Interventions sur "grec"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

… : garder la Grèce dans la zone euro, mais pas à n’importe quel prix, en obtenant des réformes profondes de l’économie grecque et en surveillant de près leur mise en oeuvre ; préserver le couple franco-allemand, chahuté par l’attitude ambiguë du Président de la République ; réformer les modes de gouvernance de la zone euro. J’ajouterai un impératif supplémentaire : celui de protéger la France et le contribuable français. Comme beaucoup de Français, j’éprouve une confiance très limitée envers votre gouvernement, et un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Nieson :

Monsieur le ministre des finances, lundi 13 juillet, à l’issue d’une négociation marathon, un accord européen a été trouvé pour permettre à la Grèce de demeurer dans la zone euro. Cet accord n’allait pas de soi. Nombre d’États membres souhaitaient que la Grèce sorte, suite au résultat du référendum grec du 5 juillet dernier. Cette position n’a pas été celle de la France, pour des raisons politiques et économiques. Des raisons politiques, car la dislocation de l’Union européenne qu’aurait entraînée un « Grexit » contrevenait aux fondements mêmes du projet européen tel qu’il a été conçu au sortir de la Seconde guerre mondiale. Des raisons économiques aussi, car la sortie d’un membre de la zone e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

Monsieur le Premier ministre, le peuple grec souffre et la Grèce est au bord de la faillite. À qui la faute ? Certainement pas à l’Europe, mais aux dirigeants grecs successifs et actuels, incapables de réformer leur pays et de collecter l’impôt. La Grèce est menacée de sortir de l’euro. À qui la faute ? Non à l’Europe mais à M. Tsipras, qui a fait habilement croire au peuple grec que voter « non » au référendum, c’était dire « oui » à l’Eu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Leonetti :

Un sondage humiliant montre que les Français font deux fois plus confiance à la chancelière allemande qu’au Président de la République française pour régler le problème grec. Monsieur le Premier ministre, la France n’est pas le médiateur silencieux qui négocie en coulisses entre la Grèce et l’Allemagne. La France doit avoir une voix forte, être leader, être moteur de l’Europe. Il faut sortir du flou, il faut dire que nous souhaitons que la Grèce reste dans l’Europe, mais pas à n’importe quel prix. La France doit exiger dans la clarté des réformes crédibles et durabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Bachelay :

Monsieur le Premier ministre, cette semaine, l’Europe a rendez-vous avec elle-même car, chacun le mesure, les défis posés à la Grèce sont aussi des défis pour l’Europe. Hier se sont réunis l’Eurogroupe et les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro. D’ici à demain, sont attendues les propositions concrètes et complètes du gouvernement grec ; le Premier ministre grec s’est exprimé ce matin au Parlement européen. Dimanche, les vingt-huit chefs d’État et de gouvernement se réuniront à nouveau. Ce calendrier doit permettre à la Grèce de rester dans la zone euro. C’est le souhait des citoyens grecs qui, par leur vote de dimanche dernier, ont dit oui à l’Europe et à la monnaie unique, mais non à la poursuite de l’austérité et aux effort...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Bachelay :

Pour bâtir un accord durable, il faut la solidarité et la responsabilité non seulement de l’Europe, pour soutenir la croissance du pays et traiter la question de sa dette, mais aussi des autorités grecques, qui doivent réformer en profondeur l’État et le système fiscal, et rendre l’économie compétitive. Oui, l’Europe doit être à la hauteur du moment et de l’histoire. Monsieur le Premier ministre, dans le débat qui suivra, vous préciserez à la représentation nationale la position du Gouvernement sur les négociations en cours et les enjeux européens. Pouvez-vous nous en indiquer les grands axes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Ma question s’adresse à monsieur le Premier ministre. Monsieur le Premier ministre, je prends la parole ici au nom des cinquante-trois députés écologistes, socialistes et communistes qui vous ont adressé hier un appel pour le maintien de la Grèce dans la zone euro et la restructuration de la dette grecque, mais aussi, je pense, au nom des millions de Français qui, comme nous, soutiennent pleinement les choix démocratiques du peuple grec et leur refus de nouvelles restrictions budgétaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...ite démocratique à la zone euro. La France, dans ce moment de crise, a une responsabilité particulière. Elle doit porter haut les valeurs de l’Europe : la démocratie et la solidarité sont seules à même de garantir notre avenir commun. C’est pourquoi nous vous demandons de tout faire pour que la Grèce reste dans la zone euro et d’engager l’Eurogroupe sur la voie d’une restructuration de la dette grecque, afin de la rendre soutenable. Le FMI l’a montré : c’est le seul scénario possible. Nous vous demandons d’accompagner le gouvernement grec dans les nécessaires réformes pour une fiscalité plus juste et une lutte renforcée contre la corruption. Nous vous demandons enfin d’appuyer la mise en oeuvre d’un grand plan d’investissement en Grèce et en Europe afin de relancer une activité économique ét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

