Interventions sur "égalité"

120 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEdith Gueugneau :

Ce n'est pas l'esprit de ce projet de loi, qui, en assurant l'égalité des droits, se préoccupe, lui, des familles et des enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

...ême résultat. Car vous ne nous empêcherez pas de continuer à penser que le mariage est une institution qui permet à un homme et à une femme de se lier pour avoir des enfants et créer une famille. Pendant des semaines, nous avons entendu la revendication du droit à l'enfant qui viendrait primer sur le droit des enfants. C'est un problème qui nous préoccupe. Voilà que, par le biais d'une prétendue égalité, on veut de façon artificielle organiser la famille de demain à travers la PMA pour deux femmes, et la GPA c'est inévitable pour deux hommes. Vous nous dites que c'est une promesse du candidat François Hollande. C'est faux ! Si c'était, on l'a compris, une promesse de premier tour, j'ai ici la profession de foi du candidat

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

...ères, chez nos voisins espagnols et belges, pour voir que ce changement s'enracine avec force, là où il s'est produit. Ainsi, en Espagne, moins de dix ans après l'adoption de la loi, le mariage pour tous est largement admis et personne ne songerait à le remettre en cause. Notre pays est la patrie des droits de l'homme : il est reconnu dans le monde pour son action en faveur de la liberté et de l'égalité. La loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, dont nous débattons ce soir, s'inscrit dans cette grande oeuvre collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

Ce projet incarne la société que nous voulons : une société pacifiée, égalitaire et tolérante. En adoptant ce projet de loi du mariage pour tous, nous écrivons, mes chers collègues, une page de plus dans la conquête de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Hurel :

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, madame la ministre, mesdames et messieurs les députés, chers collègues, voilà quatorze ans se déroulait dans ce même hémicycle l'un des premiers grands débats en faveur de l'égalité de tous les couples. En 2013, nous voulons plus. Nous voulons l'égalité totale des droits. Nous voulons une loi civique, laïque et républicaine qui renforce nos institutions. Nous voulons une loi qui prenne en compte les mutations de la société, une loi de respect et de tolérance qui reconnaît et protège chacun de ses concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Hurel :

Les valeurs universelles qui nous guident : le progrès et la justice. Notre credo : la défense de notre République et de ses principes fondamentaux. Notre boussole : l'égalité. Ce texte incarne des valeurs fondamentales auxquelles notre pays est attaché : l'égalité des droits pour tous les couples, pour toutes les familles ; la liberté de se choisir, de s'aimer, de vivre ensemble ; la fraternité et l'ouverture à l'autre. Ce texte ne détruit rien, mais il ouvre de nouveaux droits qui permettront à tous nos concitoyens d'être protégés. L'histoire se répète, car la gau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Hurel :

... qui étaient dans la rue. Votre réforme ôtait des droits à nos concitoyens, alors que le projet que nous défendons, au contraire, leur en confère de nouveaux. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Or le mariage des couples de même sexe nuit-il au point qu'il faille l'interdire à jamais et renier l'égalité des droits ? Le projet que nous défendons, c'est la reconnaissance de l'ensemble des familles, c'est la fin de nombreuses discriminations homophobes et la fin de nombreuses injustices sociales et juridiques Le projet que nous défendons, c'est l'égalité des genres, l'égalité des couples, l'égalité des familles, l'égalité des droits et la liberté pour tous les enfants de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Hurel :

Réfuter un tel texte, c'est oublier les principes fondamentaux de notre Constitution : la République assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Hurel :

...tion, qui oblige la nation à assurer « à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » ? Notre devoir est donc de prendre en compte et d'accompagner cette diversification des modèles familiaux. Nous garantirons ainsi la stabilité et la sécurité à de nombreuses familles. Vous l'avez compris, ce projet de loi incarne deux valeurs fondamentales de notre République : l'égalité des droits et le droit à une vie de famille. Mesdames et messieurs les députés, la gauche a toujours porté et défendu les avancées de notre société,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Hurel :

Madame la garde des sceaux, je serai à vos côtés pour permettre aux homosexuels de se marier et d'adopter. Soyons fiers, mes chers collègues, de porter ce texte en faveur de l'égalité, de la tolérance et de la liberté. Nous sommes fiers d'être, une fois de plus, du bon côté de l'Histoire ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElisabeth Pochon :

...liation et l'adoption , au rôle d'irresponsables, d'égoïstes ou d'apprentis sorciers. Est-ce à dire que nous, la gauche, aimerions moins les enfants que vous, au point de pouvoir nous imaginer dénués du souci de leur épanouissement ? Nous serions suspects de n'avoir en tête que la satisfaction d'une minorité homosexuelle, sans mesurer les conséquences de notre engagement à les faire accéder à l'égalité des droits en matière de mariage et d'adoption. Mais de quels enfants parlons-nous ? Parlons de ceux qui sont déjà nés, enfants biologiques ou adoptés, qui vivent déjà au sein d'un couple homosexuel et qui reconnaissent comme parents ceux qui s'occupent d'eux et qui les aiment au quotidien, mais dont l'un d'entre eux au moins n'a aucun droit reconnu sur lui, notamment en cas de séparation ou de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElisabeth Pochon :

