Interventions sur "l’emploi"

98 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

...politique économique crédible, car la crédibilité ainsi bâtie est à la fois source d’économies sur nos charges d’intérêt pour demain, et gage de nos marges de manoeuvre d’après-demain. Sans restauration de notre souveraineté, sans affirmation d’une crédibilité, il n’y a pas de chances possibles pour la réussite de la gauche au pouvoir, il n’y a pas de perspectives plausibles pour la croissance et l’emploi, et il n’y aura pas de chances pour le changement. Le projet de loi de finances pour 2014 poursuit l’effort pour traiter les trois déficits profonds, hérités de nos prédécesseurs, dont souffre la France. Le premier de ces déficits est celui de l’État. Les déficits d’hier, nous les réduisons : moins 5,3 % encore en 2011 ; moins 3,6 % en 2014, soit la moitié du déficit de 2009. Voilà la réalité. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

...de finances rectificative de décembre, doit payer la facture laissée par l’opposition ! Monsieur le ministre, mes chers collègues, les plus récents indicateurs d’activité, de consommation et d’investissement donnent à penser que les anticipations des agents économiques sont en train de s’inverser, clairement dans le bon sens, celui de la réanimation de la croissance, et donc de l’amélioration de l’emploi. Espérons-en l’augure, et travaillons avec ce budget à conforter ce mouvement positif. Au moment où se conforte la reprise par l’optimisme, sachons avec ce budget conforter l’optimisme par la reprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Launay :

...de finances qui définit le consentement à l’impôt, constituant ainsi le fondement du budget, lui-même acte fondateur de l’action publique. Chers collègues de l’opposition, faut-il rappeler que vous étiez guidés, durant le quinquennat précédent, par la réduction des moyens de l’action publique et par les baisses d’impôts pour les plus favorisés de nos concitoyens ? La loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, adoptée en juillet 2007, avait entraîné une baisse annuelle de recettes de 11 milliards d’euros ; cette baisse a profité aux contribuables les plus fortunés, en raison notamment du bouclier fiscal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

...e ce bloc, que nous allons examiner dans les prochains jours. Il convient tout d’abord de revenir sur le déroulé de ce bloc économique. La première pierre est, sans aucun doute, la lutte contre le chômage. Pour gagner face à la crise économique que nous affrontons depuis quelques années, il faut commencer par lutter contre le chômage. Pour le dire autrement, monsieur le ministre, ce sera d’abord l’emploi qui fera la production. Voilà l’immense leçon de Keynes et, d’ailleurs, de mon ancien professeur Pierre-Alain Muet

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

dans une crise, la production ne repart jamais avant l’emploi. C’est au nom de la cohérence sociale et du redressement économique de notre pays que le Président de la République a pris devant les Français l’engagement de faire baisser le chômage avant la fin de l’année 2013. Cet engagement primordial est en train d’être accompli, donnant heureusement tort à tous ceux qui, sans doute avec un peu de cynisme, pariaient sur l’échec de la baisse du chômage à de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...d qui compte. Ce qui doit nous interpeller, c’est le projet politique qui sous-tend cette démarche. Bien sûr, chacun est conscient que nombre d’entreprises, en premier lieu les PME et TPE, souffrent, que la très grande majorité de leurs dirigeants ne placent leurs avoirs ni aux îles Caïmans, ni dans l’acquisition de yachts, et qu’ils ont besoin de politiques publiques volontaristes pour soutenir l’emploi et l’activité. Ce n’est pas en baissant toujours plus le niveau de la dépense publique que nous améliorerons l’environnement de ces entreprises, la formation, la capacité d’innovation et de recherche, la qualité des infrastructures et des services publics. Il est pour le moins surprenant de voir aujourd’hui le parti socialiste se ranger à l’argument préféré de tous les libéraux bruxellois, de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...e, ce sont les prélèvements financiers effectués sur les entreprises au bénéfice des actionnaires, au détriment du travail, un coût qui représente entre 94 et 130 milliards d’euros, soit cinq fois le montant du CICE ! Un coût qui a été multiplié par vingt en trente ans ! Mais de ce coût de la rente, il n’est nullement question dans ce projet de loi de finances ! Il serait pourtant salutaire pour l’emploi, pour le pays, pour notre tissu de PME et d’entreprises de taille intermédiaire, que les prélèvements sur les résultats des entreprises soient modulés en fonction de leur utilisation. Monsieur le ministre, c’est ce cancer financier qu’il faut combattre. Car il assèche les possibilités du pays et met à mal le pacte républicain, par un transfert des charges fiscales sur les ménages qui est devenu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

