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Notre système public de l’éducation a besoin, au contraire, d’être renforcé et protégé : c’est ce que nous faisons avec la refondation de l’école. Notre société a besoin d’unité et nos institutions ont besoin d’être respectées.
Le sérieux, c’est de poursuivre la refondation de l’école avec la réforme de l’éducation prioritaire, du collège et des programmes. Le sérieux, c’est de se préoccuper de la réussite de nos enfants, de rattraper dix ans de régression du niveau de nos élèves, et non pas de proposer une loi qui est la porte ouverte à toutes les dérives. Les Français nous ont donné mandat pour sauver l’école et l’avenir de nos enfants.
Nous en mesurons la responsabilité. Nous en assumons la charge. Nous y travaillons sans relâche : c’est le chantier de la refondation de l’école engagé par le ministre.
La droite n’a pas de leçons à donner sur l’école : alors que vous avez échoué à sauvegarder notre modèle républicain, alors que vous avez précipité la chute de l’école – notre belle réussite républicaine – ce n’est pas la leçon qui s’impose, mais l’inventaire !
Ne nous y trompons pas : la refondation de l’école est notre mission, la dégringolade de la France dans les classements internationaux est votre héritage.
... enfants, en préservant leur équilibre et en favorisant l’apprentissage. Ainsi donc, pour servir les ambitions municipales de l’UMP, vous vous contredisez et reniez les arguments favorables à la réforme que vous aviez avancés il y a quelques années. Nous ne sommes pas surpris : vous avez démontré, au cours des dix dernières années, une grande capacité – fruit d’une véritable méthode – à mépriser l’école de la République et porté un soin particulier à abîmer les bases de notre pacte républicain.
Nous mettons en avant le travail engagé pour la refondation de l’école, votée au printemps dernier. Cette réforme va dans le bon sens…
Le Gouvernement et la majorité veulent faire mieux que revenir simplement aux quatre jours et demi et souhaitent, à l’instar des parents, des associations d’éducation populaire et de nombreux élus, penser le temps de l’enfant dans sa globalité et articuler les rythmes de l’école avec les autres temps éducatifs, culturels et sportifs. Les services de l’éducation nationale sont évidemment mobilisés auprès des élus locaux. Nous connaissons des écoles qui ont réussi la mise en place de la réforme dès 2013, en suscitant un large satisfecit.
...permet de poursuivre un double objectif : réduire les inégalités sociales et territoriales et donner ainsi une réelle priorité au primaire. De plus, vous le savez très bien, les communes ne partent pas de nulle part puisque la plupart d’entre elles organisent déjà des modes d’accueil avant et après la classe. Une fois de plus, nous apportons la démonstration qu’il y a une ambition à gauche pour l’école. L’école de la République réclame un choix de société, une ambition et des moyens correspondants. Voilà tout l’enjeu !
C’est bien la majorité qui est ici au rendez-vous de l’école de la République, à travers les rythmes scolaires et la refondation de l’école. L’ambition de la refondation est simple : c’est le redressement de notre école, la réussite de tous les élèves et c’est avec force et détermination, monsieur le rapporteur, que nous rejetterons votre texte. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)