Interventions sur "homme"

219 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Nicolin :

...iscussion qui s'amorce, j'entends parler de désirs, de refus des discriminations, de droit à l'enfant, alors que l'on devrait mettre en avant le droit de l'enfant et l'égalité des droits, comme si le principe de l'égalité des droits devait effacer toute différente. Mais j'ai peu entendu parler d'institutions, or c'est essentiel. Le mariage est, dans son principe et comme institution, l'union d'un homme et d'une femme. Cette définition n'est pas due au hasard. On peut respecter la préférence amoureuse de chacun sans automatiquement institutionnaliser les moeurs. » Ces propos, c'est Lionel Jospin qui les a tenus en mai 2004. Inspirez-vous donc de lui, chers collègues de la majorité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

et vis-à-vis des hommes et des femmes de la société civile qui se sont battus : ils ont le droit d'être considérés comme des citoyens à part entière ! Si nous défendons cette loi, c'est parce que nous avons, nous aussi, la prétention d'être des représentants du peuple ! (Applaudissements sur les bancs des groupes écologiste et SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Je vais revenir sur la définition de cette institution qu'est le mariage. Que prévoit ce contrat ? Il détermine l'organisation et la gestion de la famille : comment donner un cadre de vie aux enfants ? Or, aujourd'hui comme hier, la nature a fait que seuls un homme et une femme peuvent s'unir pour procréer et il en sera de même demain. Si la nature avait voulu qu'il en soit autrement réfléchissez un peu, chers collègues , elle aurait doté les êtres humains différemment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Je suis très étonnée par l'argument de l'égalité. La différence, même si elle est sexuelle, même si elle concerne l'orientation sexuelle, n'est aucunement signe d'inégalité. Vous mettez en avant cette inégalité ; pour moi, elle n'existe pas. Nous sommes tous nés avec un sexe, masculin ou féminin ; nous sommes tous soit un homme, soit une femme, et pour la procréation, nous sommes tous destinés au sexe opposé. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est ainsi que la nature nous a mis au monde, c'est ainsi que la nature a organisé la civilisation (Sourires et exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP), et le législateur ne peut aucunement mod...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

...eur, en raison de l'atonie de l'économie française, des difficultés de nos PME, de l'explosion du chômage du fait de l'absence de réformes du Gouvernement pour améliorer la compétitivité. Notre compétitivité connaît une crise de confiance, et dans ce contexte si difficile, votre gouvernement s'attaque à la base de notre société : l'institution familiale, en remettant en cause le mariage entre un homme et une femme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...ous ne cessez de mettre en avant, c'est en réalité le droit à l'enfant que vous érigez. C'est au nom de ce principe d'égalité que vous justifiez l'adoption d'enfants par les couples homosexuels. Ce sera au nom de ce principe d'égalité que vous accorderez demain aux couples de femmes la PMA. Une fois ce pas franchi, qu'est-ce qui empêchera, encore et toujours au nom de l'égalité, que les couples d'hommes obtiennent le droit à la gestation pour autrui ? Mme la garde des sceaux a déjà fait un grand pas cette semaine vers la légalisation de la GPA avec sa circulaire. Derrière le mariage pour tous, il y a donc clairement dans votre texte le droit à l'enfant pour tous et par tous les moyens. De surcroît, vous n'osez pas le dire, vous ne voulez pas assumer ouvertement les conséquences de votre texte....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

...oit ouvert aux individus, et pas aux couples, comme on le dit de façon impropre. L'individu libre est appelé, dans le cadre du mariage, à donner librement son consentement. En effet, tout un chacun a le droit de se marier, mais avec quelqu'un de l'autre sexe. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Le mariage est une institution essentielle de notre société, et doit rester l'union de l'homme et de la femme. Le mariage articule l'alliance de l'homme et de la femme avec la succession des générations, et la lisibilité de la filiation. (Exclamations prolongées sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

Je souhaite terminer mon rappel au règlement en disant, histoire de détendre un peu l'atmosphère, que, face à tant d'agressivité, nous allons être obligés de déposer des amendements sous X ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)) Pour en revenir à mon amendement, je dirai simplement que ce n'est pas en niant la différence entre l'homme et la femme qu'on réglera les inégalités existant aujourd'hui entre l'homme et la femme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Madame la ministre de la famille, j'aurai souhaité que vous me répondiez sur cette question de l'altérité sexuelle. Est-elle importante pour vous ? Un couple composé d'un homme et d'une femme est-il objectivement identique à un couple composé de deux hommes ou à un couple composé de deux femmes ? Je crois

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Lamblin :

le fait pour un homme d'introduire en France un enfant dont il déclare qu'il est le sien et dont il est prouvé qu'il est né à l'issue d'une GPA ? C'est la meilleure façon d'empêcher un marché des droits à l'étranger. C'est de l'humanisme ; je vous propose donc d'adhérer à cette idée et de nous dire si vous êtes d'accord ou pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorges Fenech :

qui, jusqu'à preuve du contraire, commande depuis le début de la création notre destinée d'hommes et de femmes, tous issus d'une rencontre naturelle entre un homme et une femme. Ce que nous voulons préserver, c'est l'altérité, seule condition naturelle d'une parenté paternelle et d'une parenté maternelle. Je voudrais vous faire part d'une inquiétude qui ne relève plus, à l'heure où nous parlons, d'un simple fantasme : si vous nous conduisez vers la PMA et la GPA, madame la garde des sceaux,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérald Darmanin :

