Interventions sur "bretagne"

271 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Cette Bretagne, si chère à nos coeurs – n’est-ce pas, Marc Le Fur ? –, cette région à forte identité, à fortes personnalités, à fort potentiel, car elle a maintes fois prouvé par le passé qu’elle savait faire face à l’adversité. Elle vient même de créer sa propre conférence sociale : un vrai succès, celle-là ! Vous avez opéré un redécoupage général, sauf à l’extrême ouest : point de Bretagne à cinq département...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

... ! « Trop, c’est trop ! » Au risque de doucher une nouvelle fois l’espoir né d’annonces si peu suivies d’effets depuis deux ans, je vous propose une petite recette au beurre salé. Premièrement, décidez dans les meilleurs délais possibles de la répartition des compétences et anticipez les conséquences financières, fiscales et sociales. Deuxièmement, permettez la création d’une assemblée unique de Bretagne

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

La Bretagne, quant à elle, n’est toujours pas réunifiée. La fascination infantile du Gouvernement pour l’Allemagne le pousse à singer un modèle fédéral inadapté à l’État-nation français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

… qui rassemble dans un premier temps les départements bretons actuels avec la région Bretagne. Nous comptons sur vous, monsieur le président de la commission des lois, pour avoir le courage d’affronter les forces de résistance dans votre propre camp et nous comptons sur les députés bretons ici présents, quelle que soit leur sensibilité politique, pour appuyer cette démarche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Troisièmement, autorisez la Loire-Atlantique à rejoindre la Bretagne si tel est son désir. Voire d’autres, qui sait ? Car même si on ne naît pas Breton, on peut aspirer à le devenir. Et puis pour finir, ou non, plutôt pour commencer, abrogez la loi qui réforme le scrutin départemental et redécoupe les cantons. Est-il bien raisonnable, monsieur le ministre, de modifier le mode d’élection d’une collectivité condamnée à disparaître ? Si l’élection des conseillers gé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Département, en effet, qui doit être rattaché à la Bretagne afin de constituer une région forte de cinq départements. D’autres que moi – Mme Le Callennec, M. de Rugy, M. Molac, M. Benoît – se sont exprimés on ne peut plus clairement à ce propos. Les habitants des quatre départements de la Bretagne administrative partagent ce point de vue, comme le confirment tous les sondages, mais, aussi, les habitants de la Loire-Atlantique – là encore, tous les sondage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

C’est d’ailleurs le point de vue que les présidents Maurice Leroy et Philippe Vigier ont défendu. Ce sont là autant de raisons pour travailler collégialement, avec la Normandie réunifiée – ce qui est très bien et dont je me félicite –, avec ce beau Val de Loire que vous avez si bien défendu, messieurs les présidents, et avec une Bretagne forte de cinq départements qui disposerait ainsi des moyens de s’affirmer, dans la République – aujourd’hui comme hier, son loyalisme républicain est patent ; elle n’a pas à se justifier car elle en a suffisamment témoigné pendant les deux guerres mondiales. Oui, cela serait vraiment cohérent. Dans l’hypothèse où nous procéderions au vote – mais ce ne sera pas tout de suite puisqu’il faut exami...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...vices à la population, aux entreprises et aux territoires ? Comment nous mettre d’accord, si nous n’évoquons pas ensemble les moyens financiers octroyés à ces régions pour assurer la nécessaire solidarité entre les territoires, la nécessaire péréquation entre les collectivités les plus aisées et les plus pauvres ? Il faut savoir, pour parler d’une région que je connais bien, que le budget de la Bretagne, qui représente 1 million d’euros aujourd’hui, est à peu près équivalent à celui du conseil général d’Ille-et-Vilaine. en France ? Les budgets des régions, c’est en moyenne 395 euros par habitant, alors qu’en Europe, de tels budgets oscillent entre 2 000 et 3 000 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

La réalité, l’histoire, la géographie, la culture forgent l’identité de nos régions et celle de la France. Je connais bien une région qui s’appelle la Bretagne. L’association Produit en Bretagne qui regroupe plus de 300 entreprises et 100 000 salariés constitue un exemple édifiant de ce que le monde économique peut réaliser à partir des faits historiques, géographiques et culturels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

... à côté des vins, dans la loi d’avenir agricole, des bières, des cidres et des poirés issus de nos traditions locales est emblématique de la reconnaissance des savoir-faire ancestraux des territoires de France. Si nous soutenons certaines stratégies sur les appellations d’origines contrôlées et protégées ainsi que sur les indications géographiques protégées – je songe, par exemple, aux granits de Bretagne, des Vosges ou du Tarn – c’est que nous nous appuyons aussi sur des réalités territoriales, des faits historiques, géographiques et culturels. Concernant plus particulièrement la Bretagne, il faut dire aux observateurs et aux commentateurs – notamment parisiens – que nous autres, Bretons, sommes marqués par un fait historique datant de 1941, lorsque, par un décret, le gouvernement de Vichy n’int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

