Interventions sur "université"

371 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...étant entendu que son utilisation est possible par tous les acteurs et que ceux-ci peuvent donc fournir sans entrave extérieure une offre de service adaptée. Il n'y a donc absolument pas de contre-indication entre notre droit et l'utilisation de logiciels libres, en particulier dans les appels d'offre : c'est je crois, monsieur le rapporteur, ce qui vous préoccupait. Je rappelle également que l'université de Liège vient d'obliger, pour la diffusion des résultats et surtout pour l'évaluation, de publier sur des logiciels libres avec des formats ouverts : si les chercheurs ne publient pas sous ce format, ils ne seront pas évalués. On nous accusait, à propos de notre précédent amendement, d'avoir trente ans de retard ; nous en reparlerons, mais j'espère qu'avec celui-ci nous pourrons enfin prendre u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

...tent donner des cours en langue étrangère. C'est une chance, car tout doit être fait pour attirer les étudiants étrangers et les garder. Jean-Yves Le Déaut a parlé tout à l'heure de la suppression de la circulaire Guéant ; il fallait évidemment la supprimer ! L'ouverture aux langues étrangères participe de la même logique, et l'article 2 n'entend pas généraliser leur usage mais entériner dans l'université un usage déjà légal dans les grandes écoles. En conclusion, la francophonie ne se résume évidemment pas à l'enseignement en français. Je citerai à cet égard le canadien Gilles Vigneault, grand défenseur de la langue française, pour qui la francophonie, « c'est le pays de l'intérieur. C'est le pays invisible, spirituel, mental, moral, qui est en chacun de vous. » Ce pays, mes chers collègues, no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

...aines pédagogique et de la recherche et de faciliter les parcours de formation des étudiants. » Cette formulation m'a interpellée, car les enseignants de lycée, fussent-ils dans les classes préparatoires ou dans des sections de techniciens supérieurs, ne font pas de recherche. Par contre, l'existence d'interfaces, permise par les plateaux techniques mis à disposition des CPGE ou des STS dans les universités au niveau L1 ou L2, pourrait être intéressante et pertinente d'un point de vue pédagogique. Aussi mon amendement a-t-il quelque peu évolué. Je proposais initialement d'enlever le mot « recherche » ; je propose maintenant d'écrire « domaines pédagogique et scientifique », étant donné que les enseignants du secondaire ne font pas et ne feront pas de recherche exception faite des PRAG. Certains e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Nous rencontrons ici un problème d'interprétation. Les conventions se font entre des classes préparatoires et des universités, lieux de recherche. Nous souhaitons qu'un élève en classe préparatoire puisse découvrir à l'occasion ce que sont l'Université et la recherche. Les enseignants, surtout en classe préparatoire, ne vont assurément pas se mettre à faire de la recherche, mais puisque les conventions fonctionnent dans les deux sens, le terme « recherche » figure dans le texte du projet de loi. J'espère avoir convainc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Ils visent à encourager les établissements d'enseignement supérieur à mutualiser ce qui est déjà le cas en partie leurs besoins en logiciels de gestion. Cela devrait contribuer à améliorer l'interopérabilité entre les systèmes et la gestion de l'argent public. Le second amendement vise en particulier à confier une responsabilité particulière à l'Agence de mutualisation des universités, en vue d'une saine utilisation de l'argent public et d'une rationalisation des méthodes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

... Pour rebondir sur les propos du rapporteur pour avis, je tiens à signaler que, si les Catalans veulent bien que notre ambassadeur s'adresse à eux en français, ils refusent de l'écouter s'il parle castillan. C'est dire à quel point la Catalogne est fière de sa langue ! Il faut voir la réalité en face car elle est explosive à terme. Contrairement à ce que vous prétendez, cet article n'ouvre pas l'université, il la ferme sur ce sabir parlé aujourd'hui un peu partout, que l'on présente comme le deus ex machina, et qui n'est en réalité qu'une conception mercantile de la langue imaginée pour vendre des cacahuètes. Vous occultez le fait qu'une langue sert aussi à forger des concepts. C'est grave. L'on nous dit que les grandes écoles pratiquent ainsi, mais c'est proprement lamentable. Rendez-vous compte ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Lorsque je me suis rendu en Azerbaïdjan voilà quelques années, j'ai pu écouter des membres de l'académie des sciences prononcer en français un discours scientifique mieux que je ne l'aurais fait moi-même. En enfermant l'université et les grandes écoles dans une structure mentale qui n'est pas la nôtre, nous commettons une faute stratégique. C'est la raison pour laquelle je défendrai la suppression de cet article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

