Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

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Vous êtes usé sans avoir rien fait. Voilà votre prouesse : avoir démoralisé le pays sans porter aucune réforme !

Que retenir de vos cinq mois passés à Matignon ? Passons en revue deux grands engagements pris le 8 avril dernier, à cette même tribune, devant les députés. Sur le pacte de responsabilité, on attend toujours le détail de la baisse des dépenses publiques et votre dispositif de baisse des cotisations salariales a été censuré par le Conseil const...

A ce stade, vous êtes même incapable de présenter dans les temps la loi de finances en conseil des ministres. C’est dire dans quel état de panique vous êtes. En enterrant un dispositif de baisse des déficits, c’est en fait le pacte de responsabilité que vous avez tout bonnement enterré. Quant à la grande réforme territoriale, vous nous aviez a...

Qu’est-ce qui nous permet de croire que vous n’allez pas encore changer d’avis dans un mois ! Vous ne pouvez pas continuer à traiter les élus locaux avec une telle désinvolture et autant de légèreté, sans parler du sort que vous venez de réserver aux départements. Les Français ne comprennent plus rien à votre politique ; ils ne comprennent plus...

Finalement, ce bilan est à l’image de celui de François Hollande depuis le mois de mai 2012. Ce bilan, vous ne pouvez plus vous y soustraire ; c’est le vôtre et celui de votre majorité. Vous êtes aux responsabilités depuis trente mois maintenant,…

…et vos jérémiades sur l’héritage sont devenues pathétiques. Vous cherchez à ressouder les vôtres en essayant de caricaturer notre action, mais cela ne marche plus : les Français voient clairement ce qui nous distingue. C’est d’abord la capacité à diriger le pays. La France, il y a deux ans, elle était présidée, elle était gouvernée, elle avait...

Où est la rupture avec cet amateurisme économique et budgétaire qui tétanise toute la société et tous les acteurs économiques ?

Où sont les décisions courageuses qui redonnent des perspectives, un cap ou des raisons d’espérer ? Où sont les raisons d’espérer pour notre jeunesse prise au piège du chômage de masse ? Où sont les raisons d’espérer pour nos jeunes diplômés, qui n’aspirent plus qu’à une chose : tenter leur chance à l’étranger ?

Où sont les raisons d’espérer pour les ouvriers qui savent qu’il n’y a pas de grande nation sans industrie ? Où sont les raisons d’espérer pour les contribuables qui viennent de recevoir leur avis d’imposition et qui voient le peu qu’il leur reste littéralement confisqué ?

Où sont, enfin, les raisons d’espérer pour les chefs d’entreprise, pour les artisans, pour les commerçants, pour les agriculteurs, écrasés sous les charges, sous la paperasse et sous les normes ? Sans parler de votre attaque en règle contre les professions réglementées ! En quoi les notaires, les huissiers, les pharmaciens et tant d’autres bloq...

S’attaquer à eux de manière aussi violente, aussi infondée, qui plus est par voie d’ordonnance, c’est, je vous le dis, monsieur le Premier ministre, de la pure folie. Face à ce bilan calamiteux, nous attendions un discours à la hauteur des enjeux du pays, à la hauteur de la souffrance des Français. Vous prétendez incarner une gauche moderne, s...

Depuis deux ans, texte après texte, l’UMP a mis de nombreuses propositions sur la table. Nous n’en avons retrouvé aucune dans votre discours. Nous n’avons rien entendu qui crée un choc de confiance pour la France. Rien sur le temps de travail : vous n’avez pas le courage de toucher aux trente-cinq heures et de remettre la France au travail. Ri...

Rien, non plus, sur la réforme du code du travail : vous ne touchez pas au carcan des réglementations qui brident les initiatives des créateurs.

Rien sur l’apprentissage, contrairement à ce que vous disiez. L’apprentissage se meurt depuis que vous êtes au pouvoir. À l’heure où plus d’un jeune sur quatre est au chômage, vous tuez l’apprentissage, en réalité, en réduisant les crédits. Rien, non plus, de concret sur la baisse des dépenses publiques et la réforme de l’État. Rien sur la bais...

Votre logiciel politique est toujours le même. La gauche a gouverné en 1981, en 1988, en 1997. Elle a laissé un héritage lourd, insupportable pour l’économie française. En 1981, c’était la retraite à 60 ans ; en 1988, le RMI ; en 1997, les 35 heures et la CMU.

Vous avez raison, applaudissez, les Français jugeront ! Vous avez installé l’idée que le travail n’est pas une valeur centrale pour produire de la richesse et du bien-être. Si vous ne rompez pas avec cette logique, la France sera un champ de ruines économiques en 2017. Cet après-midi, vous n’avez rien dit qui permette d’espérer. Vous n’avez pr...

Les Français ne voient pas le chemin que vous tracez pour eux et leurs enfants. C’est sans doute la première fois depuis 1958 qu’ils sont à ce point désemparés. Le 8 avril dernier, vous avez dit être attaché à la Constitution. Avec nous, vous serez donc d’accord pour dire que nos institutions, c’est d’abord une clef de voûte : le Président de ...

Le 8 avril, en vous adressant aux députés, vous proclamiez avec votre grandiloquence habituelle : « La confiance, je veux la donner à travers vous, je viens la chercher en vous. » La vérité, monsieur le Premier ministre, c’est que, fondamentalement, les députés de gauche ne vous l’ont pas donnée. La vérité, c’est que vous-même, vous ne l’avez n...

Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le Premier ministre, le 30 mars, l’immense majorité des Français a durement sanctionné votre politique

La gauche, majoritaire dans les communes de France, a été balayée, y compris dans ses bastions historiques. L’UMP est redevenue le premier parti de France, dans toutes les strates de population de nos communes. Ce que les Français ont exprimé, qu’ils soient de droite ou de gauche, c’est une souffrance et une angoisse de l’avenir qu’aucun de nou...