On voudrait faire passer ces Bretons pour des passéistes repliés et renfermés sur eux-mêmes. Est-il besoin de rappeler ici l’esprit d’ouverture, de tolérance et d’humanisme qui anime les populations de Bretagne ? Elles ont toujours été au rendez-vous de la construction européenne, elles ont toujours dit oui à l’Europe, y compris au Traité de Maastricht.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

… et, plus particulièrement, la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et la région Centre afin de parvenir à terme, par étapes, pragmatiquement, à la réunification de la Bretagne. Je formule donc deux souhaits, monsieur le ministre : je défendrai le droit d’option, pour un département, de choisir sa région de rattachement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Les Alsaciens ont été des précurseurs en tendant à créer une assemblée d’Alsace. En Bretagne, plusieurs élus – Jean-Jacques Urvoas, Marc Le Fur et bien d’autres – militent en faveur d’une expérimentation, pour que les élus des territoires puissent s’organiser, définir un schéma de compétence et, en ce qui concerne notre région, s’orienter vers une trajectoire préfigurant une assemblée de Bretagne regroupant dans les meilleurs délais quatre départements, avec la perspective d’en compter c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

La réunification de la Bretagne, c’est le projet que nous portons mais dans l’unité républicaine, sous la protection de l’État républicain français. Cela va sans dire mais c’est aussi important de le dire. Au final, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, je souhaite souligner les enjeux qui, à mon sens, structurent ce projet de redécoupage des régions : oui à la nécessai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Goasdoue :

En effet, Avranches et le Sud-Manche sont plutôt tournés vers la Bretagne, le pays d’Alençon vers la Sarthe et la région Centre – je n’ose pas parler de Cherbourg devant le ministre parce qu’il pourrait avoir des tentations d’annexion du sud de l’Angleterre. (Sourires.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Malgré cette volonté, le sentiment d’appartenance régionale existe toujours. Il est donc intéressant d’observer que la carte des départements s’est imposée sans faire disparaître ce sentiment d’appartenance. Si j’en crois un sondage paru dans plusieurs journaux régionaux, l’attachement aux régions reste fort. Certes, il diffère selon les régions : sont attachés à leur région 90 % des sondés en Bretagne, mais une portion inférieure à la moyenne nationale dans la région voisine artificielle des Pays de la Loire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...u mois de janvier, le Président de la République lançait une initiative afin de renouveler l’organisation, le rôle et le périmètre de nos régions. Au début, bien que député d’opposition, j’ai pensé que ce projet pouvait être bon pour l’ensemble de notre nation. J’y voyais une occasion de renouvellement, de respiration, pour nos territoires. J’y voyais aussi une chance à saisir pour ma région, la Bretagne. Au début, je me suis dit « Chiche ! Voilà peut-être une façon intelligente de sortir de la léthargie dans laquelle s’enferme la France depuis deux ans ! » J’y voyais la possibilité de créer des régions non pas seulement administrées mais enracinées dans des réalités locales économiques, sociales et peut-être, plus encore, culturelles. J’y voyais la possibilité de réduire réellement le mille-feui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...ions permises par un accord entre les barons du parti socialiste. Une autre méthode était pourtant possible : rappelez-vous le rapport Balladur ! Deux anciens Premiers ministres, Édouard Balladur et Pierre Mauroy, ont travaillé durant des mois, multiplié les auditions, et élaboré une carte intelligente. Cette carte respectait la logique alsacienne, et reconstituait – comme nous le souhaitons – la Bretagne à cinq départements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Hélas, la méthode de MM. Balladur et Mauroy n’a pas été retenue, au bénéfice d’une méthode terriblement jacobine. Dans votre logique, tout vient du centre, et la carte ne pourra être amendée qu’à la marge, en fonction des voeux de quelques barons socialistes. Il est vrai que nous n’avons guère entendu les élus bretons défendre la Bretagne à cinq départements ! Pourtant, ces cinq départements ont élu trente députés socialistes, et il y a deux ministres bretons au Gouvernement qui, vu l’importance de leurs fonctions, pourraient avoir une certaine influence. Même le président de la commission des lois est breton, bien qu’on ne l’ait guère entendu s’exprimer en faveur de la Bretagne à cinq départements.