Interventions sur "élève"

40 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

À plusieurs reprises déjà, vous avez insisté sur les ambitions que vous avez pour notre système éducatif. S'il y a un point sur lequel nous pouvons être d'accord, c'est qu'il faut être ambitieux pour notre système éducatif. C'est justement dans cette optique que mon amendement propose, dans l'alinéa 5 où il est question d'améliorer les résultats de notre système éducatif pour les élèves et pour le pays, de préciser que ces améliorations doivent concerner « tous » les élèves. Cette précision est importante. Lorsque l'on cherche à s'intéresser au système éducatif, il convient de n'exclure personne, de faire en sorte que tous les élèves soient concernés. C'est pourquoi je n'ai pas compris qu'en commission cette question soit évacuée avec un simple avis défavorable, parce qu'à mon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Par cet amendement, qui n'est pas qu'un simple amendement de précision, nous voulons signifier que notre école doit faire progresser tous les élèves. Cela va de pair avec le socle commun de connaissances, de compétences et bientôt de culture qui, lui, doit être acquis par chaque élève. Nous devons avoir une ambition très forte pour l'école. C'est pourquoi il serait bon de préciser que ce sont tous les élèves qui sont concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Dans la rédaction actuelle de l'alinéa 5, « Améliorer les résultats de notre système éducatif pour les élèves et pour le pays », il manque effectivement cette ambition, ce souffle qu'apporterait la formule « tous les élèves ». C'est un petit mot, mais qui change tout. Il indique que c'est bien chacun des élèves qui est concerné, pas une masse anonyme et indifférenciée bref, que nous avons bien une ambition. C'est ce que nous souhaitons : partager une ambition. Nous rappelons notre volonté de développe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Parler de tous les élèves est un signe d'ambition. Pourquoi le refusez-vous ? Cela nous intéresse vraiment de le savoir. (Les amendements identiques nos 590, 625 et 931 ne sont pas adoptés.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Drapeau :

Je vais retirer cet amendement, dans la mesure où l'essentiel en a été repris par la commission. En effet, le terme d'« accueil » des élèves en situation de handicap est dorénavant remplacé par celui de « scolarisation ». (L'amendement n° 1356 est retiré.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudine Schmid :

Cet amendement a pour but d'être un peu plus ambitieux pour nos élèves. Ce qui me frappe, c'est que vous écriviez que le niveau global des compétences des élèves doit être amélioré pour parvenir à davantage de justice dans la réussite scolaire. Déjà, cela laisse à penser qu'il y avait une injustice voulue dans le niveau des compétences données aux élèves. Mais surtout, si l'on veut évoquer un niveau global des compétences, il faut être ambitieux pour nos enfants, i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

...a formation. C'est indispensable pour la nation. J'entends parler de supprimer les notes et les classements, mais lorsqu'un jeune arrive dans le monde du travail, il est bel et bien noté ! Lorsque quelqu'un crée une entreprise, il est noté, et même par des gens qu'il ne voit jamais ! Le monde du travail est une compétition permanente et c'est une mauvaise chose que de ne pas vouloir apprendre aux élèves ce que sont des classements, des bonnes notes et un peu de compétition de temps en temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Il s'agit d'un amendement important. Cet alinéa commence en effet en indiquant que depuis une dizaine d'années, le pourcentage d'élèves en difficulté face à l'écrit a augmenté de manière significative. Certes, nous avons bien lu l'alinéa précédent, selon lequel depuis près de vingt ans notre école ne progresse plus. L'expression « depuis une dizaine d'années » pose néanmoins problème, et cela pour deux raisons. Tout d'abord, comme l'a indiqué Benoist Apparu tout à l'heure, les tests dont il est question n'ont pas porté sur des é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...e esprit que les précédents. Cette référence à « une dizaine d'années » est une façon subtile de faire porter les échecs de l'école par la précédente majorité, ce que nous ne pouvons accepter. D'ailleurs, le ministre le disait fort justement : un certain nombre de tests internationaux sont pratiqués depuis quelques années, et on sait très bien que, lorsque la France a commencé à y participer, nos élèves étaient plus ou moins déboussolés, dans la mesure où, effectivement, la notion de compétences n'était pas une notion courante en France le socle commun de connaissances et de compétences fut d'ailleurs une grande nouveauté. Or les tests évaluaient les compétences. Ce qu'il a fallu constater, c'est que le statut social des parents avait un impact sur les performances scolaires des enfants. Les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudine Schmid :

Cet amendement apporte un éclairage concret sur le niveau des élèves en lecture en fin de CM1. Il ne faut pas négliger les signaux d'alarme. Personne, dans cet hémicycle, ne pourra ne pas soutenir que le niveau de lecture et de compréhension d'un texte a toute son importance, surtout lorsqu'on veut que l'apprentissage des langues étrangères commence beaucoup plus tôt qu'actuellement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Nous soutenons cet amendement. Je crois que l'étude internationale Progress in International Reading Literacy Study est importante. Elle permet d'identifier de manière précise, au terme de la quatrième année de scolarité obligatoire, les capacités des élèves en lecture. À ce titre, il me paraît tout à fait opportun qu'elle soit mentionnée dans l'annexe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Monsieur le ministre, vous avez érigé votre loi sur la refondation de l'école en priorité de la nation. Je ne peux qu'approuver la priorité donnée au primaire et à la nécessité que tous les élèves maîtrisent les compétences de base en français et en mathématiques en fin de CE1 et les compétences fondamentales du socle commun en fin de primaire. Dans ce domaine, nous ne pouvons que déplorer l'échec de l'école son plus grand échec et il pèse lourd sur la cohésion sociale de notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Mais votre projet, et plus particulièrement son article 1er, n'est qu'une succession de grands principes. Aucun moyen ne les accompagne, si ce n'est le transfert de la charge financière sur les collectivités locales, comme c'est le cas pour la réforme des rythmes scolaires. Il ne suffit pas d'affirmer qu'il faut réduire à moins de 10 % l'écart de maîtrise des compétences en fin de CM2 entre les élèves de l'éducation prioritaire et les autres. Il faut aussi s'en donner les moyens, en envisageant des effectifs moins nombreux dans les classes qui concentrent aujourd'hui toutes les difficultés. De même, ce sont trop souvent les enseignants en début de carrière qui sont envoyés dans ces classes, alors qu'il leur faudrait avoir acquis une expérience professionnelle avant d'y enseigner. Il ne suffi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Foulon :

