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...eil des enfants de moins de trois ans dans les meilleures conditions et améliorer la réussite de tous les élèves dans les écoles primaires, en particulier au cours préparatoire. Je tiens à insister tout particulièrement sur le développement de l'accueil en école maternelle des enfants de moins de trois ans, car il s'agit d'un aspect essentiel de la priorité donnée au primaire dans le cadre de la refondation de l'école. En effet, la scolarisation d'un enfant avant ses trois ans est une immense chance pour lui et sa famille, lorsqu'elle correspond à ses besoins et se déroule dans des conditions adaptées. Or ces conditions sont garanties par le projet de loi, et précisément par son article 5, qui définit parfaitement les choses. Cette profonde refondation prendra du temps, mais cette première étape es...
Mais ni vous, monsieur le ministre, ni nous, ne sommes les premiers à l'espérer. Il nous revient tous en mémoire les réformes qui ont marqué l'histoire de la Ve République : toutes portaient une part d'espérance. C'est la raison pour laquelle le terme de « refondation », qui renvoie aux fondateurs de l'école républicaine, nous aurions préféré que vous en fassiez l'économie, d'abord parce que c'est dans l'air du temps ; ensuite par esprit républicain, celui-là même qui relie les gouvernants de notre pays dans une certaine continuité, celle de l'État ; et peut-être, enfin, par humilité. Le terme de « refondation » est une imprudence et une impudence ; il me rap...
... n'arrivons pas, dans les zones prioritaires, à pourvoir les postes vacants ? Voilà toutes les questions qui relèvent, entre autres, de la gestion des enseignants, et sur lesquels il aurait fallu véritablement s'interroger. La deuxième pierre d'achoppement, c'est la disparition de la loi du socle de compétences et de connaissances. C'est une régression formidable, qui fait la démonstration d'une refondation sans socle. Ce socle figurait dans la loi, il en a disparu et sera fixé par décret, sans que le législateur ait son mot à dire. Une refondation sans socle, il fallait y penser Alors que nous devrions précisément nous trouver là au coeur du dispositif, dont on nous dit qu'il est fondé sur la pédagogie, nous n'y trouvons plus rien. Le coeur de la réforme est vide ! La troisième pierre d'achoppeme...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous voici donc en deuxième lecture de ce grand texte sur la refondation de l'école. Porteur d'une ambition d'égalité et de justice, ce texte, premier acte fort de la refondation, est une étape essentielle pour créer une école juste pour tous et exigeante pour chacun. Ce projet de loi innovant fera date : augmentation des moyens, refonte des objectifs du socle commun, création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation, priorité au primaire, service pub...
...ous réaffirmons le rôle indispensable de l'éducation dès le plus jeune âge, et nous encourageons la scolarité des enfants de moins de trois ans. Oui, nous sommes fiers de notre école maternelle et nous y tenons car nous savons que c'est là que tout se joue. Ce texte est donc un grand texte par son ambition, ses objectifs et les moyens qu'il met en place. Il n'est pourtant qu'une étape dans cette refondation. Nous irons donc encore plus loin, et c'est le choix de ce gouvernement, qui fait de l'école sa priorité, au même titre que l'emploi. Collège, lycée, innovation pédagogique, lutte contre le décrochage scolaire, lutte contre l'illettrisme, valorisation de l'enseignement professionnel, tous ces chantiers en cours ou à venir sont le signal de la volonté de ce gouvernement de réformer l'éducation en ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, la deuxième lecture du projet de loi portant refondation de l'école de la République devrait permettre d'améliorer le texte que vous avez rédigé. Malheureusement, l'essentiel était déjà absent du projet initial, et ce n'est pas cette deuxième lecture qui pourra y remédier. Ainsi, le titre du projet de loi, « Refondation de l'école de la République », peut paraître à maints égards audacieux. Prenons la peine de relire la définition du mot « fondation »...
...t les envoient sur le marché du travail sans qualification ni diplôme. Ne rencontrez-vous pas, comme moi, dans vos circonscriptions des enseignants qui vous interpellent sur ce sujet ? Ces enseignants se font très discrets pour appliquer des méthodes éducatives qui ont pourtant fait leurs preuves, mais qui restent proscrites par des idéologues de l'institution éducative. Voilà le vrai sujet d'une refondation, celui qui touche l'essence même de l'éducation. Nous souhaitons donc refonder. Mais où est la refondation concernant, cette fois, l'accueil de nos enfants en situation de handicap ? Les bases ne sont-elles pas inscrites dans nos lois ? Ne devons-nous pas offrir à tous nos enfants un égal accès à l'école ? Nul besoin de refonder ou de le faire croire. Il ne s'agit ici que de mettre en place les ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, la semaine dernière, la refondation de l'école a franchi une étape décisive,
puisque le projet de loi qui porte cette refondation a été adopté par le Sénat. Une étape décisive, aussi, puisqu'autour de la refondation s'est rassemblée une coalition de toutes les forces de progrès, unie et réunie dans le seul but de faire avancer l'école et, avec elle, de faire avancer la République. Oui, monsieur le ministre, c'est toute la gauche qui a répondu présent à votre appel.