Monsieur le ministre, le projet de loi de finances pour 2014 que vous nous présentez a un cap, celui de la croissance et de l’emploi. Le groupe SRC sera à vos côtés, non seulement pour que ce cap soit fermement tenu, mais pour qu’il sorte renforcé de nos débats. Je veux saluer les conditions de préparation de ce budget, l’esprit d’écoute et de dialogue dont vous avez fait preuve avec la majorité parlementaire depuis le printemps, et qui, je n’en doute pas, continuera de vous animer dans cet hémicycle. Ce budget de l’an II du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

...e la croissance et aggraverait encore davantage les inégalités dans notre pays. Bref, votre contre-budget, c’est un véritable assommoir économique et social. Monsieur le ministre, dans la situation où se trouve aujourd’hui notre pays, nous avons, pour notre part, une obligation de résultat, comme l’a rappelé hier le Président de la République. Cette obligation de résultat, elle porte d’abord sur l’emploi et sur l’inversion de la courbe du chômage. Elle doit donc nous conduire à tout mettre en oeuvre pour favoriser la croissance, une croissance qui soit riche en emplois et qui s’appuie sur la nécessaire transition écologique. Les premiers résultats sont là. Ils sont encourageants, mais ils restent fragiles. Nous devons donc veiller à ne rien faire qui puisse contrarier la reprise qui s’annonce et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

... il s’agit de restaurer leur compétitivité, de soutenir la recherche-développement, l’innovation et les créateurs d’entreprises pour favoriser la création d’emplois. Notre majorité parlementaire a déjà fait beaucoup pour encourager la compétitivité de nos entreprises et pour remédier à la faiblesse historique de leurs marges. Dans le cadre du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi – qui ne se résume d’ailleurs pas à cela, tant s’en faut –, le CICE permet aux entreprises d’alléger leurs charges de 20 milliards d’euros, au service de l’emploi, de la croissance et donc du pouvoir d’achat. La réforme des plus-values de cessions mobilières permet, quant à elle, de valoriser la prise de risque et les entreprises innovantes. En dépit des cris d’orfraie du patronat, le projet de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous devons apporter au pays à la fois de bonnes finances et une bonne politique, garantissant la croissance, l’emploi et la soutenabilité de nos finances publiques. Dans quel contexte économique, et pour quelle politique économique ? Monsieur le ministre, votre gouvernement et votre majorité sont pleins de contradictions, en permanence. L’an dernier, vous avez décidé à l’égard des entreprises, en responsabilité et à quelques semaines d’intervalle, d’abord un alourdissement majeur des charges pesant sur les entr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Alors je souhaiterais que pour une fois, la France ne soit pas celle qui profite le moins de la reprise lorsqu’elle se profile. Ce fut souvent le cas, notamment avec les gouvernements de gauche. S’agissant de l’emploi, peut-être que le Président de la République tiendra son engagement en fin d’année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...uche ont fait preuve de si peu d’enthousiasme. Mais voilà que tout est débloqué en fin d’année : le comportement des collectivités, les instructions des préfets, les règles générales de ces emplois aidés. Sans doute cela aidera-t-il, si SFR n’est pas de nouveau en panne, à ce que le chiffre soit tenu. Cela fera un beau discours le 31 décembre, mais cela ne résoudra pas durablement la situation et l’emploi de nos concitoyens. Et puis, monsieur le ministre, nous pourrions vous demander au moins des finances publiques soutenables. Qu’en est-il de ce critère ? Le niveau des impôts est excessif. Les prélèvements obligatoires sont prévus à 46,1 % en 2014, et de 48,8 % en 2017. Peut-être n’avons-nous pas suffisamment analysé cette perspective dans les documents que vous nous avez fournis. Voilà une fin ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