Je suis un grand révolutionnaire, car je pense, madame la garde des sceaux que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, et qu'un enfant naît d'un homme et d'une femme. Excusez-moi pour cet accès de fièvre révolutionnaire ; j'espère que mes électeurs me le pardonneront. Je le confesse, et j'espère que plus tard la rééducation prodiguée par la police de la pensée me permettra de penser l'inverse. Je voudrais dire également à M. le président de la commission des lois que l'on a confié à M. Jospin un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

Quelle que soit l'histoire personnelle des uns et des autres, qu'elle soit douloureuse ou non, nous sommes tous le fruit d'un papa et d'une maman. C'est une réalité ! À l'origine, il y a un homme et une femme, et c'est leur union que le mariage consacre. C'est la raison pour laquelle le mariage doit confirmer l'altérité ; c'est la raison pour laquelle on ne peut pas faire comme si l'égalité venait gommer les différences entre les sexes. Un homme et une femme peuvent procréer (« Ah bon ? » sur les bancs du groupe SRC), on peut les y aider à procréer, mais deux hommes ou deux femmes ne le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Chers collègues, vous nous parlez beaucoup du principe d'égalité, qui serait la pierre angulaire de votre réforme, mais ce principe n'est pas la réalité ni l'explication du monde. Ne niez pas la réalité : l'humanité s'est développée sur l'altérité, et c'est cela la question fondamentale. Il est évident que dans les fonctions sociales, les hommes et les femmes sont égaux, et nous luttons pour que cette égalité soit reconnue. Je peux même vous dire que l'homme et la femme sont à cet égard parfaitement interchangeables. J'ai eu deux chefs femmes : elles s'en sont remises ! (Sourires.) Madame Coutelle, je vais vous faire un aveu : je fais très bien le poulet au champagne,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Par cet amendement, il s'agit d'indiquer clairement que le mariage est bien l'union d'un homme et d'une femme, car, depuis des siècles, le cadre juridique et social de cette institution structure la société, notamment par les conséquences qu'elle produit en matière de filiation. Le Conseil constitutionnel, nous l'avons rappelé, a clairement jugé, dans sa décision du 28 janvier 2011, non discriminatoire le fait que le mariage soit, en droit français, réservé aux couples hétérosexuels. Le pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Par cette série d'amendements identiques, nous souhaitons rappeler que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, car, ce projet de loi a pour objet de supprimer l'altérité et la différence sexuelles en tant que condition nécessaire du mariage. On voit bien, chers collègues de la majorité, que vous êtes incapables d'assurer une articulation entre l'égalité et la différence puisque vous voulez supprimer la seconde au nom de la première. À ce propos, je tiens à rappeler la phrase, qui restera s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArlette Grosskost :

Il nous appartient de préserver un cadre qui saura répondre à son identification. C'est à la loi de poser les limites. C'est à nous, législateurs, de réfléchir au lendemain, au-delà des désirs individuels et immédiats. À cette heure avancée, vous me permettrez d'être quelque peu lyrique. Je vous invite à réfléchir à cette phrase de William Carlos Williams : « L'homme a survécu jusqu'ici parce qu'il était trop ignorant pour pouvoir réaliser ses désirs. Maintenant qu'il peut les réaliser, il doit les changer ou périr. » (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Louise Fort :

Pour ma part, j'aime la définition de cette institution du mariage par le doyen Carbonnier : « C'est la plus vieille coutume de l'humanité et l'état de la plupart des hommes adultes. » Pourquoi y touche-t-on de cette façon ? Est-elle devenue ringarde ? C'est un peu la mode, en effet, d'agresser l'institution et les gens qui la défendent. Défendre cette institution ne signifie absolument pas s'attaquer à ceux qui n'entrent pas dans le cadre actuel du mariage, mais cela consiste à leur donner un cadre où ils auraient toute égalité. Vous avez l'air d'être pénétrés d'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

 « le mariage est traditionnellement défini comme un acte juridique solennel par lequel l'homme et la femme établissent une union dont la loi civile règle les conditions, les effets et la dissolution » : ce principe est donc clairement général et non contingent. L'altérité sexuelle des époux constitue donc un principe fondamental reconnu par les lois de la République. Par conséquent, cet amendement vise à supprimer l'article 1er du projet de loi et à convoquer, sur le fondement de l'articl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ernier. Ces personnes sont respectables et ont le droit à notre considération. J'accepte tout à fait qu'il puisse y avoir de l'amour entre deux personnes de même sexe et que l'on trouve toutes les solutions pour légaliser leur situation, leur donner tous les moyens juridiques d'existence. Mais je comprends aussi que des personnes soient attachées à cette institution qu'est le mariage, union d'un homme et d'une femme. C'est pourquoi je défends cet amendement.