Le 2 avril 2009, l'OCDE publia, à la demande du G20, des listes de juridictions non coopératives, accusées de favoriser, par leur opacité, la dissimulation d'avoirs aux administrations fiscales nationales.
L'Andorre y figurait sur la « liste grise » des juridictions qui, bien que s'étant engagées à mettre en oeuvre les standards internationaux, n'avaient pas encore signé au moins douze accords portant sur l'échange de renseignements fiscaux.
Cette étiquette de paradis fiscal devenait d'autant plus lourde à assumer pour la Principauté qu'elle était, elle-même, durement touchée par la crise économique.
L'Andorre s'engagea, dès lors, dans une politique de normalisation résolue, avec deux objectifs en ligne de mire.
Le premier, plus urgent : sortir de la liste grise.
Et le second : favoriser la relance de son économie par la diversification.
Pour sortir de la liste grise, l'Andorre conclut à la hâte des accords d'échange de renseignements fiscaux avec nombre de...
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