Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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Vous étiez prêt à brader notre politique nucléaire et, ce faisant, une part déterminante de notre politique énergétique : j’espère que vous ne le ferez pas ; vous ne ne nous avez d’ailleurs pas tout à fait rassurés sur ce point. Vous étiez prêt à instaurer une dose considérable de proportionnelle pour les élections législatives. Or, vous savez...
Le contrat de majorité que tentent de vous imposer une centaine de députés socialistes est en fait un contrat de défiance. Or, dans nos institutions, la confiance entre le Gouvernement et sa majorité ne se divise pas et ne se négocie pas : elle s’impose. Si vous succombez à ces petits marchandages, monsieur le Premier ministre, je vous prédis l...
…y compris lorsque vous nous répondrez à l’occasion des questions d’actualité. Souvenez-vous de la dernière séance de questions d’actualité, monsieur le Premier ministre !
Je sais que cela vous demandera de faire un effort sur vous-même, mais vous devez vous y astreindre en tant que chef du Gouvernement.
Après nos débats, les députés socialistes, même si beaucoup d’entre eux renâclent à le faire, vous apporteront de toute façon leur confiance, la confiance de ceux qui n’ont pas encore décidé de s’auto-dissoudre.
Cette confiance sera sèche, aride, purement arithmétique, car une chose est actée dans le pays : vous n’avez plus la confiance des Français, et encore moins celle des députés UMP.
Les Français ont offert au Président de la République une réelle mais courte victoire. (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Pour la première fois, un chef de l'État a été élu par une minorité de votants. Cela n'ôte rien à sa légitimité, mais c'est la démonstration que cette élection n...
Que ferez-vous de notre siège au Conseil de sécurité de l'ONU ? Quelle ferez-vous sur la question ultra sensible des sans-papiers ? Permettez-moi de vous dire, Monsieur le Premier ministre, que votre attelage de bric et de broc n'est pas un bon signe pour la France, pour sa souveraineté et pour sa cohésion nationale. (Applaudissements sur plus...
Ce droit est un acquis de la révision constitutionnelle. Vous avez bafoué notre Constitution, monsieur le Premier ministre. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) C'est une accumulation de décisions aussi malheureuses qu'inacceptables. J'espère que les députés de la majorité auront à coeur de faire respecter les droits du Parleme...
La suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires va peser lourdement sur le budget des ouvriers, des salariés du privé et des agents de catégorie C de nos fonctions publiques. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Savez-vous, Monsieur le Premier ministre, ce que représentent chaque mois 150 à 200 euros d'heures supplém...
Nous nous battrons, monsieur le Premier ministre, dès la semaine prochaine lors de la discussion du collectif budgétaire, pour éviter le pire. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Nous voulons éviter la remise en cause de la TVA anti-délocalisation qui redonne à nos entreprises la compétitivité et le dynamisme indispensables.
Nous nous battrons aussi à l'automne si vous décidez de revenir sur l'exonération de taxe professionnelle pour les entreprises qui ont un chiffre d'affaires inférieur à 500 000 euros. C'est le dynamisme de nos artisans, de nos commerçants et de nos PME qui est en jeu. La France ne restera pas, monsieur le Premier Ministre, une grande nation pr...
Vous allez la condamner car toutes vos décisions vont dans le même sens : taxer, taxer et encore taxer le travail ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Les Français qui travaillent ou qui aspirent à retrouver un emploi vont vous maudire, monsieur le Premier ministre. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) La fin des heures sup...
Votre politique ne sera pas seulement économiquement dangereuse, elle est déjà socialement injuste pour les familles. Vous avez dressé un écran de fumée en diminuant votre rémunération et en jetant l'opprobre sur les grands capitaines d'industrie. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Les Français ne sont pas dupes, monsieur le Premier ministre. Ils savent que le travail, le mérite, le risque et l'esprit d'entreprise doivent être récompensés. La justice, ce n'est pas le nivellement par le bas et l'appauvrissement des plus modestes que vous organisez avec la suppression des heures supplémentaires.
La justice, ce n'est pas de financer l'allocation de rentrée scolaire par la suppression du quotient familial. Le quotient familial est au coeur de notre politique familiale ; il a toujours fait consensus dans le pays.
En portant atteinte au quotient familial, vous écornez durement le pacte qui nous lie, monsieur le Premier ministre ; un enfant vaut un autre enfant, d'où qu'il vienne et quelle que soit la situation sociale de ses parents ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Si cette mesure injuste devait préparer la mise sous condition de r...
Vous nous trouverez aussi face à vous pour refuser la taxation des petites successions et donations. Les mesures prises par la précédente majorité ont contribué à renforcer la solidarité intergénérationnelle dans un pays où la durée de vie s'allonge. Il serait très injuste de matraquer celles et ceux qui possèdent un patrimoine modeste, souven...
Adressez-vous au président de la Cour des comptes. Nous avons été surtout révoltés par les propos outranciers je dis bien outranciers de votre ministre de l'économie. Je le cite : « le gouvernement n'a rien foutu pour réduire les déficits ». Ce sont des propos indignes, indignes d'un ministre de la République. (Huées sur les bancs du group...
Ayez simplement, monsieur le Premier ministre, la décence et le courage d'assumer vos responsabilités. Si vous n'aviez pas dépensé sans compter entre le 6 mai et aujourd'hui, la marche serait un peu moins haute pour respecter le programme de stabilité. Nous vous donnons rendez-vous dans quelques jours pour le collectif budgétaire et à l'automn...