Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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C’est à cet objectif, l’élection de François Fillon à la présidence de la République, que nous allons désormais travailler de toutes nos forces, pour lui ainsi que pour l’élection de la grande majorité parlementaire qui gouvernera demain notre pays et, par dessus tout, pour la France.
Monsieur le Premier ministre, vous avez évoqué la gravité du moment : oui, le moment est grave, sur le plan extérieur comme sur le plan intérieur. Vous avez invoqué de grands principes, de grandes valeurs ; vous avez évoqué les grandes menaces du monde, en particulier l’Irak et le risque terroriste devenu si aigu. Pour que les choses soient c...
Quand ce qui nous rassemble par-dessus tout est en jeu, les Français doivent être unis. Ce sont les fondements de notre civilisation, ceux de notre République, qui sont attaqués. Et cela, aucun Français ne peut l’accepter ! Si le Président de la République prend la décision d’engager nos soldats, nous l’approuverons. Nous savons, monsieur le P...
La multiplication des opérations extrêmes impose une révision des crédits budgétaires de la défense nationale. C’est une décision qu’il faut prendre sans tarder : la France sera incapable, à brève échéance, d’assumer son rôle partout où, comme en Irak, la défense de ses valeurs l’exige. Pour que les choses soient vraiment claires, monsieur le ...
Quand l’essentiel sera en jeu, nous serons à vos côtés, mais pour tout le reste, nous combattrons votre politique. Nous la combattrons, car nous ne sommes pas d’accord avec vous sur les remèdes à apporter pour remettre la France en marche. L’Histoire dira un jour la trace que vous aurez laissée. Peut-être sera-ce celle d’un réformateur contrar...
C’est beaucoup moins que le temps passé à Matignon par Jean-Marc Ayrault, que vous avez tout fait pour écarter et remplacer !
Avec le recul, les Français se disent que, finalement, ce n’était pas pire avant votre installation à Matignon : la majorité était déjà indisciplinée, mais elle était plus large et moins éclatée ! Ne le prenez pas comme un hommage au Premier ministre d’alors… La triste réalité est que cela allait mal, et que cela va encore plus mal avec vous. ...
Dans la seconde quinzaine du mois d’août s’est joué un psychodrame, qui a ridiculisé le gouvernement de la France et le Président de la République. Vous ne vous êtes pas étendu dans votre discours sur cet épisode, qui a vu un ministre de l’économie, au-delà de désaccords de fond par ailleurs compréhensibles, abaisser la fonction présidentielle....
On pensait avoir touché le fond avec la « cuvée du redressement » de M. Montebourg, mais ce n’était pas le cas ! On a vu un ministre de l’éducation nationale qui plie bagage à quelques jours de la rentrée scolaire : il déserte en laissant en héritage une réforme des rythmes scolaires proprement insensée. Monsieur le Premier ministre, pourquoi ...
Cela restera pour vous un rendez-vous raté de plus avec les familles ! Valls 1, c’était en fait le gouvernement Ayrault accompagné d’un grand jeu de chaises musicales – sans les Verts que vous avez, et nous vous en savons gré, épargnés au gouvernement de la France.
Cinq moins plus tard, Valls 2, c’est toujours l’ossature du gouvernement Ayrault, moins les frondeurs. Si ces derniers sont cohérents, ils vous censureront – mais mon pari, comme le vôtre, monsieur le Premier ministre, est qu’il s’agit moins de « frondeurs » que de petits joueurs de bac à sable, dont la force des convictions s’arrêtera aux limi...
Vous me permettrez également un commentaire sur la composition de votre nouveau gouvernement. Les pères fondateurs de la Ve République doivent se retourner dans leurs tombes ! On pardonnera aux ministres débarqués d’annoncer eux-mêmes leur éviction, mais que le nom des entrants soit annoncé par les intéressés eux-mêmes ou, pis, par des chefs de...
Il faut vous rendre à l’évidence, monsieur le Premier ministre : vous êtes aujourd’hui politiquement dans la situation d’un président du Conseil sous la IVe République.
Vous êtes dans la situation d’un chef de gouvernement qui sait qu’il pourra être mis en minorité à tout moment durant la discussion budgétaire !
Oui, monsieur le Premier ministre, vos jours sont comptés. Dès votre reconduction, à la fin du mois d’août, on a compris que vous étiez cerné.
À peine reconfirmée à son poste, Mme Taubira s’est affichée avec les révoltés du PS à La Rochelle.
Quand on sait le gouffre qui vous sépare d’elle en matière de justice, de sécurité, d’immigration, on se dit que, vraiment, ce gouvernement n’est pas plus cohérent que le précédent ! Et à propos de cohérence et de Mme Taubira, je vous rappelle, monsieur le Premier ministre, qu’il reste dix jours pour faire appel d’une décision de la Cour europ...
À vos opposants de l’intérieur s’ajoutent les opposants de l’extérieur dont les rangs viennent de grossir. Mme Aubry a clairement défié votre autorité ; elle a même annoncé un discours de politique générale alternatif. C’est bien le signe que vous ne maîtrisez plus grand-chose. Même s’ils avaient des raisons de se méfier d’elle, les Français au...
Vous avez commencé, à l’été 2012, par distribuer à toutes vos clientèles l’argent que vous n’aviez pas. Et puis, vous êtes allé chercher cet argent dans la poche des Français, que vous avez littéralement asphyxiés par l’impôt. Confrontés à la réalité des choses vous avez tenté un virage – oh, un tout petit virage –, celui du CICE qui est un fia...
Vous-même n’êtes déjà plus le pare-feu d’un Président en perdition, car après cinq mois à Matignon, vous êtes comme lui usé jusqu’à la corde.