Interventions sur "primaire"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...élivrée aux futurs enseignants, dans le cadre des écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Elle replace les élèves au coeur de toutes les priorités, en tenant compte de leurs spécificités, par le renforcement des mesures d'accompagnement des élèves en grande difficulté ou en situation de handicap. Elle est un pari pour l'avenir, en portant toute l'attention à la petite enfance et au primaire, pour consolider les premiers acquis et préparer les jeunes à la poursuite de leur scolarisation. Elle pense à mieux articuler la sortie du primaire et l'entrée au collège, pour accompagner nos élèves dans le franchissement de ces étapes. Elle réaffirme le principe du collège unique pour garantir l'acquisition d'un certain nombre de connaissances et de compétences indispensables avant l'orienta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

...e entretient un rapport étroit avec son école, un rapport souvent passionné tant l'école joue un rôle majeur dans la formation citoyenne de chaque enfant. En conduisant la refondation de l'école, nous renouons avec l'identité républicaine de la France. Votre projet de loi, monsieur le ministre, répond à de multiples besoins pour retrouver le chemin de l'égalité et de la réussite : la priorité au primaire, la lutte contre le décrochage scolaire, le dispositif « plus de maîtres que de classes », des investissements lourds pour l'école numérique dans les zones rurales, le rétablissement d'une véritable formation initiale des enseignants. L'ancienne majorité avait sabordé un point essentiel de la réussite de l'école de la république : la formation de ses maîtres. Peut-on citer un seul métier que l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

...érent, le projet de refondation pour l'école renouvelle profondément la réflexion sur l'aggravation continue des inégalités scolaires, écho des inégalités croissantes dans le pays. Il programme enfin la mise en oeuvre courageuse et inédite de dispositions de principe restées jusqu'ici lettre morte, vieux serpents de mer de l'éducation nationale, toujours invoquées mais jamais appliquées. Dans le primaire, il s'agit de la réforme des rythmes scolaires, de l'atténuation de la rupture école-collège et du renforcement de la scolarisation à deux ans. Dans le secondaire, le projet de loi tire les leçons de l'expérience et institue des mécanismes permettant de redéfinir le socle commun, l'évaluation au brevet des collèges ainsi que le niveau de diplôme minimal obligatoire pour toute sortie du système éd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Nachury :

...u professorat et de l'éducation, de l'adaptation au numérique, mais on ne dit rien de cette profonde mutation. Le métier d'enseigner a changé ; le bon cours ne suffit plus, il faut aider les élèves à réussir. Le métier d'enseigner change sur sa durée de trente-cinq ans : il faut donc de la formation continue, de l'évaluation, de l'accompagnement des enseignants. Cette loi affirme l'importance du primaire mais, sur le statut de l'école primaire, sur celui du directeur d'école, sur l'articulation locale entre les différents acteurs, dont les collectivités territoriales, sur l'évolution vers un pilotage local, garantie de l'adaptation aux besoins : rien ou peu de chose. Pour toutes ces raisons, je voterai contre ce texte. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Le Roch :

...orté l'école, d'une école amoindrie dans ses budgets, asséchée dans ses recrutements, affaiblie dans ses prérogatives, d'une école dans la difficulté pour assumer les missions qui lui ont été confiées. De fait, 70 000 emplois ont été supprimés entre 2007 et 2012. La formation des enseignants a été balayée. La France a l'un des plus faibles taux d'encadrement des pays de l'OCDE pour les élèves du primaire, secteur où les dépenses cumulées sont inférieures de 30 % à la moyenne de ces pays. Avec quelles conséquences ? Pour quel résultat ? D'abord, une chute vertigineuse du taux de scolarisation des enfants de moins de trois ans, tombée à 11,6 % en 2011 contre 34 % en 2001, renforçant ainsi les inégalités sociales et territoriales. Ensuite, un effondrement des recrutements des personnels d'éducation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Le Roch :

...rme des rythmes scolaires a été engagée, qui sera mise en oeuvre dès cette année ou, au plus tard, en 2014. Le projet de loi que vous proposez, monsieur le ministre, prolonge et développe cet effort en remplissant un double objectif : élever le niveau de connaissances des élèves et le niveau de compétences des enseignants, et réduire les inégalités. Il réaffirme également la priorité accordée au primaire et à la formation des enseignants. À l'échelle du mandat, ce sont 60 000 emplois nouveaux qui soutiendront la refondation de l'école. Dans ce projet de loi, vous vous engagez à ce que les deux tiers des 21 000 postes d'enseignants titulaires créés pendant le quinquennat soient destinés aux écoles primaires et que, parmi ceux-ci, 3 000 soient consacrés à l'enjeu de la scolarisation précoce, soit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