...madame la ministre, je renvoie à l'article 3 sur lequel j'avais proposé un amendement où je faisais référence au métier des enseignants. Il visait à insérer les mots « et de la recherche y afférente » après la première occurrence du mot « supérieur » à la première phrase de l'alinéa 3, mais il n'a pas été retenu parce que nous étions dans le code de l'éducation. C'est la complexité du monde de l'université que de faire à la fois de la formation et de la recherche. Or cet article introduit cette complexité dans le monde du lycée. Cela me perturbe quelque peu, parce qu'on n'a pas ouvert le grand métier d'enseignant-chercheur aux universitaires en tant que tels alors que cet article laisse entendre que les enseignants en STS ou en CPGE pourraient faire de la recherche. Pourtant on sait que, globalemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

Je me suis déjà exprimé tout à l'heure sur l'attractivité de nos universités et l'apprentissage des langues. Je n'y reviendrai pas mais je voudrais dire un mot de la francophonie et de l'impact que peuvent avoir des dispositions de ce type sur l'enseignement dans l'espace francophone. Il faut tout d'abord comprendre que la francophonie n'est pas mécaniquement vouée à intégrer 800 millions de personnes dans le monde en 2050. Sait-on seulement qu'au Niger, lorsque le Prés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

L'on nous dit que ce débat est inutile, que c'est une tempête dans un verre d'eau, mais je constate tout de même qu'aussi bien en commission qu'ici dans l'hémicycle, des amendements ont permis de faire progresser ce texte. Ce débat était donc utile, et l'on ne peut pas dire qu'il ne s'agisse pas d'un beau débat. Traiter de l'attractivité de notre université, de la place de notre langue dans l'université française, de la francophonie, ce n'est pas du temps perdu. Je me félicite du ton juste que le rapporteur a adopté. Nous devons nous écouter les uns les autres mais je voudrais simplement pointer nos points de désaccord. Le premier concerne la portée réelle de cette réforme. L'on nous dit qu'elle ne concernera que quelques étudiants étrangers et qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

Nous devons enseigner évidemment l'anglais dans nos universités, nous devons signer des conventions précises pour pouvoir accueillir des étudiants de pays non francophones, mais dans le même temps, nous devons militer en faveur de l'apprentissage d'autres langues que l'anglais pour développer le multilinguisme et le multiculturalisme. Là est le fond du dossier. Nous devons trouver la bonne voie et le bon équilibre et surtout ne pas envoyer de mauvais message...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ont pointé les nombreuses difficultés qui résultent de la séparation entre l'université d'une part et les grandes écoles et classes préparatoires de l'autre. Les écologistes se sont réjouis de la proposition n° 21 des Assises, car ils prônent depuis de nombreuses années le rapprochement entre ces différentes institutions. Nous saluons le fait que la loi incite à la signature de conventions entre les classes préparatoires et les universités. Mais nous souhaitons aller un peu loin pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

