Interventions sur "université"

371 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Bien volontiers, madame la présidente. L'article 2 prévoit de dispenser des cours en langues étrangères dans nos universités. Il n'est pas précisé quelles seraient ces langues, mais on se doute bien que l'anglais sera dominant. La rédaction de cet article est particulièrement floue, en particulier la deuxième phrase. Dire que les formations peuvent être assurées « partiellement » en langue étrangère me semble une formulation trop vague. C'est pourquoi je propose de remplacer « partiellement » par « exceptionnellement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

Il s'agit tout simplement de souligner, parce que cela figure dans la loi, que les universités, organismes et établissements de recherche disposent de collections de toute nature : objets d'art, objets biologiques ou géologiques. Ces collections sont importantes je répète qu'elles sont mentionnées dans la loi et je voudrais qu'il soit précisé que les scientifiques sont tenus d'en dresser l'inventaire et d'en assurer la conservation, y compris avec les organismes avec lesquels ils en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Je profite de cette discussion pour expliquer à nouveau l'importance que revêt pour nous le statut de doctorant, car ils sont bel et bien concernés par l'article 19 bis. On se plaint toujours, dans notre pays, du manque de docteurs dans nos universités : alors il faut faire quelque chose ! On sait que plus de la moitié des doctorants abandonnent leur travail de recherche dans les premières années, car ils ne sont absolument pas accompagnés correctement. Ils ne sont qu'un énième étudiant pour un directeur de recherches qui n'a pas le temps de s'occuper d'eux. Ces étudiants disposaient par ailleurs d'une allocation de recherche : autant d'argen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

Je remercie le Gouvernement d'avoir déposé un amendement allant dans le même sens que le mien, que je retirerai plus tard. De fait, comme vient de le dire Mme la ministre, le développement de ces coopérations transfrontalières, notamment la coopération universitaire, est extrêmement important pour tous ceux de nos compatriotes qui vivent dans ces bassins de vie. Je voudrais citer l'exemple de l'Université de la Grande Région, qui associe Nancy, Metz, le Luxembourg, ainsi que des partenaires allemands et belges : elle permet de forger un sentiment d'appartenance à un bassin de vie, économique et social, et permettra aux jeunes de cette Grande Région d'être mieux armés sur le marché de l'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il s'agit d'un vrai problème. La commission des affaires culturelles a cependant émis un avis défavorable, pour une raison très simple : comment la loi française pourrait-elle faire peser des obligations sur des entreprises étrangères ? On pourrait envisager de rédiger l'amendement de manière totalement différente, en précisant que les étudiants inscrits dans une université française ne peuvent pas accepter des stages ne donnant pas lieu au versement d'une gratification. Quoi qu'il en soit, je ne vois pas comment le droit français pourrait imposer des obligations à des entreprises de droit étranger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

Cet amendement s'inscrit dans l'esprit du service public de l'orientation, souhaité par le Président de la République, et porte sur sa déclinaison à l'étranger. De nombreux jeunes Français vivant à l'étranger sont scolarisés, soit dans les écoles françaises, soit dans les écoles locales, et ne bénéficient pas de l'orientation qui leur permettrait d'avoir l'information nécessaire pour accéder aux universités françaises. Cet amendement vise à palier cette carence et à attirer vers l'enseignement supérieur français les jeunes Français qui résident à l'étranger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

Il a pour objet de permettre aux étudiants des universités et des écoles publiques, sous tutelle des institutions publiques, d'avoir un diplôme reconnu comme tel. Je propose donc de préciser que ces diplômes sont délivrés par l'État, de la même manière que le diplôme d'architecte est délivré par le Gouvernement. Il s'agirait d'une sécurité importante pour les étudiants concernés, étant donné que cette mention ne figurerait pas sur les diplômes délivrés ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Ensuite, il ne faut pas oublier qu'il y a aussi un problème de moyens. On a évoqué les conférences et tables rondes où chacun s'exprime en anglais. La raison en est bien simple : c'est que tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir une traduction simultanée et, la plupart du temps, les universités et les laboratoires préfèrent mettre ailleurs l'argent dont ils disposent, comme on nous l'a dit lors des auditions. Pour pallier le manque de moyens, on est bien forcé de recourir au système D, en l'occurrence le fait que tout le monde s'exprime dans une même langue, l'anglais, ce qui est bien pratique. Si nous souhaitons tous protéger la langue française

