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...it « de la concertation », ajoutant : « Je pense que la journée d’une passation de pouvoir n’est pas le moment de faire des annonces ». Quelle remarque prémonitoire car, dix-huit mois après, où en sommes-nous ? Moins de 4 000 communes ont choisi d’adopter dès la rentrée de septembre 2013 les nouveaux rythmes scolaires, ce qui ne représente que 17 % des municipalités qui scolarisent des élèves de l’école publique et revient à dire que 83 % des communes ne se sont pas lancées dans cette réforme, non pas, monsieur le ministre, par mauvaise volonté, mais parce qu’elles ne savent pas, concrètement, comment la mettre en oeuvre. Lorsque l’Association des maires de France interroge ces 3 900 communes, seules 1100, soit moins de 30 %, répondent à l’enquête pour conclure, à 23 %, qu’elles sont tout fait ...
...ustration de plus de l’importance réelle que vous accordez aux lois que vous votez vous-mêmes, des promesses qui volent et parfois se télescopent ! En somme la décentralisation est la meilleure des solutions, dès lors que l’État peut s’en accommoder au mieux. Et quel drôle de procédé que de changer les rythmes scolaires avant de soumettre à la représentation nationale un projet de refondation de l’école de la République, qui se révéla en outre infiniment plus modeste, très en deçà de cet intitulé flatteur ! Étonnez-vous, après tant de faux-semblants et de malentendus, de la colère de nos compatriotes ! Voilà donc la méthode contemporaine du Gouvernement dépassée par ses contemporains. C’est là votre principale faiblesse. Enfin, et j’espère que vous me pardonnerez d’aborder ce sujet – qui sera...
...s personnels moins qualifiés, sur la base de contrats plus précaires qui se formeront « sur le tas » et auxquels seront confiées des missions équivalentes à celles des personnels qualifiés. Il fallait bien tenter de sortir de cette situation. C’est, il nous semble, l’objet de cette proposition de loi, qui a l’avantage de relier les deux premiers et les plus fondamentaux piliers de la République, l’école et les maires. Parce que l’école, c’est la République, et le maire en est son intercesseur du quotidien. Précisément, le maire est placé au coeur du dispositif qui nous est proposé parce que c’est l’acteur de toutes les proximités, parce que c’est le « mécano » de la démocratie locale, parce que c’est forcément celui qui apporte des réponses concrètes. C’est un fédérateur, un pacificateur qui de...
Comme si l’organisation de l’école de la République pouvait être optionnelle ! Cette approche, en profonde contradiction avec les valeurs républicaines, je la récuse. L’école de la République se doit d’offrir la même qualité d’éducation aux futurs citoyens, quels que soient leurs moyens ou leurs lieux d’habitation, dans un souci d’égalité des droits propre à notre République.
et au souhait de leur donner accès, indépendamment de leur niveau de ressources et de leur lieu d’habitation, à des activités différentes, sportives, culturelles ou de toute autre nature. En complétant la refondation de l’école, les nouveaux rythmes élargissent le champ des possibles pour faire autrement : en ouvrant l’école sur son environnement, en décloisonnant les temps scolaires et périscolaires et en autorisant les innovations pédagogiques. C’est une avancée indéniable vers l’éducation partagée.
Je me réjouis d’ailleurs de la création de la mission d’information sur les relations entre l’école et les parents, dont je suis sûre que les conclusions seront très utiles. L’autre clé réside dans le financement. Si la gratuité des activités périscolaires demeure un prérequis, les difficultés de certaines communes ne doivent pas être occultées. Aussi, en raison du principe d’équité territoriale qui nous est cher, les écologistes demandent la pérennisation du fonds d’amorçage. D’ailleurs, le ...
N’oublions pas que cette réforme, comme la refondation de l’école, permet justement de revenir sur les décisions néfastes de la précédente majorité qui ont contribué à dégrader l’éducation nationale.
Il faut en finir avec l’école comme lieu d’apprentissage de la compétition, alors qu’elle devrait être un lieu de coopération, un lieu d’éducation pour toutes et tous, un lieu qui n’exclut personne et qui propose des pédagogies et des méthodes adaptées aux besoins de chacun. Pour redonner sens à l’éducation, il est grand temps de sortir de cette querelle politicienne des rythmes pour s’atteler aux prochains chantiers que son...