...nçais, une stratégie de modernisation des exploitations agricoles, la baisse du coût du travail, la fin de l’avalanche réglementaire et de la sur-transposition européenne ainsi que des distorsions de concurrence : toutes ces propositions sont sur la table depuis des mois. Mais rien, ou si peu, ne se passe. Comme si l’embargo russe ne suffisait pas, à leurs difficultés s’ajoute désormais la crise grecque, et les incertitudes qui planent sur le devenir de la zone euro. La France est le troisième pays fournisseur de produits agricoles de la Grèce, et son premier fournisseur de viande : 650 millions d’euros sont en jeu, à hauteur de 10 % pour les produits agricoles et de 90 % pour les produits transformés à valeur ajoutée. À ce jour, nombre d’abattoirs français se demandent s’ils doivent continu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Monsieur le Premier ministre, le Fonds monétaire international – le FMI –, ce bras armé du mur de l’argent, continue de faire sa loi en Europe. Sans aucune légitimité démocratique, la Française Christine Lagarde joue les affameurs du peuple grec.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...e consulter son peuple par référendum. Quelle leçon pour la démocratie française, où les deux formations qui dominent la vie politique, les Républicains et les socialistes, ont refusé la souveraineté du peuple lors du référendum de 2005 et continuent de cautionner ensemble cette politique « austéritaire » ! Depuis cette annonce, toute l’oligarchie est sur le pied de guerre pour coucher le peuple grec. Samedi, le ministre grec a été exclu de l’Eurogroupe. Depuis, la Banque centrale européenne, le FMI et la Commission spéculent pour inverser le résultat du référendum. Décidément, il n’y a pas de place pour la démocratie dans cette Europe des marchés et de la finance. En refusant de prolonger leur aide, les créanciers ont fait le choix irresponsable de pousser la Grèce hors de la zone euro. Ils...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Monsieur le Premier ministre, hier, à l’aube, le Parlement grec a voté, à la demande de son gouvernement, en faveur de l’organisation d’un référendum dimanche prochain sur l’acceptation ou le refus d’un avant-projet d’accord entre la Grèce et ses partenaires. Dans l’hypothèse, qui ne peut être écartée puisque le gouvernement grec lui-même appelle à voter « non », où le peuple grec voterait dimanche en faveur du « non », quelles conséquences entendrait en tir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Glavany :

Monsieur le Premier ministre, dimanche prochain, les électeurs grecs vont se prononcer par référendum sur une issue possible à la crise monétaire qui touche la Grèce et l’ensemble de la zone euro. Devant cette situation, nous croyons tous que les responsables politiques européens doivent faire preuve de mesure, de sang-froid, mais aussi de volonté et de détermination. Nous sommes des démocrates et, à ce titre, sommes respectueux de la légitimité du gouvernement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Glavany :

...terions pas, alors ne l’infligeons pas aux autres. Mais nous sommes aussi des démocrates respectueux de la vérité et une question est posée, monsieur le Premier ministre. D’après beaucoup de sources d’information, ici relayées, la négociation n’aurait porté et buté que sur les efforts et les réformes demandés à la Grèce, sans que jamais soient abordées ni la question du financement de l’économie grecque, ni celle de la renégociation de la dette. Alors, la question est simple : la négociation, monsieur le Premier ministre, était-elle globale ? A-t-elle porté sur les deux parties du contrat ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Monsieur le ministre des finances et des comptes publiques, la crise grecque précipite l’Europe dans une situation incertaine et dangereuse. Pourtant, il n’y a pas d’autre issue qu’une solution négociée avec les Grecs et avec une Grèce définitivement ancrée au sein de l’Union européenne. Aussi, il est essentiel de penser dès maintenant à l’après référendum. Le pire risque serait celui d’une dérive vers le tout ou rien. Chercher l’abdication de la Grèce au motif que so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

… pour prêter aux Grecs ! Deux cents milliards d’aides ont été apportés à la Grèce par les seuls États, sans parler du FMI ! Combien de temps continuerez-vous à supplier Tsipras de bien vouloir prendre notre argent ?