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...isque nous sommes là, à bavarder en cette fin d’après-midi, je vais vous faire une confidence. Je ne sais pas si c’est vous qui êtes à l’origine de cette proposition du parti socialiste, avec les Verts, mais j’avoue que lorsque j’en ai pris connaissance, je me suis dit : « c’est fortiche, et c’est cohérent avec leur stratégie ! » Vous étiez en effet favorable à un fort développement des énergies renouvelables. Réduire ainsi la part de l’énergie nucléaire d’ici 2025 signifiait, me suis-je dit, que vous alliez faire un carton avec les énergies renouvelables ! Car il n’y a pas trente-six solutions pour y parvenir : faire des économies d’énergie, ou accroître la part des énergies renouvelables. Mauvaise pioche ! Depuis deux ans et demi, en matière d’énergies renouvelables, c’est la catastrophe ! Excusez...
J’invite tous ceux qui ont entendu Bertrand Pancher se lancer dans un grand plaidoyer en faveur de l’écologie et des énergies renouvelables à relire ses interventions contre nos amendements à la proposition de loi Brottes, sur la simplification de l’éolien. Monsieur de Courson, en matière de coûts, la comparaison est vite faite entre le nucléaire et l’éolien. Le coût du mégawatt heure de l’EPR – dont la construction en Grande-Bretagne vient malheureusement d’être autorisée par la Commission européenne, ainsi que l’a indiqué Mme la ...
Je m’intéresse à l’économie dans les entreprises et je préfère que l’on crée des emplois dans des milliers d’entreprises réparties sur tout le territoire, dans le bâtiment pour réaliser des économies d’énergie, dans les énergies renouvelables et dans de nouvelles industries qui disposent de filières à l’export. Je souligne que les contrats à l’export d’Areva concernent des installations éoliennes, tandis que dans le nucléaire il faudra bien consentir des investissements extrêmement lourds pour prolonger des centrales qui arrivent en fin de vie.
...tion de 50 % de la part du nucléaire vous lie les mains. Nous ne sommes pas opposés à la réduction du nucléaire dans le mix énergétique, mais si l’objectif est fixé a priori, cela entraînera des situations comme celle du petit village d’Innimond. La responsabilité de chacun est de retrouver la raison et de cesser de s’adresser des anathèmes. Nous avons autant besoin du nucléaire que des énergies renouvelables, et nous avons besoin d’investissements. Monsieur de Rugy, n’allez pas nous dire que les investissements sont trop lourds et que la modernisation des centrales coûte cher, alors que ce gouvernement est incapable de faire des économies et de définir des priorités… Tout est lié : ce texte dont nous poursuivons la discussion, le projet de loi de finances que nous allons bientôt examiner et le proj...
...de vent, qu’il vaut mieux aller investir ailleurs, car notre pays compte beaucoup d’autres projets éoliens susceptibles de très bien marcher. Notre grand et beau pays, comme aurait sans doute dit le général de Gaulle, compte 300 fromages mais aussi de nombreuses façades maritimes où nous avons la chance d’avoir des vents. Nous sommes en Europe le pays par excellence qui est fait pour les énergies renouvelables ! L’énergie solaire bénéficie de la façade méditerranéenne et du bassin méditerranéen, l’énergie hydroélectrique de nos montagnes !
...çades de vent différentes et on trouve dans une même journée des endroits où les éoliennes tournent à plein régime et d’autres où elles tournent un peu moins. N’oublions pas la ressource en bois, les ressources déchets agricoles qui peuvent servir à la méthanisation, et ainsi de suite ! Quel dommage de ne pas vouloir en profiter ! Je tiens aussi à rassurer notre collègue Chassaigne : les énergies renouvelables ne seront pas émettrices de CO2. L’un de vos amendements émettait en effet la réserve qu’aucune augmentation de CO2 n’ait lieu.