Monsieur le ministre, le rapport annexé au projet de loi ne fait que fixer votre politique pour les cinq années à venir. Il apparaît très idéologique, alors que nous avons besoin de pragmatisme. S'agissant de la réforme des rythmes scolaires, vous proposez une enveloppe de 250 millions d'euros pour accompagner les communes, soit cinquante euros par élève alors qu'il en faudrait cent cinquante. De plus, ce fonds n'est que ponctuel. Que va-t-il donc se passer ? Les activités périscolaires éducatives, culturelles, artistiques et sportives que vous promettez seront, pour beaucoup, payantes, car les collectivités locales n'auront pas les moyens de les prendre en charge. Cela induira une inégalité entre les familles. Par ailleurs, la création de 60 00...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Monsieur le ministre, j'ai déposé plusieurs amendements sur l'article 1er, car il me paraît indispensable d'apporter de nombreuses précisions ou modifications à votre rapport. Vous trouverez peut-être que certains de mes amendements relèvent du détail. Par exemple, plusieurs d'entre eux visent à substituer les mots : « chaque élève » aux mots : « tous les élèves ». Mais, à mes yeux, il est important de rappeler que l'école de la République considère chaque enfant dans son individualité. C'est bien chacun des enfants, et non l'ensemble des enfants, qui doit avoir accès au socle commun de connaissances. Parce que chaque enfant est différent, le collège ne doit pas être unique. Le dispositif d'initiation aux métiers en altern...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...es inquiets par ces chiffres : aujourd'hui, 140 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans qualification et sans diplôme, et cette situation est effectivement intolérable. Le fait que quatre écoliers sur dix arrivent en sixième avec de graves lacunes concernant les notions fondamentales qu'ils devraient maîtriser pose la question du rôle de l'école comme vecteur de réussite pour les élèves. Le rôle des parents doit, par ailleurs, être réaffirmé avec force, car il faut regretter qu'il soit réduit. Toute réforme de l'éducation nationale doit se faire sur le temps long, loin du caractère instantané et immédiat du monde actuel. Monsieur le ministre, vous n'honorez pas la République car, sur un sujet aussi important que celui de l'école, vous auriez dû rechercher préalablement un cons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Mes chers collègues, je souhaite que nos débats soient aussi opérationnels que possible et qu'ils puissent aboutir, au-delà des mots et des déclarations d'intentions, à des améliorations directement utiles aux élèves. Dans cet esprit, avec notamment mes collègues Xavier Bertrand, Éric Ciotti et Gérald Darmanin, je propose que le règlement intérieur des écoles, des collèges et des lycées prévoie qu'une tenue vestimentaire, propre à chaque établissement, sera portée par les élèves. Un uniforme aux couleurs de chaque établissement, comme c'est le cas par exemple au Royaume-Uni (Murmures sur les bancs du groupe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Cottel :

...a refondation de l'école et des différentes dispositions qu'il faut prendre pour y parvenir. Le texte comporte de nombreux points positifs, mais je souhaite surtout m'attarder sur la scolarisation des enfants en situation de handicap. Je suis satisfait que l'on retrouve dans le projet de loi la notion d'école inclusive et que l'on affirme le besoin de scolariser et pas seulement d'accueillir ces élèves, qui ont besoin d'une attention particulière. Nous devons donc nous donner les moyens de scolariser ces enfants avec du personnel enseignant formé et spécialisé, en nous appuyant sur des associations qui gèrent les difficultés au quotidien par le biais de leurs établissements spécialisés, tels que les services d'éducation spécialisée et de soins à domicile les SESSAD , sans oublier les parent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Hélène Fabre :

Monsieur le ministre, le succès d'une bonne insertion dans le monde professionnel est largement tributaire de l'orientation choisie par les élèves et leurs parents. Tel est l'objet de ce projet de loi tant attendu. Pour donner à tous les élèves, et pas seulement à ceux qui maîtrisent les règles du jeu scolaire, les éléments qui leur permettront de se déterminer en connaissance de cause pour la poursuite de leurs études, il faut que l'orientation apprentissage, filière professionnelle, technologique ou générale constitue une décision é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

...importe quelle école, mais une école de l'émancipation, de la connaissance, du goût d'apprendre, de la découverte, de l'éveil de la curiosité intellectuelle : ce sont ces trésors de la vie que l'école a vocation à transmettre pour former tous les enfants de la Nation. On le constate tous les jours sur le terrain, notre école ne remplit plus sa mission première : la réussite éducative de tous les élèves. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 40 % des élèves ne savent ni bien lire ni compter en fin d'école primaire ; 20 % sont en difficulté, contre 15 % il y a dix ans ; 140 000 jeunes sortent chaque année sans diplôme du système éducatif. L'école de la République ne remplit plus sa mission de justice sociale ; elle est inéquitable. Il est inacceptable que la France soit le pays de la prédestinatio...