... depuis 1989 le Parlement à s'intéresser de près au devenir de notre école. Quelle est la situation actuelle ? S'il est vrai que de nombreux établissements scolaires fonctionnent bien dans notre pays, rappelons-le, chacun s'accorde pourtant à reconnaître une double dégradation à notre système éducatif. Tout d'abord, la panne du progrès scolaire, mesuré par le taux impressionnant d'échec dans le primaire taux d'échec que le collège répercute sans d'ailleurs l'amplifier. C'est pourquoi vous avez pleinement raison, monsieur le ministre, de concentrer des moyens supplémentaires sur l'école primaire, qui est bien le maillon faible, ainsi que sur l'accueil des enfants dès l'âge de deux ans en maternelle, une initiative qui mérite d'être saluée. De surcroît, l'école est aussi et simultanément attein...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse :

Aujourd'hui, l'enseignant je l'ai été moi aussi durant des années voit que son savoir-faire est remis en question parce que, en face de lui, il a des élèves qui en savent autant voire plus dans ce domaine. La question des manuels est, elle aussi, fondamentale puisque la manière dont ces ouvrages s'élaborent dans l'enseignement supérieur et dans la recherche, et demain dans le primaire, est en plein changement. Nous avons toutes ces questions devant nous, et si à un moment ou un autre, il n'y a pas une prise de conscience s'agissant de la transition numérique et pédagogique, nous échouerons, nous continuerons à perdre des positions dans les classements internationaux et dans le domaine du numérique. Pour pouvoir faire bouger les choses, il faut une volonté politique : nous l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

...t votre aptitude à compliquer les choses : pourquoi créer deux nouvelles instances à la place d'un seul organisme qui a pourtant fait ses preuves ? Nous avons voulu, sous l'ancienne législature, que la morale retrouve sa place à l'école, notamment avec le retour des maximes, des sentences et des adages. Ainsi, je suis plutôt favorable à l'introduction d'un enseignement moral et civique à l'école primaire et au lycée. Mais je m'étonne que vous n'ayez pas cru bon d'attendre le rapport de M. Bergounioux, de M. Schwartz et de Mme Loeffel que vous avez pourtant missionnés pour réfléchir sur la teneur de cet enseignement. Animé par un anti-sarkozysme primaire,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre :

...en longtemps, faire l'objet de l'attention des gouvernements précédents ; je pense notamment à la question des rythmes scolaires. Il était nécessaire, en effet, de revoir l'aménagement du temps scolaire, aujourd'hui inadapté à la réussite des élèves. Tous les spécialistes des rythmes scolaires ont montré, l'académie de médecine en tête, que le temps utile d'apprentissage pour un enfant à l'école primaire est limité à quatre ou cinq heures par jour. Le temps d'enseignement actuel, à savoir six heures et parfois même six heures trente en raison de l'aide personnalisée, est inadapté ; il est source de fatigue donc d'échec. La semaine de quatre jours et demi permettra d'alléger la journée des enfants, de lier davantage les différents temps de la journée et de créer de meilleures conditions d'appren...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Olivier :

...aire des enfants : 18 % des élèves issus de classes sociales défavorisées obtiennent un bac général, contre 78 % de ceux issus de classes sociales favorisées. Redonner les moyens à l'école, c'est permettre à chacune et à chacun d'avoir le choix pour son emploi, pour son engagement dans la vie de la cité, quels que soient son origine territoriale, son patronyme ou son sexe. La priorité donnée au primaire et le renforcement des moyens dans les écoles des quartiers populaires répondent à ces objectifs, ainsi que les 3 000 postes créés pour renforcer la scolarisation des enfants de moins de trois ans. Le taux de scolarisation des enfants de deux ans avait chuté, passant de 35 % en 2002 à 15 % en 2010. Or nous savons combien cette année supplémentaire est un levier de réduction des inégalités. Redon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Hanotin :

Le 1er février dernier, 200 classes de primaire n'avaient pas d'enseignant devant elles. C'est cela, être les mieux dotés de France ? Une telle situation est proprement insupportable pour l'école de la République. La loi de refondation de l'école a pour ambition de réduire les inégalités, d'améliorer la réussite scolaire, de diviser par deux le nombre de jeunes sortis sans diplôme du système scolaire. Cette loi va d'abord permettre de répare...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...tre la commission dite « commission Peillon ». De mon point de vue, ce rapport était un peu en arrière de la main. Je ne sais si vous vous rappelez cet échange, mais j'en reste un peu à la même impression en lisant le document que vous nous avez présenté. Pour commencer, je souhaite dire mon accord à titre personnel sur trois points. J'approuve, tout d'abord, la priorité donnée à l'enseignement primaire. Effectivement, si on pouvait, pour une fois, consacrer l'ensemble de nos efforts à l'enseignement primaire et laisser de côté, un peu, les autres degrés, nous progresserions peut-être dans cette entreprise de refondation globale ou, du moins, de rénovation, de réforme de notre système éducatif. Il s'agit, ensuite, de la place que vous accordez à l'enseignement numérique. Bien entendu, personne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