... a laissé faire. Tout à l'heure, monsieur Fasquelle, vous interpelliez la ministre sur le thème : « Vous n'avez qu'à faire respecter la loi ! » De votre côté, qu'avez-vous fait pendant dix ans ? Avez-vous fait respecter la loi ? Nos collègues, M. le rapporteur d'abord, puis Jean-Yves Le Déaut, ont parfaitement résumé la situation : l'évolution fait qu'aujourd'hui, dans les grandes écoles et à l'université, il faut s'adapter à la venue des étudiants étrangers et, surtout, ne pas créer d'inégalités entre ceux qui suivent la filière des grandes écoles et ceux qui choisissent l'université. Grâce à l'article 2 qui parle bien d'« exceptions », nous réparons les erreurs dues au laisser-aller du législateur pendant des années. C'est pourquoi, monsieur Fasquelle, les radicaux s'opposeront à votre amendeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Mieux vaut en sourire ! Il y a tout de même une différence fondamentale entre l'article 18 et l'article 22 puisque ce dernier concerne la première année commune aux études de santé, qui s'achève par un concours. Je ne crois pas que ce soit le cas pour les premières années de licence L'article 22 traite d'un concours qui existe dans le domaine médical et paramédical, et pas ailleurs dans l'université. Et votre proposition revient à instaurer une sélection à l'université, ce vers quoi nous ne souhaitons pas aller. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...t la loi qui libère. Ce droit reconnu à tous les lycéens, dans tous les lycées de France, c'est le droit de penser qu'il est envisageable d'accéder à des filières sélectives. Nous pourrons enfin répondre à l'enjeu de mixité sociale. C'est pourquoi je suis convaincu que nous faisons oeuvre utile, dans l'esprit de cet article qui prévoit le décloisonnement et la convergence notamment entre CPGE et universités. Cette mesure ne va pas déstabiliser le système. Elle permet de lancer un signal aux 150 des 2 200 lycées français qui n'envoient aucun élève dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Elle s'exercera notamment par l'intermédiaire des recteurs et selon des mécanismes qui seront précisés par exemple, le pourcentage des élèves concernés sera fixé chaque année. Ce n'est pas de la discrimi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...le à la Nouvelle-Calédonie, à la Polynésie française et aux îles Wallis et Futuna, pour des raisons que j'ai du mal à m'expliquer, mais j'espère que la ministre ou le rapporteur me fourniront les informations nécessaires. En effet, l'article prévoit que le dispositif a vocation à être assumé, dans le respect des conventions et de la concertation prévues, par le recteur d'académie, chancelier des universités, ce qui ne correspond pas à la réalité de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et des îles Wallis et Futuna. Mais pour la Nouvelle-Calédonie, le code de l'éducation traite précisément le problème. Son article L. 774-3 dispose que « Le ministre chargé de l'enseignement supérieur exerce les compétences dévolues par le présent livre au recteur d'académie, chancelier des universités. » ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...vraiment d'une importance majeure pour nous, l'article 18 ne présente strictement aucune difficulté d'application immédiate. Je demande donc vraiment au Gouvernement et aux responsables de la commission de réfléchir à la question d'ici à la fin de l'examen du texte. La seule adaptation nécessaire est d'écrire « ministre de l'enseignement supérieur » au lieu de « recteur d'académie, chancelier des universités ». Or, cette substitution est déjà prévue par le code de l'éducation. Il n'y a donc pas, à mon sens, d'obstacle à l'application immédiate de l'article 18 en Nouvelle-Calédonie, comme dans l'ensemble de l'outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il s'agit là encore d'un amendement symbolique, et d'une importance non négligeable. Ce projet de loi manifeste la volonté de faire converger les grandes écoles et les universités. L'une des particularités de notre système est que des droits d'inscription, même s'ils sont modiques, doivent être acquittés à l'université mais non en classes préparatoires aux grandes écoles. Or, même s'il ne faut pas caricaturer, l'on sait que les classes préparatoires aux grandes écoles sont socialement nettement plus sélectives et également plus coûteuses. Un élève coûte environ 15 000 eur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

...e est du pipeau, je vous le dis comme je le pense ! Ce qui est certain, c'est que l'amendement relatif aux nécessités pédagogiques qui nous est présenté renvoie aux fameux « professeurs visiteurs », dont il est normal et même nécessaire qu'ils dispensent un cours de littérature anglaise en anglais, arabe en arabe, chinoise en chinois, etc. Cela n'a rien de choquant et c'est tout à la gloire de l'université française. Ce qui me choque en revanche, et qui est contre-productif pour la maison France en termes économiques, c'est cette espèce de maladie consistant à vouloir s'exprimer dans une langue qui n'est pas la nôtre et qui véhicule des concepts réducteurs qui ne sont pas les nôtres. On en vient véritablement à la trahison des clercs, bien connue et défendue par quelques littérateurs français. À l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

M. le rapporteur se soucie d'augmenter les financements de l'enseignement supérieur. C'est parfaitement louable. Cependant, lorsque nous avons évoqué, il y a quelques heures, la même possibilité à propos des étudiants étrangers, la porte s'est fermée. Cela montre bien qu'il n'y avait là qu'une question de symbole et qu'il ne s'agissait pas de traiter au fond la question des ressources des universités. Je déplore, pour ma part, que cette question qui concernait les étudiants étrangers ait été balayée et que l'on se soit focalisé finalement sur les classes préparatoires.