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Il s'agit d'associer les acteurs du développement économique aux universités, aux instituts universitaires de technologie et aux centres de formation d'apprentis dans le cadre de l'intégration des universités dans les pôles de l'entrepreneuriat étudiant. À ce jour, on compte vingt-trois pôles qui intègrent cinquante-huit universités.
Prétendre que la dimension professionnelle est totalement ignorée par les masters, c'est faire injure aux universitaires qui les enseignent. Ainsi, le recrutement pour le professorat des écoles bénéficie de la mise en place par la plupart des universités de masters pour les métiers de la formation et de l'éducation qui comportent évidemment une dimension professionnalisante. Il importe de dire ici qu'il n'y a pas eu la moindre suppression de quelque formation que ce soit. En outre, l'initiative de développer le tutorat avait été prise. Tout cela était certes perfectible, mais ces deux points me semblent importants à souligner avant de parler de...
Ces deux amendements portent sur le rapport exact entre les universités et les ESPE. Ils ont pour objet d'éviter à l'avenir les erreurs et errements qui ont caractérisé les IUFM en assurant une présence suffisante de l'université dans la formation des enseignants. L'amendement n° 1311 propose une rédaction légèrement différente de la première phrase de l'alinéa 4 afin de faire en sorte que les écoles supérieures du professorat et de l'éducation organisent, sans pré...
Cette discussion est très intéressante. L'article 50 précise que les universités peuvent comporter une école supérieure du professorat et de l'éducation. Nous aurons l'occasion d'y revenir, mais je voudrais signaler qu'un énorme problème de gouvernance se profile, aussi bien au niveau du système universitaire, qu'au niveau des écoles. En effet, tel que le dispositif est prévu, les directeurs seront nommés par décision conjointe des ministres de l'éducation nationale et de l...
...Si l'on veut concilier les nécessaires impératifs du ministère de l'éducation nationale avec l'ouverture qui caractérise traditionnellement l'enseignement supérieur, il serait sans doute pertinent de se placer dans une optique d'ouverture ; malheurement, je n'en vois pas trace dans ce projet et j'aimerais savoir comment vous comptez faire. Peut-être faut-il aussi laisser une certaine liberté aux universités elles-mêmes pour s'orienter dans cette direction ? En tout cas, cela peut constituer un élément de développement de l'attractivité et de la compétitivité internationale de notre système universitaire.
Avis défavorable, car la mission fondamentale des ESPE est de former tous les enseignants, de la maternelle jusqu'à l'université, ce qui inclut les enseignants-chercheurs.
L'amendement est clair : il s'agit des inscriptions pédagogiques. Les inscriptions administratives se feront à l'université. Si nous voulons créer un esprit d'école, il faut que les étudiants puissent identifier ces écoles et s'identifier eux-mêmes comme étudiants de cette école. D'où la nécessité de faire en sorte que les inscriptions pédagogiques l'adjectif est important s'effectuent au sein de ces écoles. Avis favorable.
Dommage en effet. Mais nous allons faire confiance au fonctionnement des universités Nous espérons que les ESPE connaîtront toute la réussite qu'elles méritent. (L'amendement n° 1351 est retiré.)
L'amendement vise à faire des ESPE des établissements réellement autonomes en garantissant qu'elles disposent de leur propre budget. Cela permettra de garantir que les formations ne puissent être réduites à la portion congrue en cas de désintérêt éventuel d'une université pour la formation des personnels d'éducation, et cela grâce à une véritable autonomie financière des établissements. Nous aurions préféré que les ESPE aient un statut d'établissement public à caractère administratif, comme les IEP ou des écoles d'ingénieurs. Cela n'a pas été possible, nous le regrettons, mais nous souhaitons au moins la garantie qu'elles pourront maîtriser leur budget.
...'heure lorsque nous défendions l'amendement précédent, lequel a d'ailleurs reçu un avis favorable du Gouvernement. C'est pour cela que nous l'avons retiré. (Sourires.) S'agissant de la question du budget, je présenterai tout à l'heure un amendement qui va dans ce sens, mais qui, sur le plan administratif, est applicable, contrairement au vôtre, madame Pompili. Les écoles sont une composante de l'université, même si vous le regrettez. En tant que composantes de l'université, les écoles ne peuvent avoir de budget propre, mais elles peuvent avoir des budgets de projet, on le verra tout à l'heure. Je vous suggère de retirer votre amendement, non parce que nous serions en désaccord sur le fond, mais parce qu'il est inapplicable au regard de la structure administrative de l'école à l'intérieur des unive...
Pourquoi voudriez-vous que l'on interdise la présence de chefs d'entreprise ? Cela pourrait relever de la décision des universités, mais certainement pas de la loi ! Avis défavorable.
Je reviens brièvement sur un point que j'ai déjà évoqué tout à l'heure. Il serait opportun de consulter également le président d'université pour la nomination du directeur de l'école. Cela dit, peut-être conviendrait-il plutôt de parler « les présidents d'université », puisque nous avons dit voilà quarante-huit heures que plusieurs établissements pouvaient se retrouver impliqués. Nous parlons évidemment d'une consultation avant nomination par les ministres, mais cela permettrait une bonne coordination entre le niveau de l'université ...
