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... si le vélo était moins noble que la moto, que la Clio était moins respectable que la Mercedes, ou comme s’il était médiocre d’offrir à nos concitoyens une gamme complète de tarifs et de possibilités de mobilité. Monsieur le ministre, ma question est double. Qu’attendez-vous de cette libéralisation ? Comment envisagez-vous la cohabitation de ces nouvelles lignes avec les lignes de service public ferroviaires et routières existantes ?
... industries françaises à se développer ou à parvenir à construire des leaders européens, capables de rivaliser avec des géants mondiaux, qui se pose. Même si cette construction de l’industrie européenne doit prendre du temps, nous aimerions connaître les moyens que vous comptez mettre en oeuvre pour y arriver. Enfin, les membres du groupe UDI restent très vigilants sur la situation de la branche ferroviaire d’Alstom, qui emploie plus de 9 000 personnes en France, principalement à Belfort et à Ornans. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous rassurer en nous garantissant que la solution choisie permet tout à la fois d’assurer l’emploi, l’implantation de centre de décision et de recherche sur notre territoire et un développement de la branche ferroviaire d’Alstom ? Cela nous permettrait d’espérer un av...
...’ambition, nous n’en manquons pas. C’en est fini de cette promotion permanente de l’impuissance politique. Elle n’est pas inéluctable ! Et vous le prouvez tous les jours, monsieur le Premier ministre, en incarnant la volonté d’affronter le réel, de privilégier l’action. Car faire de la politique, c’est d’abord faire : transition énergétique, agroécologie, politique de la ville, éducation, réforme ferroviaire, réforme pénale, politique du logement, jusqu’à ce matin où a été présentée en conseil des ministres la réforme territoriale. Nous faisons cela dans le sérieux budgétaire qui refuse l’austérité et garantit aux plus fragiles la justice sociale, érigée comme cap de notre action, comme le démontre le projet de loi de finances rectificative qui sera débattu la semaine prochaine. La nouvelle étape e...
Monsieur le Premier ministre, la grève des cheminots contre la réforme ferroviaire dure depuis maintenant une semaine et devient insupportable. De vraies questions sont posées. Quels financements pour les infrastructures après vos valses hésitations sur la taxe poids lourds ?
Quelle reprise de la dette alors qu’une partie de celle-ci est maintenant prise en compte dans les critères de Maastricht ? Quelle amélioration réelle du système ferroviaire français ? Cette réforme est pourtant une absolue nécessité pour contenir une dette abyssale qui dépasse déjà les 40 milliards d’euros et pour espérer reconstruire un système ferroviaire à bout de souffle qui ne supporterait pas son report. Nous croyons à la rationalisation de la SNCF. Cette réforme n’est peut-être pas suffisante, mais elle nous semble nécessaire. Tout au long des débats en com...
…et si nous sommes plus clairs en matière d’ouverture à la concurrence imposée par le quatrième paquet ferroviaire. Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous nous apporter ces assurances ?
Monsieur le secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche, à l’issue des questions au Gouvernement, nous allons débuter l’examen de la réforme ferroviaire. Celle-ci poursuit des objectifs simples et partagés par tous : mieux gérer le réseau ferroviaire, rationaliser la gestion des voies et la commande du matériel. C’est un projet permettant de préparer au mieux l’avenir de la SNCF, de RFF et des agents. Personne ne doute que nous devons aux Françaises et aux Français plus de sécurité sur le réseau ferroviaire. Le drame de Brétigny-sur-Orge a trist...
Ma question s’adresse au Premier ministre et concerne le projet de réforme ferroviaire. Depuis une semaine, la France est le théâtre d’une double prise d’otage.
Monsieur le Premier ministre, je voudrais revenir sur la question de la réforme ferroviaire.
Elles répondent à l’intérêt général, par exemple, quand elles disent qu’il faut dans notre pays un service public ferroviaire unifié et que le texte de loi, tel qu’il est aujourd’hui, ne permet pas de garantir ce service public unifié. Il faut que ce texte puisse évoluer, pour que des verrous empêchent, demain, l’éclatement de ce service public unifié. Le deuxième point très important qui est d’intérêt général, c’est celui de la dette. Est-ce qu’on peut concevoir une réforme ferroviaire en donnant à la SNCF une dette d...