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Cet amendement porte sur l'alinéa 37, relatif aux enseignants qui seront affectés dans les écoles supérieures créées par la loi. La principale critique que les stagiaires formulaient à l'égard des anciens IUFM, c'était qu'un certain nombre d'enseignants y étaient très en retrait c'est le moins que l'on puisse dire par rapport à la pratique professionnelle. Beaucoup de stagiaires auraient préféré que leurs enseignants aient encore un lien direct avec l'enseignement. C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'a été mis en place le tutorat : dans la perspective de la masterisation, il y avait bien la volonté de renforcer le lien entre la pratique et la transmission du savoir. À l'heure actuelle, nous avons un exemple de bonne pratique dans notre système un...
La proposition de Mme Genevard m'amène à la réflexion suivante : vous approuvez par avance la création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation, qui permettra aux maîtres d'être mieux formés, de recevoir une formation pédagogique et professionnelle pour mieux enseigner. La question n'est pas de savoir si on cite « l'effet-maître » dans un texte de loi, mais si les maîtres auront les capacités nécessaires, la formation nécessaire pour assurer leur mission dans les meilleures conditions. C'est l'objectif de ce texte et je regrette que, depuis trois ans, cette question de la formation des maîtres n'ait pas été prise en compte : on s'est conte...
Je viens de relire l'article 49 : vous avez partiellement raison, monsieur le rapporteur. Le dispositif instauré prévoit en effet des allers et retours entre une pratique professionnelle et la formation. Néanmoins, l'amendement que je propose vise à indiquer que l'une des voies possibles serait justement le recours à l'apprentissage. J'ai été très sensible hier à l'argument développé par notre collègue Marie-George Buffet : elle a notamment dit qu'il fallait éviter les orientations par l'échec, et valoriser au contraire une approche par les métiers. Dans cette optique, il me sem...
...taire, qui doit être aussi ouvert que possible sur son environnement. Aujourd'hui, la situation est sans commune mesure avec celle qui existait il y a plusieurs décennies : au cours des cinquante dernières années, de plus en plus de jeunes sont entrés à l'Université, passant de 300 000 dans les années 1960 à 2,4 millions. Par conséquent, l'un des objectifs majeurs pour ces jeunes est l'insertion professionnelle. C'est pourquoi cette question du monde du travail et de l'entreprise la dimension économique doit avoir ici toute sa place. Les écoles doivent prendre en charge cette dimension, sous peine de mettre à mal l'efficacité du lien entre les entreprises et les écoles intégrées à l'Université. Ce sujet mérite une attention particulière, d'autant que l'examen des statuts inscrits dans la loi sur l'...
Cet amendement a pour objet de s'assurer de l'existence d'un bon équilibre entre formations professionnelle et disciplinaire. J'ai cru comprendre que, sous la précédente majorité, des maquettes du concours de recrutement qu'est le CAPES comportaient seulement un quart d'épreuves disciplinaires. J'aimerais m'assurer que tel ne sera pas le schéma que vous retiendrez. « L'effet-maître », solécisme intéressant si ardemment défendu par certains de nos collègues, ne gagnerait pas à un mauvais équilibre entr...
Je vous remercie de nous donner ces assurances que je prends comme un engagement à ce que la maîtrise professionnelle ne représente pas les trois quarts de l'évaluation lors des concours et la maîtrise disciplinaire un quart. Dans ces conditions, je retire mon amendement. (L'amendement n°1319 est retiré.)
Par cet amendement, je propose d'ajouter le mot « personnelles » après le mot « professionnelles ». Il n'existe pas de domaine professionnel où, lorsque l'on est confronté à une situation de recrutement, l'on ne s'interroge pas sur l'adéquation entre la personne et le poste proposé. Aussi, je propose que l'appréciation des qualités professionnelles soit accompagnée de l'évaluation de l'aptitude personnelle à remplir une fonction d'enseignement.
Défavorable, parce que ce sont évidemment les qualités professionnelles qui sont essentielles. Ajouter les qualités personnelles, pardonnez-moi de le dire peut-être un peu sèchement, mais c'est la porte ouverte à n'importe quoi.
Je voulais intervenir sur les qualités personnelles, qu'il me semble inhabituel de pouvoir apprécier lors d'un recrutement en même temps que les qualités professionnelles correspondant à un métier. Lorsqu'on rencontre un étudiant en entretien, quelqu'un qui a réussi un concours, il est bien difficile de définir ses qualités personnelles. Une telle évaluation dépend de l'appréciation de chacun, sans compter que certaines qualités personnelles se révéleront à l'exercice du métier. S'agissant de la parité, M. Marc pose un faux problème.