Mais notre projet consiste à baisser la part de l’énergie nucléaire et augmenter celle des énergies renouvelables ! Certains pays voisins ont une tradition charbonnière et vous savez très bien qu’il existe en Allemagne un lobby charbonnier extrêmement puissant, qui d’un côté finance la campagne du parti majoritaire de Mme Merkel, tout en rassemblant énormément d’adhérents dans les bassins miniers, fiefs du deuxième parti allemand, ce qui explique pourquoi on y a substitué au nucléaire le charbon, d’autant p...
Il n’existe donc aucun risque qu’en France on transforme des centrales nucléaires en centrales à charbon ! Notre projet consiste à baisser la part de l’énergie nucléaire et augmenter celle des énergies renouvelables.
Comme cela a été dit lors de la précédente séance, l’article L. 100-4 du code de l’énergie assigne à la politique énergétique nationale une série d’objectifs qui forment système. Ainsi, la réduction des émissions de gaz à effet de serre passera inévitablement par la réduction de la consommation énergétique, l’augmentation de la part des énergies renouvelables, la réduction de la consommation d’énergies fossiles et la réduction de la part du nucléaire. Il ne paraît pas pertinent de fixer comme seul objectif prioritaire la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de ne faire des autres objectifs quantitatifs que des moyens pour y parvenir. Avis défavorable, donc.
Cet amendement vise à conditionner l’objectif de réduction des émissions de gaz à effets de serre à la conclusion d’un accord climatique international ambitieux. La France figure parmi les économies industrialisées les moins émettrices de gaz à effet de serre, du fait de ses choix historiques d’une production électrique fondée sur le nucléaire et sur les énergies renouvelables. L’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre est chiffré de manière extrêmement ambitieuse dans le projet de loi. La France doit continuer à faire la course en tête, mais ne doit pas la faire seule. Il convient donc d’assortir les objectifs climatiques proposés à l’alinéa 19 à la teneur d’un accord climatique ambitieux en 2015, afin de ne pas créer de distorsions au détriment ...
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous, madame le rapporteur. En effet, lors de la dernière négociation du paquet « énergie-climat », l’Union européenne a bien fixé un objectif en matière de carbone, mais elle est en train d’abandonner l’idée d’un objectif contraignant en pourcentage d’énergies renouvelables sous la pression de nombreux pays, le Royaume-Uni en particulier, qui préfèrent fixer d’abord un objectif global et ensuite les moyens d’y parvenir. Les études sur le pourcentage naturel de progression des énergies renouvelables montrent qu’il est beaucoup plus facile de respecter l’objectif de 20 %. L’objectif de 23 % provient du Grenelle, mais il faut aussi apprendre à s’adapter. Il s’agit d’...
Cet amendement est la transcription de l’une des propositions de l’Autre Débat sur la transition énergétique animé par notre brillant collègue Julien Aubert. Au cours des auditions, il est apparu opportun de fixer une trajectoire de développement des énergies renouvelables selon un objectif non contraignant de 15 % à 20 % en 2020, en simplifiant les règles existantes pour le déploiement des énergies renouvelables matures, en laissant le marché arbitrer le prix des énergies et en privilégiant fiscalement les énergies vertes qui s’intègrent le plus harmonieusement au réseau existant de manière à limiter les perturbations. En raison des intermittences de production ...
...gies à présent matures doivent s’intégrer dans une logique de marché –, mais demeure le problème de la gestion d’un réseau électrique qui sera ainsi partagé entre le réseau nucléaire et le réseau délocalisé, girondin et décentralisé des énergies vertes. Pour le résoudre tout en conservant l’objectif très ambitieux que vous venez d’adopter, nous proposons de développer principalement les énergies renouvelables non électriques, ce qui signifie que l’État met le turbo sur la biomasse et la géothermie en essayant de développer ces énergies vertes renouvelables. Il ne s’agit pas de s’interdire de réfléchir sur l’éolien et le photovoltaïque, mais de donner la priorité à la biomasse et la géothermie. Tel est le sens de l’amendement.
