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Depuis le début de cette discussion, nous avons pu constater que les ingrédients constitutifs d'une refondation n'étaient pas pleinement réunis.
À l'instant même, la discussion a encore montré que la question du métier d'enseignant n'était développée ni dans le projet de loi ni dans le rapport annexé. Pour toutes ces raisons, le titre proposé par l'alinéa 52, qui fait référence à la refondation, nous paraît en total décalage avec la réalité de ce qui nous est présenté. Pour une meilleure adéquation entre titre et contenu et je pense qu'un professeur de philosophie est toujours attaché à une telle adéquation nous proposons le titre : « Les orientations de la loi ».
Au-delà de l'aspect rédactionnel, je voudrais souligner que le mot « refondation » est martelé tout au long du texte : il y apparaît trente fois !
Je veux soutenir l'excellent amendement de M. Apparu et remercier le ministre pour la qualité de sa réponse. Cela dit, nous sommes surpris de voir que, dans le cadre d'un rapport annexé à un projet de refondation de l'école, nous ne puissions pas faire figurer que la mission des enseignants doit être revue. Vous parlez de majorité progressiste, mais en fait, et on l'a bien compris à travers la réponse du rapporteur, vous continuez à fonctionner sur des modèles fort anciens. Aujourd'hui, et on le voit avec l'évolution de ces dernières années, on a besoin pour s'occuper des enfants en grande difficulté, à ...
Je suggère d'ajouter quelques mots à l'alinéa 55, des mots importants. Cet alinéa expose en effet que la refondation que vous appelez de vos voeux, monsieur le ministre, vise à accentuer l'importance du geste éducatif et du renouvellement des pratiques pédagogiques comme fondement de la réussite des élèves. Je suggère donc que nous ajoutions à cet alinéa les mots : « c'est l'effet-maître », de façon à signifier par cette expression à quel point il est fondamental de reconnaître que la pratique pédagogique est u...
J'interviens pour indiquer que nous soutenons cet amendement. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) Dans cette refondation pédagogique, il est indiqué dans le premier alinéa que l'aspect qualitatif est déterminant : nous avons débattu, toute la journée d'hier, du caractère qualitatif ou quantitatif de la refondation qui nous est proposée. Je crois qu'il serait tout à l'honneur du Parlement, tout à l'honneur de la République, que cette belle expression, « l'effet-maître », vienne conclure cet alinéa sur l'aspect quali...
...ducative. Rejeter sans explication et aussi sèchement cet amendement, alors que vous avez sans doute eu en commission des débats sur le sujet, voilà qui est très grave ! Comment pouvez-vous dire que vous êtes favorable au service public de l'orientation, que vous souhaitez son efficacité et dans le même temps ne pas accepter cet amendement de bon sens, qui devrait être au coeur même d'une loi de refondation de l'école ? (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) C'est incroyable !
Je tiens à souligner l'absence de toute référence au monde économique et aux entreprises dans les pages consacrées à la refondation pédagogique. Cette question a été débattue en commission, elle reviendra dans le débat parce que cela me semble vraiment dommageable. Il est indispensable, alors que l'on parle d'une refondation qui, on l'a vu, n'en est pas véritablement une , que la formation ne soit pas repliée sur elle-même mais ouverte sur la vraie vie, d'autant plus que celle-ci est parfois un peu difficile dans le monde ...
...es possibilités d'y répondre. Mon amendement vise simplement à inciter en laissant de la liberté, à offrir de la souplesse. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Il faudrait au moins accepter d'en discuter. Il ne s'agit pas du tout d'une remise en cause du statut des enseignants, ce que j'ai entendu à ce sujet est une fois de plus caricatural. Si, dans un débat sur un projet de loi de refondation de l'école, on ne discute pas des questions qui se posent certes depuis des années mais auxquelles on n'a pas apporté de réponses, je ne vois pas à quoi servirait cette loi.
Dans le droit fil de ce que vient de dire ma collègue, je pense que si on est dans le cadre d'une refondation de l'école, il faut se poser toutes les questions et ne s'interdire aucune piste de réflexion. Hier, monsieur le ministre, j'évoquais un article, paru lundi, sur l'école au Canada.
dans la réflexion sur la refondation de l'école. Permettez-moi donc de revenir sur la question des RASED. Je vous rappelle que pendant les questions-cribles, vous avez eu sans doute un moment d'abandon. (« Oh ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Au moment où l'on recrute, il faut se poser cette question. Elle n'est pas taboue ; elle fait partie des éléments de la refondation de l'école.
Nous sommes exactement dans la même problématique. Par conséquent, je ne reprendrai pas inlassablement les arguments que nous avons d'ailleurs longuement développés en commission et que nous avons répétés encore hier. Nous pourrions peut-être, chers collègues de l'opposition, aller plus vite à l'essentiel, qui est la refondation et les mesures pour l'avenir de l'école. Avis défavorable.
...points. Ces données nous interpellent tous et devraient inciter nos collègues de la majorité à faire preuve d'un peu plus de modestie. Comme je le faisais observer hier, nous ne sommes pas passés en mai 2012, malgré de louables efforts de communication, de l'ombre à la lumière ! Ces données démontrent que l'éducation nationale souffre d'un mal profond et réel, qu'elle a besoin d'une vraie loi de refondation, et non d'un catalogue de bonnes intentions, telles que celles dont ce texte est truffé.
...mprends bien, on ne progresse plus depuis vingt ans, mais on régresse depuis dix ans ! C'est le message subliminal de ce rapport annexé. À l'UDI, nous considérons que l'échec de notre système éducatif est à mettre au compte de la droite et de la gauche confondues, ces trente dernières années. Nous devons l'assumer collectivement. C'est ce travail qui nous permettra, le cas échéant, d'engager une refondation qui rassemble et non une refondation qui fracture, comme c'est le cas aujourd'hui.
...nstats. Si c'était le cas, cet amendement n'aurait pas de pertinence, mais figurent dans ce chapitre des objectifs à atteindre, notamment l'amélioration du niveau des compétences, pour parvenir à davantage de justice dans la réussite scolaire et inscrire le pays sur une trajectoire de croissance structurelle forte, dans une économie de la connaissance internationale. Il y est dit également que la refondation doit conduire à une réduction de l'impact des déterminismes sociaux et de toutes les inégalités. Or, pour suivre ces perspectives de redressement, notre système éducatif doit s'occuper davantage de l'insertion professionnelle des jeunes. (Les amendements identiques nos 592 et 627 ne sont pas adoptés.)
Cet amendement concerne l'alinéa 16 du rapport annexé qui évoque la refondation de l'école. Or, ce rapport montre très clairement que l'on ne saurait parler de refondation. Énumérant un certain nombre de points, il ressemble beaucoup plus à un catalogue qu'à une véritable refondation. Il juxtapose des thématiques, se focalise sur certains aspects, mais ce n'est en fait qu'un exposé des motifs. Il est dès lors difficile de le qualifier de refondation, sauf à vider ce terme de...
Depuis le début, il nous semble que cette refondation n'a de refondation que le nom. Tout à l'heure, lorsque le rapporteur a élevé la voix .
Nous souhaitons en effet revenir, avec cet alinéa, sur le terme de refondation. Pour avoir une refondation, il faudrait en effet une nouvelle fondation qui s'appuierait sur des piliers, ce qui n'est pas le cas. Surtout, même si vous aviez eu la volonté de refonder, il aurait été important d'avoir une vision commune, un constat partagé, ce qui n'est pas le cas. Vous sélectionnez les chiffres qui vous conviennent pour pointer du doigt, afin de faire plaisir à telle ou telle ...