Ma chère collègue, bien évidemment, dans un contexte où l'on a supprimé la formation professionnelle, on peut entendre ce que vous dites : nous sommes devant des hommes et des femmes qui possèdent un haut niveau universitaire mais auxquels on n'a pas dispensé de formation professionnelle. On peut donc s'interroger sur leur capacité à être devant une classe. À partir du moment où l'on rétablit une formation professionnelle
Ce n'est pas n'importe quoi. D'ailleurs, nous sommes plusieurs à prendre la parole sur cette question des qualités professionnelles et personnelles des candidats, parce que chacun reconnaît que c'est important. Je suis d'accord avec vous sur le fait que des qualités peuvent tout à fait se révéler au fur et à mesure des années. Mais il existe aussi des cas, et vous en avez certainement rencontré en tant qu'enseignant ou parent d'élève, où l'on entend dire : cet enseignant est excellent dans sa matière mais il n'arrive pas à ...
Il y a un énorme travail à faire. Cet amendement est intéressant parce qu'il fait prendre conscience à la représentation nationale qu'il y a là un vrai sujet. Dans toute vie professionnelle et les enseignants ont un très beau métier on parle du savoir, qu'ils ont, du savoir-faire, qu'ils exercent, mais aussi du savoir-être, qui est essentiel dans la transmission. C'est dommage que vous ne votiez pas pour cet amendement qui est extrêmement intéressant.
Nous avons parlé de formation et nous allons continuer à en parler. Les qualités personnelles d'un enseignant je l'ai été moi-même dépendent d'abord de sa formation professionnelle. J'ai été sensible à la proposition de Mme Bechtel tout à l'heure : il est très important, et M. le ministre a donné des assurances en ce sens, qu'il y ait un équilibre entre la formation universitaire et la formation professionnelle. C'est à partir de là que l'on forgera vraiment les qualités personnelles, et donc professionnelles des enseignants un bon enseignant, c'est l'ensemble des deux. ...
...nt du mal à transmettre leur savoir. Mais c'est justement la raison pour laquelle sont créées les écoles supérieures du professorat et de l'éducation ! Elles doivent aussi former les enseignants à leur futur métier, faire en sorte qu'ils deviennent capables de transmettre leur savoir. Finalement, je prends cet amendement d'abord comme la reconnaissance de la nécessité de rétablir cette formation professionnelle, ou pédagogique. Avec les ESPE, après l'obtention du concours, les futurs enseignants seront stagiaires pendant un an. Ils auront l'occasion d'être évalués, accompagnés et à la fin, ils seront titularisés ou non. Pendant toute cette année, on mesurera leurs capacités professionnelles. Car c'est bien cela qu'il faut mesurer : sont-ils en capacité d'exercer leur métier ? Il s'agit de capacités pro...
La capacité, la qualité professionnelle d'un enseignant comprennent à la fois le savoir connaissances disciplinaires , le savoir-faire capacité de transmettre , et éventuellement peut-être, mais cela me paraît très subjectif, quelques qualités personnelles.
Mais vous ne pouvez pas poser d'un côté la capacité et la qualité professionnelle et de l'autre l'aptitude personnelle ! C'est une méconnaissance totale du métier d'enseignant. (L'amendement n° 1139 n'est pas adopté.)
Je tiens à le dire : je suis, au contraire, favorable à une certaine autonomie de ces écoles. J'ai déjà pu voir comment les choses pouvaient se passer lors du rattachement des IUFM aux universités. La culture de l'université en France n'est pas forcément une culture professionnelle, ni professionnalisante.
L'alinéa 10 du rapport annexé commence par la phrase suivante : « Trop de jeunes sortent du système scolaire sans qualification. », puis un certain nombre de données viennent à l'appui de cette thèse. Nous souhaitons mettre l'accent sur la question de la qualification et sur sa raison d'être. La qualification prend tout son sens si elle est mise en perspective avec l'insertion professionnelle. D'ailleurs, lorsque l'on interroge les familles sur la politique éducative, l'on s'aperçoit que leur préoccupation principale est que l'école puisse contribuer à préparer nos jeunes à leur insertion professionnelle. Dans cette optique, et par souci de cohérence, cet amendement vise à compléter l'alinéa 10 par la phrase suivante : « Notre système éducatif doit se préoccuper de l'insertion profes...
Là non plus, personne ne niera l'importance de l'insertion professionnelle comme objectif du système éducatif. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, à l'alinéa 185 du rapport annexé, il est écrit que « la réussite du parcours scolaire et de l'insertion dans la vie professionnelle dépendent notamment d'une orientation choisie par les élèves et leurs parents et de leur bonne information en la matière. » Il est bien noté que l'insertion professionnelle est l'une des pr...
Le Gouvernement a fait une partie du chemin, en reconnaissant que l'insertion professionnelle était une question essentielle, sans toutefois mesurer l'importance qu'il y a, selon moi, à la mentionner à l'alinéa 10. J'ai expliqué que, puisque cet alinéa commençait par évoquer la qualification, il semblait important de mettre celle-ci en perspective avec l'insertion professionnelle. Il y a là un effet miroir. La « qualification » n'existe pas en tant que telle. Dans le cadre d'une politiqu...