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Je reste dans la ligne de ce qui a été défendu par Mme Le Dain et M. Le Déaut. L'accréditation doit être délivrée aux universités et aux écoles et instituts publics. Il faudra bien faire une distinction, à un moment ou à un autre et si ce n'est pas dans cet article, ce sera je l'espère plus tard. Si nous voulons tenir un discours cohérent avec les communautés d'universités et d'établissements, il faut être clair dès cet article 20. Nous reconnaissons les établissements publics comme les établissements privés. Leur travail...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...Nous en rediscuterons à propos des établissements dont les diplômes ne sont pas reconnus. Mais, comme je l'ai déjà dit en commission, certaines grandes écoles délivrent un diplôme qui vaut master. Je suis diplômé de HEC, par exemple, et je vois mal comment l'on pourrait lui retirer ce titre, comme à certaines écoles d'ingénieurs. Enfin, l'amendement n° 542 est satisfait puisque les communautés d'universités et établissements pourront être accrédités pour leur offre de formation. C'est déjà en partie le cas pour les pôles de recherche et d'enseignement supérieur, même si cela ne fonctionne pas très bien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Permettez-moi, monsieur le rapporteur, de ne pas être tout à fait d'accord avec vous sur la clarté de la distinction faite dans ce projet de loi entre les diplômes nationaux et les autres. Je ne remets absolument pas en question la valeur des diplômes délivrés par HEC. Mais le diplôme d'HEC, c'est le diplôme d'HEC et un master d'université est un master d'université ! Soit l'on décide aujourd'hui que tous les « niveaux master », tous les « grades masters » équivalent à des masters, soit l'on considère qu'il existe encore une distinction. Dans ce texte, cette différence n'est pas suffisamment nette. Et si elle n'est pas claire à l'article 20, elle le sera encore moins lorsque nous aborderons les communautés d'universités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...lait bien, et que maintenant, tout va être catastrophique ainsi, il a commencé son intervention en affirmant que le budget de l'enseignement supérieur était en baisse. J'avoue ne pas voir où sont les éléments objectifs de la réussite de l'enseignement supérieur et de la recherche ces dernières années. Le taux de réussite en licence a-t-il augmenté ? Non, il a baissé. La situation financière des universités est-elle satisfaisante ? Non, 25 % d'entre elles sont en déficit. Nos établissements occupent-ils une meilleure place dans le classement de Shangaï indépendamment de la valeur que l'on accorde à ce classement ? Je ne crois pas. La loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités a-t-elle été adoptée dans de bonnes conditions ? On peut se le demander quand on sait que Mme Pecres...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Je suis, monsieur Hetzel, sur la planète Clarté ! Peut-être cela vous gêne-t-il, mais c'est mon point de vue. Je ne pense pas méconnaître toutes les conventions qui existent, bien sûr, entre les établissements privés et les universités. Je sais bien que des diplômes d'ingénieurs sont délivrés et reconnus. Mais nous sommes en train de changer le mode de gouvernance des universités, avec les communautés d'universités et je demande juste que l'on pense à faire le tri des patates. Nous devons voir où nous en sommes et décider si nous continuons à mélanger un peu tout, ou si à partir de 2013 seront reconnus tels diplômes et pas tel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