...de la raison et de la foi se posent à l'humanité depuis longtemps. Je comprendrais aussi que vous vouliez réintroduire l'apprentissage des droits et des devoirs de chacun dans l'enseignement, cela me paraîtrait même de bon sens. Mais, je le demande avec le sourire, et j'espère une réponse souriante mais sérieuse de votre part, monsieur le ministre, comment allez-vous traiter, dans l'enseignement primaire, l'interdiction de voler ? Et vous interdirez-vous d'enseigner aux élèves de l'école primaire qu'il est interdit de mentir au motif que, comme l'interdiction du vol, celle du mensonge figure dans le livre de l'Exode et le Décalogue révélé sur le mont Sinaï à Moïse ? La morale laïque que vous préconisez ira-t-elle jusqu'à couper de leurs racines ces enseignements fondamentaux dont l'une des premiè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas :

les parents sont dans le doute. C'est la réalité. Notre ambition est que cette loi de refondation permette aux élèves, surtout dans le primaire, de retrouver le plaisir d'apprendre et de grandir, aux enseignants de retrouver leur vocation, leur envie d'enseigner, leur place fondamentale dans le corps social. Ils sont, en effet, éreintés, déboussolés, fatigués, découragés. Plus que jamais, l'école demeure le creuset de l'inégalité sociale, c'est un ancien travailleur social qui vous le dit. Alors, si la massification de l'école a réussi,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

...opositions très similaires à celles avancées dans le débat qui secoue actuellement le monde de l'éducation. Mais récapitulons. Sur les rythmes scolaires, en 2013 ou en 2014, nous vous suivrons malgré les difficultés, le tricotage que vous imposez aux maires, les coûts induits pour les collectivités territoriales et le casse-tête qu'est, pour chacun, la réorganisation. Sur la primauté donnée au primaire, nous vous suivons également car il s'agit d'une véritable lutte contre l'illettrisme à l'école. C'est, en effet, au primaire que tout commence. C'est là que les savoirs fondamentaux lire, écrire, compter doivent être acquis ; je me permettrai d'insister sur la lecture, en particulier sur la méthode syllabique. Sur l'apport du numérique, je vous suis également même si c'est à titre plus pers...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Belot :

Il s'agit ensuite de moyens, sans lesquels l'éducation ne peut fonctionner. Monsieur le ministre, vous avez mis en oeuvre, dès la rentrée des classes de septembre 2012, les moyens d'urgence dont nos communes, nos écoles, avaient tant besoin pour pouvoir fonctionner dignement. Le projet global que vous présentez a le mérite de commencer par le commencement, c'est-à-dire l'école primaire, à laquelle vous donnez la priorité. Voilà enfin une mesure de bon sens ! Redéfinir les missions de l'école maternelle, réformer les rythmes scolaires en tenant compte des temps de l'enfant : voilà comment prendre à bras-le-corps ce dossier essentiel, par des mesures très justes. Bien évidemment, toutes les questions d'avenir seront abordées, comme celle des écoles supérieures du professorat et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Martinel :

...ndamentale, car elle a modifié le fonctionnement du système éducatif français. Jusque-là, seules les écoles normales, créées en 1833, dispensaient une formation spécifique aux instituteurs et aux institutrices. Lionel Jospin est ainsi à l'origine de la création des Instituts universitaires de la formation des maîtres, chargés d'assurer une formation initiale et continue à tous les enseignants du primaire et du secondaire et de leur donner une culture professionnelle commune. De 2005 à 2012, ces instituts ont fait l'objet d'un travail de sape, au prétexte d'une dégradation du niveau scolaire des élèves et d'un pédagogisme abusif. Pour les contrer, la mastérisation a été instaurée à grand fracas en revendiquant l'excellence universitaire qui ferait défaut aux candidats aux concours. En fait, cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLucette Lousteau :

...tribueront à leur formation, à l'éveil de leurs aptitudes, à la formation de leur esprit critique. Elles seront aussi une manière de lutter contre les inégalités sociales et territoriales qui rendent, aujourd'hui, inaccessibles à bon nombre d'enfants des activités qui devraient concourir à leur épanouissement. La refondation de l'école de la République s'appuie sur la priorité accordée à l'école primaire. C'est là que les inégalités apparaissent, s'installent, se creusent. C'est dès ce moment des apprentissages qu'il faut agir et lutter contre ces inégalités. Tel est l'objet de ce texte. Dans le même esprit, il faut renforcer l'accueil précoce des enfants à l'école maternelle. Ce modèle que l'on nous a si souvent envié, préservons-le, renforçons-le ! L'école maternelle permet aux enfants d'acqué...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Monsieur le ministre, vous avez érigé votre loi sur la refondation de l'école en priorité de la nation. Je ne peux qu'approuver la priorité donnée au primaire et à la nécessité que tous les élèves maîtrisent les compétences de base en français et en mathématiques en fin de CE1 et les compétences fondamentales du socle commun en fin de primaire. Dans ce domaine, nous ne pouvons que déplorer l'échec de l'école son plus grand échec et il pèse lourd sur la cohésion sociale de notre pays.