Interventions sur "homme"

219 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Fritch :

..., notamment à l'émergence du militantisme public des mouvements visant la reconnaissance des personnes homosexuelles. Ceci peut aisément se comprendre, du fait que les homosexuels sont pour la plupart parfaitement intégrés dans la culture traditionnelle et moderne polynésienne et qu'ils n'ont jamais milité pour la reconnaissance d'un statut particulier lié à leur orientation sexuelle. Ce sont des hommes et des femmes comme nous, et non à part. Il est d'ailleurs notable que la revendication du mariage pour tous n'a pas véritablement trouvé d'écho en Polynésie. Dans ce contexte, monsieur le président, la loi sur le mariage pour tous d'autant qu'elle n'a pas fait chez nous l'objet d'un débat de fond par des spécialistes, qui auraient pu préparer les esprits à une évolution non revendiquée et ve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, après des décennies de combats, menés par des hommes et des femmes, pour l'égalité et le respect des personnes homosexuelles, nous en sommes quasiment au point final. Il y a des dizaines et des dizaines d'années, parfois au risque de leur vie ou de leur intégrité physique, ces militants se sont battus pour la cause et les droits des homosexuels, comme Harvey Milk aux États-Unis ; ils ont subi l'opprobre pendant des années et ont souvent été rejeté...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

à laquelle une partie de votre majorité se rallie déjà. Je regrette, madame la garde des sceaux, que vous ayez tout au long de ce débat été la victime de vos certitudes. Vous n'avez en effet saisi ni le comité d'éthique, ni la commission nationale des droits de l'homme ; vous n'avez pas non plus entendu ces très belles voix, comme celle de Sylviane Agacinski

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Barbier :

Nous sommes aujourd'hui réunis pour débattre du mariage pour tous. Depuis 1792, le mariage est une institution qui voit s'engager un homme et une femme souhaitant fonder famille et avoir des enfants. Fonder une famille : voilà la pierre angulaire de notre société. Comment, alors, nous reprocher de parler de filiation, d'évoquer le sujet de la PMA, que vous vouliez, dans un premier temps, aborder à l'occasion de cette loi, avant de le repousser à une prochaine loi sur la famille ? Comment nous reprocher de vous demander de nous expl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Je rappellerai deux choses à ce sujet. Premièrement, la notion de droit naturel est inscrite à l'article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme qui évoque les droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Et je ne dis pas, madame Buffet, que droit naturel et loi naturelle soient identiques. Deuxièmement, soyons raisonnables, on ne peut considérer que la référence à la loi naturelle ou au droit naturel relève du biologisme ou du naturalisme : personne n'a, en effet, envie d'être dans une totale soumission à la férocité brute de la natu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Le mariage est l'institution qui articule l'alliance de l'homme et de la femme avec la succession des générations et la lisibilité de la filiation. Le droit ne peut ni ignorer ni abolir la différence entre les sexes qui est constitutive, non seulement de la pérennité d'une société, mais de l'identité de l'enfant qui ne peut se construire que face à un modèle d'altérité sexuelle. C'est du bon sens. Par ailleurs, l'altérité sexuelle dans le mariage est un princ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Lamblin :

Mesdames et messieurs de la majorité, je vous ai écoutés depuis plusieurs jours : votre argument principal tient dans l'égalité et la non-discrimination. Soit, mais je vous demande maintenant de m'écouter, car ces mêmes principes seront soulevés, et le sont déjà, pour justifier la demande des homosexuels, qu'ils soient hommes ou femmes, pour procréer. Vous n'aurez alors plus la possibilité, au nom de ces mêmes principes, de vous y opposer : vous serez dans la seringue et vous ne pourrez pas vous en sortir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