...nsible, tant nous la savons attachée à la pérennité du système énergétique français, auquel le président Brottes tient pour sa part plus qu’à la prunelle de ses yeux. Je partage avec la ministre – nous en avons longuement débattu en commission et ici même – l’idée que nous pouvons à la fois respecter le modèle énergétique français, celui de 1946, et parier sur nos territoires, et que les énergies renouvelables passeront en partie par la confiance que la représentation nationale saura mettre dans ses territoires. Or en rappelant qu’une partie des énergies renouvelables ne sont pas nécessairement électriques, cet amendement fait confiance aux territoires et envoie le signal – notamment à travers le biogaz – qu’une partie de la solution du mix énergétique passera au plus près des territoires – pour évite...
Ce n’est donc pas à vous que j’apprendrai que nous sommes un peu courts au niveau des unités solaires… Nous voulons préserver un équilibre entre le modèle qui a fait notre force et la production d’une part des énergies renouvelables au plus près des consommateurs. Lorsque nous parlons des énergies circulaires, ou de faire confiance aux territoires, nous sommes au coeur de cette problématique ; lorsque vous défendez le modèle des entreprises locales de distribution, les ELD, madame la ministre, nous sommes au coeur de cette problématique. C’est aussi l’esprit de cet amendement, sur lequel nous pouvons nous retrouver. Je siè...
Cet amendement a pour objet d’inscrire dans la loi que 40 % de la production électrique devra émaner de l’énergie renouvelable.
Depuis le début de nos débats, nous avons beaucoup parlé d’électricité et des gaz à effet de serre. Il me semble que nous avons insuffisamment porté notre attention sur un point : la chaleur renouvelable. Nous proposons donc d’ajouter après l’alinéa 27 une mention toute particulière à ce domaine énergétique, sur lequel nous allons devoir porter nos efforts. L’objectif global de 32 % d’énergie renouvelable doit être complété par des objectifs ciblés à des grands domaines afin de donner un signal fort aux porteurs de projets actuels. Il est précisé dans l’exposé des motifs du présent projet de lo...
Madame la ministre, je crains le pire quant à nos attentes en termes d’objectifs, s’agissant de déterminer la part d’énergies renouvelables dans le cadre du mix énergétique. Dans l’étude d’impact du projet de loi, il est précisé : « la part du nucléaire est ramenée à 50 % à l’horizon 2025, la part des énergies renouvelables atteint 40 % de la production d’électricité à l’horizon 2030. » Il est en outre établi dans l’exposé des motifs que les énergies éolienne, solaire et hydraulique doivent fournir 27 % de notre électricité en 202...
...ncés en la matière. Mais à un moment donné, s’est posée non plus la question de l’investissement, mais celle du coût du travail. En l’occurrence, si les Chinois sont aussi forts, même avec une qualité inférieure aux produits européens, c’est que l’on ne peut pas lutter contre la concurrence d’une main-d’oeuvre à bas coûts. N’attribuons pas notre moindre compétitivité dans le domaine des énergies renouvelables uniquement à la puissance du nucléaire en France. En tout cas, dans le domaine du photovoltaïque, tel n’est pas le cas. La seule et vraie question, je le répète, est la suivante : pourquoi 2025 ? Pourquoi révolutionner la face énergétique de ce pays en moins de dix ans ? Que va devenir la centaine de milliers d’ouvriers et d’ingénieurs du nucléaire ?
Nous convenons évidemment de la nécessité de développer les énergies renouvelables – c’est incontestable –, mais, dans le même temps, nous considérons qu’il est impossible de se fixer un objectif artificiel de délai et de volume de réduction de la part de l’énergie nucléaire. En effet, pour l’heure, nous ne savons par encore quels seront les résultats de la recherche sur le stockage de l’énergie. De la même façon, nous ne savons pas quel sera le développement des énergies ren...