...e danger, c’est la difficulté à créer de la croissance et donc des emplois. Sans croissance, nous ne pourrons sortir de la crise. Quand bien même la crise financière serait résolue. Le budget de la France en 2014 doit dynamiser la politique de croissance de ce pays. Les marges de manoeuvre sont étroites. Mais le Gouvernement s’y est attelé avec courage, persévérance et dévotion. La croissance et l’emploi sont au coeur du projet de loi que nous examinons. Tout d’abord, la réduction du déficit public se veut graduelle, afin de ne pas pénaliser la croissance. Certes, l’objectif de 3,6 % de déficit est moins ambitieux qu’en loi de programmation. Mais il se veut réaliste. Premièrement, il repose sur une prévision de croissance plausible. Deuxièmement, il tient compte de la situation économique actu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

Malgré ces réductions de dépenses, le Gouvernement a tenu à fixer des priorités et s’en est donné les moyens financiers. En contrepartie, certains secteurs non prioritaires ont vu leur budget diminuer. Les priorités, nous les connaissons : l’emploi, l’éducation, la justice, la sécurité,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

Par ailleurs, la réforme du marché du travail doit être poursuivie. La loi sur la sécurisation de l’emploi, que nous avons votée en début d’année, permet de donner de la flexibilité lorsqu’une entreprise connaît des difficultés. Le coût des emplois précaires a été augmenté. C’est une réelle avancée. Mais il faudrait désormais atténuer la frontière entre emplois protégés et emplois précaires. La simplification des normes et des démarches administratives est indispensable. Le Gouvernement a mis en plac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

...u Mouvement républicain et citoyen avaient accueilli avec enthousiasme le rapport Gallois et son orientation en faveur de l’industrie et de la compétitivité. C’est avec quelques interrogations que nous avions voté la création du CICE et c’est avec inquiétude que nous assistons aujourd’hui à ses premiers pas : ce qui devait être un outil du redressement productif mute, à nous yeux, en politique de l’emploi. Nous entendons les difficultés juridiques, européennes, les contraintes de Bercy et de Bruxelles mais nous ne nous satisfaisons pas d’un calibrage aussi large au moment où la TVA va bientôt augmenter. Ce 1er janvier, force est de constater que le vice et la vertu se tiendront la main. Alors que nous devons tout faire pour passer le cap du 1 % de croissance, je crains l’impact de cette hausse de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...s plus sobres. Si nous cherchons des marges de manoeuvre, ce n’est pas par dogmatisme, mais bien parce que nous pensons qu’il est urgent d’investir, urgent de redonner un projet à la France ; parce que c’est là la seule solution pour redonner du pouvoir d’achat aux Français, et en particulier aux plus modestes d’entre eux ; parce que surtout c’est la seule solution pour créer de l’activité et de l’emploi. Nous avons entendu, nous écologistes, beaucoup de discours sur la transition écologique, mais nous attendons des actes. La transition écologique n’est pas un concept. Si je devais la résumer, elle consiste en cinq priorités concrètes : le plan de rénovation thermique, les transports collectifs, les énergies renouvelables, la conversion agricole et la protection de la biodiversité. Sur la rénov...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

La nôtre est, dans ces temps difficiles, d’éviter les polémiques inutiles qui détournent les Français de la politique. Mais cette responsabilité est aussi la vôtre, qui consiste à mener une action volontariste et courageuse au service de nos concitoyens, une action qui réponde à leurs problèmes réels : l’emploi, le logement, les fins de mois difficiles. Elle consiste également à dépasser la volonté étroite de réduire les déficits, à donner un horizon et un projet à la France, un projet qui pourrait se construire, nous en sommes convaincus, autour de l’écologie. Ce n’est que comme cela que nous redonnerons confiance dans les politiques publiques ; ce n’est que comme cela que nous redonnerons espoir à ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

...s aux finances de l’opposition, un projet de budget alternatif prouvant qu’il est possible de réaliser 5 milliards d’euros d’économies supplémentaires, sans hausse d’impôts, en agissant en particulier sur les trois leviers que sont la maîtrise de l’augmentation de la masse salariale de l’État, le recentrage de dépenses d’intervention telles que l’aide médicale de l’État – l’AME – et la prime pour l’emploi, ainsi que la réforme de certains domaines de l’intervention publique, en rationalisant par exemple la carte des sous-préfectures. Il est dommage que notre rapporteur général ne soit pas là : il parlait de courage pour rationaliser la carte des sous-préfectures,…