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... la République se mettent à indiquer aux plus hautes autorités religieuses ce qui figure dans leurs livres sacrés, il ne s’agit plus d’une république laïque. Nous n’avons pas à nous en mêler : cela relève de la sphère privée, et il appartient donc aux responsables religieux concernés de préciser ce qui est casher ou halal. Le second sujet a notamment été abordé par Mme Gaillard : il concerne les abattoirs qui, pour des raisons économiques, ne pratiquent que l’abattage rituel. C’est leur problème ! Pourquoi les abattoirs ne généralisent-ils pas l’étourdissement, alors qu’ils pourraient le faire ? Parce qu’il est plus rentable pour eux, de vendre une viande halal ou casher. Enfin, que deviendrait la filière agricole française si la production de viande casher et halal était compromise par les dis...
En matière de souffrance animale, les vrais sujets sont celui des femelles gestantes et, en partie du moins, de l’abattage rituel. C’est pourquoi je regrette que nous ayons focalisé notre attention sur une question aussi secondaire que l’installation de caméras dans les abattoirs. Je note au passage l’absence dans l’hémicycle de nos collègues du Front national : alors que nous les entendons bien souvent tenir des propos abrupts ou polémiques sur ce sujet, ils ne participent pas au débat.
C’était le cas, hier, de l’abattoir Tilly-Sabco, dont l’activité, vous le savez, monsieur le ministre, s’est arrêtée, ce que nous regrettons tous. Enfin, deux difficultés se présentent. Premièrement, le culte musulman n’est pas organisé comme le culte catholique. Il n’a ni hiérarchie, ni règle unique, mais autant de règles que de mosquées.
Les responsables des abattoirs nous indiquent donc qu’ils reçoivent un représentant tantôt de la mosquée de Paris, tantôt de celle d’Évry ou de Lyon, chacun demandant de respecter des règles distinctes, plus ou moins exigeantes. Comment s’y retrouver ? Le Conseil français du culte musulman, qui prétend se faire le représentant de cette religion, est resté muet sur le sujet. Nous aurions pu au moins recevoir une règle, définie...
Cet amendement, dont le contenu est proche de celui déposé par mon confrère Lamblin, vise à proposer une formation complémentaire aux salariés des abattoirs. Les travaux de la commission d’enquête ont en effet révélé l’insuffisance de la formation qui leur est actuellement demandée : les agents, malheureusement, n’ont pas exemple par reçu d’informations sur la souffrance animale et sur d’autres sujets similaires. Cet amendement vise donc à faire en sorte que les agents opérant la mise à mort disposent d’un niveau de compétence approprié.
Je regrette que nous n’ayons pas pu avancer sur le problème posé par l’abattage rituel. Nous avions une occasion de le faire dans une ambiance constructive et consensuelle ; de telles conditions ne se retrouveront peut-être pas avant longtemps. J’en viens à l’amendement, qui répond, lui aussi, au souci d’améliorer le niveau de formation des ouvriers qui travaillent dans les abattoirs. Ces personnels doivent en effet mettre à jour leurs compétences en fonction de l’évolution des connaissance. S’il existe des gestes répétitifs, c’est bien ceux pratiqués par ces ouvriers ! Or la répétition, au millimètre près, du même geste pendant des années peut avoir des conséquences néfastes sur la qualité du travail, voire contribuer au développement de troubles musculo-squelettiques. Pou...
...osition de loi dont nous discutons aujourd’hui ne contient aucune disposition en ce sens. J’ai conscience que la demande de rapport est un procédé rebattu, mais il me paraît important d’évaluer l’offre existante en matière de formation, qu’elle soit initiale ou continue, et de formuler des propositions pour l’améliorer. Un tel travail aurait un sens et ne pourrait que bénéficier aux salariés des abattoirs et donc, indirectement, au bien-être animal. C’est donc une démarche gagnant-gagnant qu’il s’agit de mettre en place. Je compte sur vous, monsieur le ministre, pour nous donner satisfaction.
C’est un sujet très sensible que celui du respect de l’animal, principalement pour ce qui nous préoccupe ce soir, à savoir le respect de l’animal en abattoir, sujet qui affecte toute la filière de l’élevage. Puisque nous arrivons au terme de l’examen de ce texte, je voudrais en quelques secondes expliquer pourquoi je m’abstiendrai de le voter. Lorsque vous êtes citoyen et député d’une circonscription où l’agriculture et la filière agroalimentaire sont très présentes et que vous avez vécu, pendant toute une législature, des fermetures d’abattoirs ou d...
... positions sont diverses, ce qui est tout à fait respectable. Nous sommes attachés à la liberté de vote. Je salue l’engagement de mes collègues, notamment celui de M. Lamblin qui, à titre professionnel et personnel, connaît ces questions. Cependant, en leur nom, des membres de notre groupe s’opposeront au texte. Qu’en restera-t-il, en effet, sinon que l’on contrôlera un peu plus les ouvriers des abattoirs ? Eux qui étaient déjà contrôlés par les services vétérinaires, ils seront désormais tracés, suivis en permanence, ce qui traduit un manque de confiance, voire une défiance. De plus, comme tout ne marchera pas toujours parfaitement, par exemple parce qu’on n’aura pas filmé tel ou tel moment de l’abattage, ces dispositions finiront par créer des difficultés pour nos secteurs économiques. Nous t...
...e reconnaissance de la sensibilité des animaux. Bien sûr, beaucoup d’autres problèmes sont posés à notre société, à notre monde, à notre pays, mais cela vaut la peine de toucher à ces questions. Nous ne remettons en cause ni l’industrie de la viande ni l’industrie agroalimentaire, en dépit du rôle de porte-voix joué par certains députés. C’est déjà une avancée, je l’ai dit, qu’on procède dans les abattoirs de manière un peu plus humaine.