...ts divers ? Il faut une telle détermination pour un projet d'adoption qu'on peut penser que tous ces couples hétérosexuels ou homosexuels ont de grandes ressources pour accompagner les enfants vers l'âge adulte. L'adoption n'est pas une affaire de marché d'offre et de la demande mettant en compétition des couples en fonction de leur orientation sexuelle, mais une affaire de parents sur un pied d'égalité. Jamais les couples de même sexe souhaitant adopter n'ont eu l'intention malsaine de faire croire à un enfant qu'on pouvait naître biologiquement de deux mamans ou de deux papas, mais seulement qu'on pouvait grandir entre deux papas et deux mamans. Craignez-vous que l'orientation sexuelle des enfants soit orientée ? Mais les homosexuels sont tous enfants d'hétérosexuels. Certes, il est normal de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...ingt ans, on la cachait encore. Aujourd'hui, on assume plutôt sereinement son homosexualité en France. Il y a dans les sociétés modernes, comme dans les océans, de grands courants invisibles, puissants facteurs de transformation sociale, et il appartient donc à la loi d'évoluer. Dès lors oui, je suis favorable à l'union pour tous. Oui, madame la garde des sceaux, je suis comme vous favorable à l'égalité des droits, mais dans la Constitution française, puisque vous l'avez évoquée amplement, je rappelle que l'égalité des droits n'est pas l'uniformité : l'égalité, c'est aussi la différence et la différenciation juridique. À des situations différentes, la loi peut et doit être différente, et dans ce débat, la première question est celle de la définition du mot mariage. Pour de nombreux Français, c'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Nestor Azerot :

Allons-nous vers cette société où l'individualisme hédoniste (Applaudissements sur certains bancs du groupe UMP) remplacera nos vieilles doctrines personnalistes et socialistes fondées sur la solidarité, la liberté et l'égalité ? La famille, pivot de notre société depuis les Constituants et la Révolution française, depuis l'émancipation de 1848, va-t-elle, au sens littéral du terme, exploser ? Notre responsabilité est grande devant l'Histoire. Moi, homme issu d'un peuple opprimé, réduit en esclavage, où le système social refusait à un homme et à une femme de pouvoir avoir un enfant et se marier légitimement, où le ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylviane Alaux :

...s bien que nous sommes nombreux dans cet hémicycle, à gauche comme à droite, à être aux prises avec cette réalité, je rappelle que notre rôle n'est pas de ménager des conceptions intimes ancrées dans des théories des civilisations aux allures scientifiques contestables ou encore dans des certitudes cultuelles. Notre rôle de législateur est de forger le droit français dans un souci de justice et d'égalité. S'unir solennellement à la mairie est un pas. La République ne peut priver quiconque de ce droit. La possibilité d'adopter induite par le mariage est brandie comme le signe d'une déchéance de notre société ou le présage d'une aventure dangereuse pour l'enfant. Pourtant, éduquer des enfants, donner de l'amour, transmettre un savoir, partager les nourritures intellectuelles acquises au cours d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylviane Alaux :

Dès lors, en vertu du principe que j'ai posé ici, les homosexuels ne sont pas moins aptes à faire famille que les moralistes qui prétendent en avoir la science. Ce texte est un symbole républicain. Il dérange en affirmant une liberté, en restaurant l'égalité devant un droit, en convoquant notre sens de la fraternité. Et la France n'est pas en avance sur le sujet. Il est temps que la représentation nationale s'honore en adoptant ce texte qui incarne les grandes valeurs de notre devise républicaine : la liberté, l'égalité et la fraternité précisément. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Hier comme aujourd'hui, force est de constater la permanence des clivages entre ceux qui veulent faire vivre la belle promesse républicaine de l'égalité et ceux pour qui il est insupportable de donner les mêmes droits à tous les couples. Je veux témoigner ici même de la sollicitation pressante dont j'avais déjà fait l'objet, en 1998, pour fermer le PACS aux couples hétérosexuels et en faire un statut spécifique réservé aux seuls couples homosexuels. C'est la même logique qui est à l'oeuvre en 2013, tant les ennemis du PACS d'hier sont les ennemis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

...encore. En ce sens, ouvrir le mariage civil aux couples de même sexe, c'est ouvrir un nouveau territoire de liberté, c'est donner la liberté aux couples homosexuels de se marier ou de ne pas se marier, c'est accorder cette liberté de choix à tous les couples sans distinctions. Ouvrir le mariage aux couples de même sexe, c'est aussi une nouvelle étape vers la reconnaissance pleine et entière de l'égalité entre homosexuels et hétérosexuels. Valeur universelle, valeur cardinale de notre république, l'égalité, cet idéal démocratique, sortira renforcée par le vote de ce projet de loi et, avec elle, c'est toute la République qui n'en sera que plus forte !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

En mairie, une célébration civile permettra à deux femmes ou à deux hommes de sceller leur amour devant leurs familles, leurs proches et surtout, peut-être plus encore, devant la République. Ce sera une reconnaissance tout autant sociale que symbolique, une avancée capitale en termes d'égalité. Qui plus est, ce texte ouvrira aux couples homosexuels l'accès à un contrat assorti de droits et de devoirs, leur assurant une protection plus forte et de plus grandes responsabilités entre membres solidaires du couple, sans que cela modifie le contrat liant les couples hétérosexuels.