… qui compare pour la période 2009-2012 les performances des élèves de quinze ans dans 65 pays. Le résultat de cette enquête est extrêmement préoccupant pour l’école française. Le rapport rappelle en effet que « l’école française est aujourd’hui celle des pays de l’OCDE où l’origine sociale des enfants pèse le plus lourd dans les résultats scolaires ». Et c’est à ce moment précis que vous proposez de créer des inégalités dans les territoires…
… et, tel un effet boomerang, on vous renvoie l’échec patent de la politique menée par l’UMP en faveur de l’école durant des années.
En effet, le rapport PISA concernant la période 2009-2012 montre que l’école française est en déclin, mais le précédent montrait déjà la même chose.
Pas de chance, monsieur le rapporteur, car votre texte renvoie également aux débats qui ont eu lieu dans cet hémicycle sur le projet de loi de refondation de l’école de la République, dont deux articles concernaient le temps périscolaire…
...éelle prise en compte du bien-être des élèves. Je le suppose, car sinon, cela voudrait dire que vous laisseriez de côté l’ensemble des études montrant que les rythmes scolaires devaient s’imposer à nous. Pour conclure, je vais donc me contenter de rappeler à M. Bertrand les raisons pour lesquelles nous ne soutiendrons pas son texte. Les études sont unanimes. Jusqu’à la loi sur la refondation de l’école de la République, les élèves français subissaient des journées plus longues et chargées que la plupart des autres élèves dans le monde, ce qui était nettement préjudiciable pour leur apprentissage, car source de fatigue et de difficultés scolaires.
…et sur ce qui fait qu’aujourd’hui l’école est en danger. Il fallait donc absolument une réforme de fond, comme celle que nous avons engagée.
Valéry Giscard d’Estaing a eu cette phrase formidable : « Nous vivons dans des temps sans mémoire ». Mes chers collègues, vous avez perdu la mémoire ! Voilà fait dix ans que vous êtes aux affaires, dix ans que vous avez dégradé l’école de la République et vous voulez aujourd’hui nous donner des leçons ?
Ces propos de M. Wauquiez sont assez irresponsables et il aurait d’ailleurs été de bon aloi que ce dernier eût daigné passer quelques minutes dans le débat parlementaire qui a prévalu à la loi du 8 juillet 2013 et qui était une première étape pour redonner à l’école son sens républicain : être un vecteur de mobilité sociale. Elle ne l’est plus et elle doit le redevenir. Sans surprise, le groupe RRDP que je représente votera contre cette proposition de loi, car nous croyons dans la politique menée par le ministre Vincent Peillon à travers la loi pour la refondation de l’école.
...ndre à l’occasion de la publication de l’enquête PISA. Non, la solution n’est pas dans le tri sélectif des élèves en amont, pour ne garder que les plus performants ! Non, la solution n’est pas dans la direction des établissements par des patrons formés dans le privé ! Non, la solution n’est pas dans le report sur les parents du rôle que l’éducation nationale doit assumer ! Parce que nous voulons l’école de la réussite pour toutes et tous, nous voulons le meilleur pour chaque enfant, quelle que soit son origine sociale ou territoriale, et nous voulons en créer les conditions dans l’organisation de l’école.
Cela passe par des enseignants formés et en nombre suffisant, par un travail sur les programmes, en fait, par la refondation de l’école que nous avons entamée. L’adaptation des rythmes scolaires à celui de l’enfant en fait partie. Or c’est ce choix de répondre d’abord aux besoins des enfants que votre proposition de loi conteste dans les faits. Certes, pour réformer l’école et son contenu, toute la communauté éducative doit participer. Et les maires, bien sûr, en sont. Ils portent une grande responsabilité pour l’organisation du...
... se pose entre tous les enfants. Quel que soit le territoire où ils habitent et étudient, la qualité du périscolaire ne doit pas dépendre des capacités financières de leurs parents ou de leur commune. Elle doit être encadrée et réglementée pour que chaque enfant puisse bénéficier du meilleur. Un périscolaire ne doit pas remplacer l’éducation artistique ou sportive dans le cadre de l’enseignement, l’école ne pouvant se résumer à ce restrictif socle minimum du « lire, écrire, compter » ! Cela demande des moyens, monsieur le ministre. Et vous me permettrez de penser que la réduction des dépenses publiques, les contraintes ainsi imposées ne sont pas de nature à encourager une belle ambition pour la mise en place de cette réforme. Je pense notamment à la réduction des dotations de l’État aux communes...
C’est parce que nous souhaitons que ce débat puisse avoir lieu sur le contenu et l’organisation de cette réforme, et au nom de l’école de la République, que nous voterons contre la proposition de loi soumise par nos collègues de l’UMP.