Je donnerai à ce propos un autre exemple d'absurdité concernant l'utilisation du numérique et des technologies nouvelles. Je regrette d'ailleurs que Mme la ministre Fioraso soit partie, car les conclusions des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ont, selon les termes mêmes de Vincent Berger, précisé que l'avenir de cet enseignement supérieur passera par les cours hors l'université, hors les murs, avec des millions d'étudiants qui suivront les cours via l'intranet ou sur internet. Je tiens à le rappeler car l'article 55 va dans le bon sens. Vous le voyez, monsieur le ministre, loin de le critiquer, je reconnais qu'il contient de très bonnes dispositions ! J'en viens à mon dernier exemple : un professeur en histoire de l'art à l'université a le droit de présenter son cours ...
Cet autre amendement de notre collègue Paul Salen demande, quant à lui, la suppression de l'alinéa 37, qui est ainsi rédigé : « À ces emplois s'ajoute la création de mille postes d'enseignants chargés d'assurer la formation initiale et continue des enseignants dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation, en complément des moyens qui seront dégagés dans les universités. » Cette mesure est irréaliste, étant donné l'état de nos finances publiques, et c'est pourquoi je demande la suppression de l'alinéa 37. (L'amendement n° 849, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
Cet amendement vise à compléter l'alinéa 62. Nous avons souvent rencontré ce sujet dans le cadre universitaire, qui doit être aussi ouvert que possible sur son environnement. Aujourd'hui, la situation est sans commune mesure avec celle qui existait il y a plusieurs décennies : au cours des cinquante dernières années, de plus en plus de jeunes sont entrés à l'Université, passant de 300 000 dans les années 1960 à 2,4 millions. Par conséquent, l'un des objectifs majeurs pour ces jeunes est l'insertion professionnelle. C'est pourquoi cette question du monde du travail et de l'entreprise la dimension économique doit avoir ici toute sa place. Les écoles doivent prendre en charge cette dimension, sous peine de mettre à mal l'efficacité du lien entre les entrepris...
Permettez-moi de rendre hommage à l'action de M. Hetzel qui dans une autre vie a contribué à faire bouger les lignes dans les relations entre l'école et l'entreprise, et plus particulièrement dans l'Université. Il nous semble essentiel d'inscrire dans le cadre de la formation dispensée par les ESPE cette dimension économique propre au monde de l'entreprise.
Cet amendement a pour objectif de modifier l'alinéa 65, selon lequel les ESPE seront dirigées par un directeur nommé conjointement par les ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Vous voulez placer ces écoles à l'intérieur du système universitaire. Or, il est tout de même de tradition de maintenir un minimum de concertation au sein de ce système ! Qu'un président d'université ait dans son périmètre une école dont le directeur a été nommé par deux ministres sans qu'il ait eu le moins du monde à se prononcer, c'est une rupture fondamentale avec les traditions universitaires, et cela montre d'ailleurs une méconnaissance du fonctionnement universitaire. La majorité précédente avait insisté sur cette question de la nécessaire liberté et de la responsabilité de nos univers...
Je rappelle en effet que l'une des grandes lois de la législature précédente a été celle sur l'autonomie des universités. On sait quel rôle majeur joue le président de l'université de ce point de vue. La loi Fillon avait prévu que les IUFM seraient intégrés dans l'université, et il est maintenant confirmé que les ESPE le seront aussi. Dans ce contexte, nous ne demandons pas que le président de l'université participe à la nomination du directeur, mais qu'il puisse donner son avis. Cela semble élémentaire.
Défavorable, pour deux raisons. La première, c'est que le directeur de l'ESPE remplit une mission d'État et qu'il est tout à fait normal qu'il soit nommé par ses deux ministres de tutelle, celui de l'éducation nationale et celui de l'enseignement supérieur. La seconde, c'est que, certes, les ESPE seront partie intégrante de l'université, mais qu'elles pourront être une composante de plusieurs universités à la fois ! Si l'on demande à chaque fois leur avis à tous les présidents d'université concernés, ils risquent de ne pas être d'accord entre eux. Cet amendement pourrait donc institutionnaliser une sorte de désordre qui paralyserait les écoles. Le terme d'école n'est à ce propos pas neutre : ce ne sont ni des instituts, ni des c...
Nous entrons là dans une discussion éminemment importante. Il y avait un choix à faire : créer les écoles en dehors de l'université ou en son sein. Malheureusement, j'ai le sentiment que vous restez dans l'entre-deux. Vous les placez au sein des universités, mais en leur donnant de fait toute l'indépendance des anciennes facultés par exemple par le fait d'appartenir à plusieurs universités, ou de ne pas dépendre hiérarchiquement du président de l'université. Bref, vous ne menez pas le choix à son terme. Le débat est vraime...