J'éprouve donc quelques difficultés à suivre votre argumentaire ainsi que la citation que vous avez faite. Par ailleurs, l'attractivité de nos universités réside aussi même si on peut le regretter dans le coût des études. Pour de nombreux étudiants étrangers, à tort ou à raison je ne juge pas une université qui ne coûte rien n'est pas une bonne université. C'est une réalité. Enfin, monsieur le rapporteur, madame la ministre, je suis surpris par notre débat. En effet, nous avons décidé en commission, sur la proposition du rapporteur, la fi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je suis également surpris par les arguments qui ont été avancés. Comme vous l'avez dit à la fin de votre intervention, madame la ministre, le droit permet à l'heure actuelle d'exiger la perception de droits d'inscription spécifiques à condition qu'ils soient associés à des services supplémentaires. C'est extrêmement restrictif, et cela explique qu'un certain nombre d'universités peinent à augmenter les droits d'inscription des étudiants étrangers. C'est un vrai sujet. Par ailleurs, vous le reconnaissez vous-même, madame la ministre, un certain nombre d'universités se trouvent en difficulté. C'est une simple constatation qui s'offre à nos yeux. Or une occasion se présente d'obtenir des financements supplémentaires. Certes, je suis le premier à reconnaître qu'une telle m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Afin de préciser la cohérence de ma position, je rappelle que ce projet de loi relatif à la réussite étudiante et à l'organisation universitaire comporte certains points de convergence, que nous sommes d'ailleurs nombreux à approuver, entre universités et grandes écoles. Par conséquent, nous saisissons toutes les occasions de montrer l'existence de ce type de passerelles. La question des droits d'inscription en classe préparatoire est symbolique, car les montants en jeu sont très faibles, mais, encore une fois, le symbole est très important. Sur les aspects budgétaires, notre position est constante. Si ce n'est pas le moment idoine pour les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

... de contrats courts a explosé ces dernières années. Sur cette question, l'État doit être un modèle. Nous vous proposons donc d'inscrire dans le texte de manière beaucoup plus explicite la mission de contrôle de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, afin d'empêcher cette prolifération de tous les petits contrats qui alimentent la précarité dans nos universités et les autres établissements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

L'objectif de cet article additionnel est de permettre la mise en place au sein des universités de cursus visant soit à soutenir les étudiants en difficulté, soit à renforcer certaines formations. Il est donc destiné d'une part à des étudiants qui connaissent des difficultés, d'autre part à des étudiants à haut potentiel. Un certain nombre d'établissements ont d'ailleurs souhaité mettre en place des doubles cursus en licence, ou réduire la durée des parcours complémentaires de formation co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

...rées dans le processus de Bologne ni dans le système LMD. Je l'ai dit dans l'hémicycle il y a sept ou huit ans ; on m'avait alors répondu que j'avais totalement raison, et que Mme Bachelot allait préparer un rapport et nommer des parlementaires de tous horizons pour traiter de cette question. Non seulement cela n'a pas été le cas, mais les kinés par exemple ont manifesté pour avoir leur place à l'université et je crois qu'ils ont eu raison de le faire. Ce système est donc très disparate. Je serai bref sur l'objet de l'amendement, parce que nous en traiterons en fait plus tard. Il s'agit de la validation des acquis de l'expérience. À mon avis, elle est nécessaire et elle ne se fait pas suffisamment dans l'université française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

...tives, sont condamnés à l'exil pour étudier. En Belgique, on dénombre plus de 16 000 étudiants français dans ces filières. Or la très grande majorité d'entre eux reviennent exercer en France et n'ont aucun mal à trouver un emploi, preuve de l'inadéquation du numerus clausus et des quotas avec la demande médicale. Le comble de l'absurde a été atteint avec l'ouverture en France d'une antenne d'une université privée portugaise, très chère, qui délivrerait des diplômes portugais ayant vocation à être reconnus en France grâce à la reconnaissance des diplômes au niveau européen. Je rencontre très régulièrement en Belgique des étudiants en médecine, en écoles vétérinaires, en orthophonie, kinésithérapie ou autres qui m'ont fait part de leur expérience et de leur sentiment d'avoir été abandonnés par la Fr...