Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

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Quant à votre proposition de supprimer les départements en 2021, avouez qu’elle relève vraiment de la fiction. Soyez sérieux, monsieur le Premier ministre – je ne doute d’ailleurs pas que vous l’êtes – et commencez par renoncer à toutes les nouvelles dépenses décidées en 2012. Je dis bien : toutes les nouvelles dépenses,

y compris les 60 000 postes dans l’éducation nationale, car les fonctionnaires de tous les autres ministères n’ont pas vocation à être la variable d’ajustement de cette politique qui est, il faut bien le dire, une politique clientéliste. C’est bel et bien toute votre politique budgétaire qu’il faut reprendre. En effet, vos choix budgétaires su...

Le signe de cette asphyxie, ce sont les moins-values de recettes fiscales : 15 milliards d’euros sur l’année 2013. La France est en panne sèche et, pendant ce temps, vous n’avez cessé de promettre aux autorités européennes un rétablissement de nos finances publiques. Mois après mois, à force de quémander auprès de nos partenaires européens des...

La France est sous surveillance renforcée et sa mise sous tutelle n’est pas loin. Le discours du Président de la République et le vôtre, à l’instant, monsieur le Premier ministre, nous font craindre le pire : vous n’avez pas décidé, à votre arrivée, de rompre avec la politique des cigales socialistes. Vous en paierez le prix fort, le prix de ...

C’était en juillet 2012 et ce fut un très mauvais départ, que nous payons cher, car il nous a fait perdre deux ans.

Deux ans plus tard, vous demeurez au point de départ. Baissez donc vraiment les charges des entreprises, diminuez-les sans inventer des contreparties ou des usines à gaz qui exerceront une contrainte sur les chefs d’entreprise. Telle est bien, en effet, la différence fondamentale qui nous oppose : vous pensez que l’on peut contraindre les entre...

Il est indispensable d’abroger la fiscalisation de la part des mutuelles payée par les entreprises. Il est indispensable de revenir sur la fiscalisation des heures supplémentaires que les salariés subiront en année pleine sur leur feuille d’impôt.

Enfin, pour préserver celles et ceux qui ont élevé des familles nombreuses, vous devez renoncer à la fiscalisation des droits familiaux.

Si vous ne faites pas cela, monsieur le Premier ministre, c’est que cette promesse de baisse d’impôt a la même valeur que la pause fiscale, c’est-à-dire qu’elle n’en a aucune. François Hollande nous a également annoncé vouloir baisser les cotisations salariales : vous l’avez évoqué tout à l’heure. Mais qu’il renonce donc à l’augmentation de 0,...

Pour cela, les choses sont simples : ayez le courage de mener une réforme des retraites comportant des mesures d’âge, et non pas une réforme fiscale des retraites qui fait baisser le salaire net des salariés, qui ne règle en rien le problème de la parité entre public et privé (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP), pire, qui nuit à...

De fait, les crédits votés en matière d’apprentissage ont baissé de 20 %. Le dispositif d’initiation aux métiers en alternance, qui constituait la première étape vers l’apprentissage à quatorze ans, a été supprimé. Résultat : les contrats d’apprentissage et d’alternance s’effondrent, pour financer des contrats d’avenir, dont on sait qu’ils sont...

C’est une des clefs pour combattre le fléau du chômage des jeunes. Malheureusement, nous pensons que vous n’aurez pas ce courage, ni sur ce point, ni sur les autres. Vous n’aurez pas les moyens de mener une telle politique. Vous prétendez baisser les charges et les impôts : le plus probable est que vous ne réalisiez pas ces objectifs. Le plus...

Enfin, les déficits ne se réduiront pas, car vous vous apprêtez à demander un nouveau délai de grâce à Bruxelles : cela signifie que les feux de la croissance resteront éteints et que vous vous accommoderez d’un chômage de masse. J’imagine la déception des 80 % de Français qui, déjà, ne vous font plus confiance. Ils attendaient du changement. ...

Vous revendiquez la continuité avec M. Ayrault : on peut dire que, de ce point de vue, vous avez réussi. Mais, finalement, tout cela n’a peut-être pas beaucoup d’importance. Le groupe UMP partage l’avis du président de notre assemblée, qui affirmait, s’agissant du Premier ministre, que le Président choisit son Gouvernement, et que nous, on fai...

Monsieur le Premier ministre, pour nous, le chef de l’exécutif, c’est le Président de la République. Le quinquennat est passé par là et a imposé cette pratique constitutionnelle. Pour nous, le seul responsable, c’est François Hollande, et c’est à lui, et à lui seul, de rendre des comptes aux Français.

C’est lui qui doit rendre des comptes sur la politique intérieure, c’est lui qui doit rendre des comptes sur sa politique européenne et internationale – il y aurait tellement à dire, tant la France est tout à la fois affaiblie, débordée, marginalisée et même ridiculisée par le spectacle auquel nous avons assisté hier à Berlin, entre vos deux mi...

Votre orgueil légendaire dût-il en souffrir, vous nous permettrez donc, monsieur le Premier ministre, de nous interroger sur votre autorité, qui est profondément atteinte, au moment même où vous prenez vos fonctions.

Elle est atteinte par votre bilan médiocre place Beauvau, avec une délinquance à la hausse et une politique migratoire laxiste. Elle est atteinte par votre incapacité, aujourd’hui, à nous annoncer le report sine die de la réforme pénale, de cette réforme Taubira qui porte en elle-même les germes d’une généralisation de la culture de l’excuse, ...

Votre autorité est également atteinte par le rétrécissement de la majorité au seul groupe socialiste. Ce rétrécissement est tel que vous présentez à notre assemblée un gouvernement incomplet. Vous attendrez demain pour nommer une batterie de secrétaires d’État, tant vous craignez que leurs voix manquent à l’appel lors du vote de confiance.

Vous avez bien tenté d’éviter ce rétrécissement en tenant des promesses inconsidérées aux écologistes. Vous étiez prêt, pour les retenir, à nommer Mme Duflot numéro deux du Gouvernement, à la place de M. Fabius.