...de la première lecture, j'avais formulé le voeu que nous soyons collectivement au rendez-vous de l'histoire. Depuis ce vote au Sénat, je crois que nous y serons. Nous avons prouvé que nous pouvions nous rassembler autour de l'école, autour de nos enfants, pour redresser le système éducatif après tant d'années de divisions et de déclin. Je tenais à saluer ce grand succès, car il ne peut y avoir de refondation de l'école sans partage des valeurs ni partage des ambitions. Je tiens aussi à saluer ce rassemblement pour ce qu'il apporte de nouveau au contenu même de la refondation. Je pense à la participation des parents, dont l'importance est affirmée par le nouvel article 3A. La place des parents dans les écoles, au sens propre comme au figuré, est désormais pleinement reconnue par l'article 45 bis, qui...
Monsieur le ministre, nous sommes très fiers d'arriver à la dernière lecture de votre projet de loi sur la refondation de l'école. En dépit de ce que nous avons entendu, je tiens à redire que ce texte comporte des avancées dont nous devons nous féliciter et vous venez, monsieur le ministre, de les rappeler. Je m'arrêterai sur l'une d'elles, très attendue, qui a suscité des débats et c'est bien légitime, celle de l'école inclusive pour tous les élèves, et en particulier pour les élèves handicapés. Dans le respect...
Mme Buffet a raison de dire que cette question n'est pas secondaire. Lorsque l'on discute avec les enseignants, il est frappant de voir qu'ils sont de plus en plus nombreux particulièrement les plus jeunes à être attachés au respect de l'autorité. Nous n'étions pas d'accord avec l'expression « refondation de l'école » mais si vous tenez à aller dans cette direction, il nous semble nécessaire d'intégrer la question du respect de l'autorité. Par ailleurs, le sens de l'effort, ce n'est pas seulement à l'école qu'il doit être transmis. Il a une part importante dans l'éducation familiale. Mais nous sommes attachés à ce que l'école le transmette également. Reprenez les discussions sur la façon dont l'é...
Je ne dirai pas que l'inclusion scolaire de tous les enfants sans distinction « va de soi » ou du moins, cela va autant de soi que le goût de l'effort dont nous parlions tout à l'heure. En réalité, lorsqu'un texte est verbeux, on peut passer des lustres à ergoter sur tel ou tel mot : tel est le handicap majeur de ce projet de loi sur la refondation de l'école de la République.
...Le présent amendement vise à insérer, après le mot : « nationale », les mots : « , dans le respect de la parité entre l'enseignement public et l'enseignement privé ». Ce serait l'occasion de confirmer ce principe de parité et c'est aussi l'occasion, monsieur le ministre, de vous interroger sur la place que vous entendez donner à l'enseignement privé, assez peu évoqué dans ce projet de loi dit de refondation de l'école.
Cela illustre bien qu'il ne s'agit pas d'une refondation de l'école puisque, si c'était le cas, je suis certain que les rangs de la majorité seraient très garnis.
Après les enseignants, après les parents d'élèves, j'espère, monsieur le ministre, que les députés à leur tour ne vont pas vous bouder. Pour le ministère de l'éducation nationale, un premier investissement est nécessaire pour mener à bien la refondation de l'école : la formation initiale des enseignants. Vingt-six mille postes seront donc consacrés au rétablissement d'une véritable formation initiale pour nos enseignants. Cela correspond, dans un premier temps, au remplacement chaque année de tous les départs à la retraite d'enseignants ainsi que, selon le rapporteur, aux postes de stagiaires nécessaires pour créer des emplois d'enseignants. Cep...
Je suis très étonnée, alors que nous examinons une loi de refondation de l'école et que cet examen ne va durer qu'une semaine, que les membres de la majorité ne soient qu'une vingtaine dans l'hémicycle en ce jeudi matin. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Il est temps d'élever le débat et d'avoir un discours positif. C'est un engagement fort du Gouvernement qui veut faire de l'éducation une grande cause nationale en 2013. Cette refondation de l'école sera la première grande loi du quinquennat de François Hollande. Ses engagements sont tenus, en dépit du bilan de la droite que nous devons malheureusement supporter aujourd'hui. (L'amendement n° 852, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Cet amendement, rédigé par Alain Calmette, défend l'idée qu'une stabilité des effectifs d'enseignants titulaires dans le premier degré à compter de la rentrée 2014 et pendant les trois années suivantes permettrait de procéder à la refondation de l'école dans un meilleur contexte, sans menace de fermetures de classes incessantes, avec une certaine facilité de programmation des installations et des classes, et en meilleure concertation avec les élus. Cette mesure est demandée par les élus concernés, notamment dans les territoires les plus défavorisés, qui ont été meurtris ces dernières années par des suppressions de postes incessantes,...
Cet amendement du groupe écologiste a deux mérites, à mon sens. Premièrement, il montre bien qu'il faut mener une réflexion sur le métier d'enseignant, ce que nous vous disons depuis le début, monsieur le ministre. C'est un point crucial qui fait défaut dans ce texte. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous considérons qu'il n'y a pas de refondation. Vous voyez bien que nous ne sommes pas les seuls dans l'opposition à vous le dire.