Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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Merci, monsieur le président. La responsabilité du Président de la République est d’entendre ce désarroi profond, car il l’a lui-même engendré par la politique que vous avez cautionnée et soutenue depuis deux ans. Alors que vous avez été élus en 2012 pour porter une politique de redressement de la France, vous avez en fait mené une politique d...
avez passé beaucoup de temps – l’essentiel de votre temps – à légiférer sur des sujets subalternes, des sujets à cent mille lieues des préoccupations des Français
Plus grave même, vous avez, avec méthode, légiféré sur des sujets qui ont profondément, très profondément divisé le pays. C’était une faute, et les dizaines de millions de Français que vous avez heurtés dans leurs convictions intimes espèrent que vous l’avez enfin compris pour l’avenir. Dimanche 23 mars, puis dimanche 30 mars, avec une force dé...
Des maires de qualité, des élus dévoués ont été balayés par cette vague. Ils l’ont été parce que vous les avez entraînés dans votre naufrage. Vous ne pouvez pas occulter la portée politique historique d’un vote aussi puissant. Les Français, au fond, vous ont dit avec beaucoup de cruauté ce qu’ils pensent de votre action. Et il n’a pas fallu vin...
En sept minutes chrono, il a exécuté votre bilan – qui est aussi le sien ! En sept minutes chrono, il a exécuté deux années d’action et a semblé tirer un trait sur une parenthèse stérile pour le pays. Ce faisant, il a confirmé notre analyse à la fois sur les conditions de son élection et sur son mode d’exercice du pouvoir.
Avec lui, c’est flou depuis le départ : il n’a jamais eu ni boussole, ni cap, ni ligne claire !
les conditions de son élection, force est de reconnaître qu’à l’UMP, nous avions dit vrai : François Hollande a été élu sur un malentendu !
II a fait un diagnostic erroné de la situation de la France, et a donc bâti une politique complètement inadaptée aux besoins du pays ! Quelle est la signification profonde du vote des Français ? Je vous le demande, mes chers collègues : qu’ont-ils voulu dire ? Je pense sincèrement qu’ils ont, par ce vote, dénoncé le mensonge consubstantiel à l...
C’est la première fois qu’ils pouvaient le lui signifier par les urnes, et ils ne se sont pas privés de le faire. Ils s’en sont d’autant moins privés que certains d’entre eux l’avaient suivi de bonne foi, oubliant que Nicolas Sarkozy avait évité une catastrophe économique annoncée. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
D’autres étaient plus sceptiques dès le début, ayant résisté à la mystification. Mais tous vos électeurs, trahis depuis 2012 – comme les Français dans leur ensemble –, se sont finalement réunis pour vous dire une chose simple : votre politique économique, fiscale et budgétaire est irresponsable !
Jean-Marc Ayrault, auquel vous venez de dérober le flambeau, monsieur le Premier ministre, a tenu ici même un discours volontariste en juillet 2012. Il nous a promis le redressement dans la justice, il nous a dit que 90 % des Français ne payeraient pas plus d’impôts, que le chômage serait son combat central. On allait voir ce qu’on allait voir ...
Votre politique économique et budgétaire est la pire menée dans le pays depuis 1981. Les mêmes errements socialistes ont conduit aux mêmes désastres.
Un désastre fiscal, un désastre budgétaire, un désastre humain et social. Un désastre fiscal, d’abord. Les prélèvements obligatoires ont flambé, pour atteindre un record historique à près de 46 % du PIB. C’est là un matraquage fiscal sans précédent.
Les Français, tous les Français, les plus modestes, les classes moyennes et les plus riches que vous encouragez à l’exil, ont payé en deux ans une note de 50 milliards d’euros. Désastre budgétaire ensuite, et c’est bien le paradoxe de votre politique : vous avez augmenté les impôts et les déficits en même temps ! Pour cela, il fallait au moins...
Le déficit public de 2013, celui de votre première année pleine en responsabilité, s’établit à 4,3 % du PIB. Vous n’avez jamais respecté la trajectoire de réduction du déficit. Votre objectif, qui s’établissait initialement à 3 %, a été porté à 3,6 % puis à 4,1 %, pour finir lamentablement à 4,3 % ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Tout cela sans jamais proposer un collectif budgétaire à la représentation nationale ! Vous cherchiez en fait à masquer, à cacher, à dissimuler votre incompétence budgétaire aux Français.
En 2014, nous savons déjà que votre objectif d’un déficit de 3,6 % est hors de portée. Les Français vont ainsi continuer à payer des impôts qui seront versés dans le tonneau des Danaïdes de votre gestion calamiteuse. Vous avez multiplié les dépenses au lieu d’engager de vraies économies : on peut citer l’abandon du « un sur deux » dans la fonct...
Vous avez même, pour appliquer vos folies idéologiques, transféré des dépenses aux communes, qui n’en demandaient pas tant. Vous leur imposez une réforme des rythmes scolaires dont personne ne veut, monsieur le Premier ministre, ayez le courage de le reconnaître !
le répète, personne n’en veut : ni les familles, ni les enseignants, ni les maires de France. Vous avez – et c’est, finalement, la seule bonne nouvelle de votre remaniement – remercié M. Peillon. Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons donc solennellement de passer par pertes et profits cette maudite réforme des rythmes scolaires !
Les Français n’accepteraient pas, d’ailleurs, que vous mainteniez un dispositif qui a justement valu à M. Peillon d’être limogé. Nous avons bien entendu que vous vous apprêtiez à tailler dans la politique familiale, la politique de santé et les dépenses des communes, maintenant qu’elles sont passées majoritairement à droite. Mais, monsieur le ...