Les amendements de Damien Abad pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, il y a un peu plus de dix ans, l’Allemagne de Gerhard Schröder faisait le choix de réformes courageuses, alors que la France socialiste faisait celui des 35 heures. Résultat : l’écart de compétitivité entre la France et l’Allemagne s’est accru de trente points. Croissance en berne, chômage en hausse, investissemen...
Alors, monsieur le Premier ministre, quand vous attaquerez-vous à la désespérance économique et sociale des Français ? Quand allez-vous vous répondre à leurs préoccupations comme l’emploi des jeunes et des seniors ou la compétitivité des entreprises ? Quand allez-vous rétablir une véritable société de confiance autour de nos valeurs d’autorité,...
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre, et je voudrais y associer mes collègues Dino Cinieri et Marie-Christine Dalloz, comme l’ensemble du groupe UMP. Après les bonnets rouges, voici venu le temps des écharpes vertes. Près de 1 000 scieurs, venus de toute la France, ont quitté leur entreprise pour manifester aujourd’hui leur exaspérat...
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Alors que les organisations patronales ont tiré la sonnette d’alarme sur l’avenir de notre pays, alors que la dette explose pour atteindre près de 100 % du PIB, alors que vous ne cessez de matraquer fiscalement les Français,…
…alors que le cap des 5 millions de chômeurs a été franchi, vous vous attaquez aux hôteliers et à l’ensemble du secteur du tourisme, l’un de nos derniers fleurons pourvoyeurs d’emplois et de devises étrangères. En proposant de relever de 500 % le plafond de la taxe de séjour, vous prenez, une nouvelle fois, une mesure anti-économique, qui ne f...
Alors, monsieur le Premier ministre, qui, de Laurent Fabius ou de Christian Eckert, sortira vainqueur de cette nouvelle bataille intergouvernementale ? Quel avenir sera réservé à cette nouvelle taxe, votée à l’emporte-pièce par votre majorité décidément bien déraisonnable ?
Ma question s’adresse au Premier ministre. Si vous êtes incapable de gérer le parti socialiste, allez donc vous occuper des affaires européennes : tel est le signal politique désastreux que vous venez d’adresser aux Français et à nos partenaires européens en nommant Harlem Désir secrétaire d’État de votre gouvernement.
Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous nous expliquer le sens de cette nomination ? Et pouvez-vous nous dire quels ont été les critères fixés par le Président de la République et vous-même pour faire un tel choix pour un poste si important ?
Est-ce une prime à l’échec que de nommer le premier secrétaire le plus décrié de l’histoire du parti socialiste ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Est-ce une prime au mauvais élève, pour récompenser l’implication sans faille du député européen Harlem Désir ? (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Un député européen si assidu qu’il fait partie du Top 15 des députés les plus absents
et tellement connu que M. Barroso a dû consulter un trombinoscope à l’annonce de sa nomination ? Lui qui est pourtant élu au Parlement européen depuis plus de quinze ans !
Cette nomination traduit malheureusement le mal français qui consiste à trop souvent faire de l’Union européenne le réceptacle des responsables politiques qui ont échoué dans leur mission.
François Hollande et vous-même, monsieur le Premier ministre, méprisez-vous à ce point l’Europe pour renoncer à toute influence française à Bruxelles, à la veille d’élections européennes qui s’avéreront si décisives ? (« Hélas ! » sur les bancs du groupe UMP.)
En tant qu’ancien député européen, je le regrette, comme nous pouvons le regretter au nom des 65 millions de Français que nous représentons dans cet hémicycle. Y compris sur vos bancs, certains déplorent cette nomination, il faut aussi le dire ! Monsieur le Premier ministre, les Français attendent des explications…
Monsieur le Premier ministre, Piège sans issue, tel pourrait être le titre d’un mauvais film dont le scénario serait l’impossible inversion de la courbe du chômage, avec François Hollande comme acteur principal, vous-même en acteur de second rôle, et Michel Sapin en figurant.
Vous nous dites que nous n’avons pas compris les chiffres du chômage, mais 17 300 demandeurs d’emploi en plus en novembre, n’est-ce pas une hausse ? Un chômage des seniors qui n’a jamais été aussi haut, une durée moyenne au chômage qui ne cesse de s’allonger, n’est-ce pas inquiétant pour vous ? Monsieur le Premier ministre, est-ce nous qui n’av...
Votre pari hasardeux s’est heurté au mur des réalités et, vous le savez, les Français ne sont pas dupes. Tout simplement parce qu’on n’inverse pas artificiellement la courbe du chômage à coups d’emplois aidés, de radiations massives, de statistiques tronquées ou de communication en trompe-l’oeil.
On inverse la courbe du chômage en stoppant net le matraquage fiscal que vous faites subir aux Français depuis dix-neuf mois. On inverse la courbe du chômage en accélérant l’investissement, le désendettement et la compétitivité. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
On inverse la courbe du chômage en mettant l’accent sur l’apprentissage, l’innovation, la baisse du coût du travail et la simplification des normes. Pour le moment, monsieur le Premier ministre, force est de constater que vous n’avez réussi qu’à inverser la courbe du pouvoir d’achat des Français, qui se réduit comme peau de chagrin. Il n’y aur...