,8 %, les prévisions s'établ...
Pas du tout, je ne suis pas producteur ! J'aurais misé une bouteille de champagne avec M. le ministre et M. Muet, sur le fait que leurs hypothèses sont totalement irréalistes. Vous faites la même erreur que la plupart des gouvernements qui vous ont précédés : pour dissimuler les efforts à consentir en matière de dépense, vous prenez des hypoth...
Mes chers collègues, je fais maintenant partie des vieux parlementaires : cela fait bientôt vingt ans que je suis ici, comme notre président de la commission des finances. Si j'ai déposé cet amendement, c'est parce que j'en ai assez : cela fait quinze ou vingt ans que je répète aux gouvernements successifs que leurs prévisions économiques sont...
Je vous renvoie à mes discours, monsieur le rapporteur général, puisque j'étais porte-parole de mon groupe. Vous verrez que j'ai dit et répété que l'on avait pris systématiquement des taux de croissance de 2 % ou 2,5 %, que l'on n'a jamais atteints.
Savez-vous, monsieur le rapporteur général, quel a été le taux de croissance au cours des dix années précédant la crise de 2008 ? Je vous le donne : 1,5 %. Dès lors, ceux qui disent, comme notre collègue M. Muet, qu'il n'y a aucun problème et que le taux de croissance va augmenter mécaniquement se trompent.
Dans le rapport annexé à l'article 1er rares sont ceux qui l'on lu ! , on nous explique que la croissance sera due en partie au commerce extérieur, prévu en hausse de 1,5 %.
Monsieur Muet, ne contestez pas mes données ; je vous renvoie à tous les indicateurs statistiques. Même si vous avez raison sur l'incertitude qui s'attache aux prévisions annuelles tout le monde sait, et vous le premier, qui êtes statisticien, que les prévisions, même trimestrielles, ne valent pas grand-chose en France, à tel point d'ailleurs...