Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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Bref, vous ne leur avez rien épargné. Vous avez même poussé certains de nos concitoyens qui appartiennent à ces mêmes classes moyennes vers les extrêmes. Ce faisant, vous avez nié cette évidence : les Français ne supportent plus que le fruit de leur travail soit confisqué au moment même où les vannes de l’assistanat sont grandes ouvertes avec ...
Notre devoir, demain, sera de rétablir une équité de traitement et de récompenser, car ils rendent notre pays plus riche, le travail de celles et ceux qui produisent de la valeur ajoutée. En un mot, nous cesserons de toujours prendre aux mêmes et de donner à ceux qui profitent du système !
Notre devoir sera de rompre avec le matraquage des familles comme avec cette politique qui leur est volontairement opposée : elle s’avère en effet tellement brutale qu’elle commence déjà à avoir des effets négatifs sur la natalité.
Comprenez-nous bien, monsieur le Premier ministre, ce qui nous sépare irrémédiablement, c’est que nous pensons que les enfants, tous les enfants, d’où qu’ils viennent et quel que soit leur milieu d’origine, ont les mêmes droits car ils sont la richesse de la France de demain. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe Les Républicains et du...
Compte tenu de la chute brutale de la construction depuis 2013, il faudra la reprendre de fonds en comble. Tout a été fait en dépit du bons sens : les secteurs du bâtiment, de la construction et des travaux publics ont durement souffert de votre aveuglement. Cet aveuglement idéologique a culminé avec la loi Duflot qui a montré du doigt les pro...
Cette baisse a obéré et obère lourdement l’investissement public. Votre réforme des collectivités n’a en effet consisté qu’en une pression budgétaire exercée sans aucun discernement. Vous auriez été mieux inspirés de faire confiance aux communes de France dont les maires sont, plus que jamais, la colonne vertébrale de notre République et de ne...
Par conséquent, il nous faudra, très vite, remettre de l’ordre dans le désordre territorial que vous avez semé. Un mot, évidemment, parce qu’elle devait également être le marqueur du quinquennat de François Hollande, de l’éducation nationale. J’ai parlé de l’apprentissage, mais que dire du bilan des trois ministres qui se sont succédé rue de G...
L’avenir dira sans doute qu’ils ont formé le pire trio de ministres de l’éducation de notre histoire.
Ils ont en effet mené une politique dogmatique s’agissant de la réforme des rythmes scolaires qui est un fiasco pédagogique.
Cette politique l’a également été s’agissant de la réforme des collèges. Les disciplines fondamentales – mathématiques, français et histoire-géographie – ont été affaiblies au profit d’enseignements et de pratiques interdisciplinaires qui ne sont – tous les professeurs de collèges nous le disent – qu’une supercherie. Leur politique a également...
Non, monsieur le Premier ministre, la France et les Français, et tout particulièrement les plus jeunes, n’ont pas à s’excuser d’être les produits de la civilisation judéo-chrétienne. Ils n’ont pas plus à s’excuser d’être les enfants de l’esprit des Lumières ni les héritiers d’une République indivisible et laïque où le communautarisme n’a pas sa...
Vous n’avez pas le droit de travestir ni de dissimuler l’histoire de France quand elle ne correspond pas aux valeurs de la gauche.
C’est une faute lourde : avec la future majorité, il nous reviendra de mettre fin à cette dérive idéologique et de remettre l’église au milieu du village.
D’ailleurs, personne – pas même lui – ne le défend. Personne en outre ne défend non plus le bilan éthique de celui qui avait osé, sans gêne, dire : moi président, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.
En la matière, ce quinquennat a été – avec l’affaire Cahuzac ainsi qu’avec les ministres victimes de phobies administratives – une farce tragi-comique, et peut-être n’avons-nous pas encore tout vu.
Je n’évoquerai pas outre mesure les sans-dents, le scooter d’un Président au comportement inconscient ni Mademoiselle Léonarda et tout ce qu’un Président bavard n’aurait jamais dû dire, notamment en sa qualité de chef des armées.
Je dirais simplement – même s’ils ne sont pas très nombreux – à tous les membres du Gouvernement qui sont encore présents, qu’à cinq mois du clap de fin ils ont un mérite infini à soutenir encore un chef de l’État qui a perdu les Français, qui a perdu son propre camp comme sa majorité parlementaire. Pour la première fois en effet sous la Ve Rép...
Personne ne peut parier que vos députés, qui siègent aujourd’hui sur les bancs de cette assemblée, seront plus de soixante-dix dans la prochaine.
Le temps de l’alternance approche : ce sera le temps d’une rupture profonde et d’un changement qui permettra à la France d’être vraiment présidée et vraiment gouvernée.
Ce temps sera celui, tout simplement, de la grande alternance que rend possible l’extraordinaire légitimité populaire de François Fillon.