...sont aussi légitimes que les vôtres. (Mouvements divers.) Vous pratiquez, vous aussi, la dérision avec talent, monsieur Tourret ! Nous sommes ici pour débattre et nous avons parfaitement le droit de donner nos arguments. Vous faites une grande sortie sur les lois de la nature, madame Buffet, mais nous parlons du naturel, pas des lois de la nature. Que vous le vouliez ou pas, un enfant naît d'un homme ou d'une femme. C'est peut-être une loi de la nature, mais c'est en tout cas naturel. Sans les gamètes d'un homme et sans une femme, on ne peut pas créer un enfant. Nous avons le droit de le répéter, parce que c'est une vérité. Ce n'est pas parce que certains d'entre vous ont fait preuve de beaucoup d'arrogance et de mépris (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) à l'égard de mes collègues qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

...ste et le groupe communiste nous démontrent qu'il n'y a pas de loi naturelle, que seules comptent les lois de la République. Dans la nature, dans le règne végétal, il y a de la fécondation anémophile, de la fécondation entomophile, et les plantes peuvent donc se féconder sans se rencontrer, mais, dans le genre humain, je suis désolé, pour se reproduire, il faut qu'il y ait une rencontre entre un homme et une femme. Mme Buffet et M. Coronado nous ont expliqué qu'il fallait suivre l'évolution du monde, l'évolution de la société. J'espère, madame Buffet, que vous mettrez la même énergie pour expliquer à vos camarades de la CGT qu'il faut savoir évoluer (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) et ne pas bloquer des restructurations d'usine. Nous parlons des enfants à l'occasion de l'ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

On voit bien effectivement qu'il y a un clivage entre nous. C'est normal, chacun exprime ses convictions, et il faut aller jusqu'au bout. Pour vous, tout déterminisme, toute contrainte doit totalement disparaître, et le corps, dans sa réalité, notamment sexuée, est vécu comme une contrainte. Ce corps, nous ne le choisissons pas. C'est lui qui imposera aux femmes d'être mères et aux hommes d'être pères, quoi que vous puissiez faire, et, pour vous libérer de ces contraintes, vous niez purement et simplement la réalité. Notre chemin, c'est vrai, est plus compliqué, parce que nous cherchons à faire avec cette réalité, à vivre avec. Pour nous, le corps fait partie de l'unité d'une personne et ce n'est pas quelque chose que l'on peut mettre de côté. Un Anglais a prétendu que le Parle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Barbier :

Pour moi en tout cas, la limite qui ne doit pas être franchie, c'est qu'un enfant doit naître de l'union d'un homme et d'une femme. Quand vous nous dites, madame Buffet, que nous avons une vision étriquée du mariage, comme si nous voulions absolument qu'il ne soit là que pour faire des enfants, que signifie pour vous le mariage pour tous ? Vous voulez que les couples homosexuels aussi fassent famille. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Ce sera très rapide. Ces amendements récrivent l'article 143 dans un sens absolument identique aux 119 amendements qui nous ont été soumis précédemment. C'est une façon différente d'imposer le mariage des seuls couples d'hommes et de femmes. Sans qu'il soit besoin de développer davantage, j'indique donc que la commission y a donné un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Coutelle :

...l'inégalité des droits. Il en va aujourd'hui de même pour les homosexuels et les hétérosexuels. Voilà pourquoi le combat mené par l'opposition au nom de l'altérité sexuelle n'est surtout pas un combat pour la parité, surtout pas ! C'est le combat de ceux qui continuent à penser que, dans le couple, certaines tâches restent essentiellement dévolues aux femmes tandis que d'autres sont réservées aux hommes. Au titre des grands principes de la République, nous naissons libres et égaux ; nous voulons, au nom de cette promesse, au nom de l'égalité, que chaque citoyen puisse avoir le droit d'épouser ou de vivre avec la personne de son choix. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

Évidemment, un couple homosexuel a autant de valeur qu'un couple homme-femme, mais sa fécondité est naturellement différente. C'est pour cette raison que la Cour européenne des droits de l'homme n'a jamais contesté que l'on puisse réserver un statut juridique différent à des couples qui se trouvent dans des situations différentes. Ce n'est pas discriminatoire. Par contre, avec cette ouverture, les revendications de PMA pour les couples lesbiens seront légitimes, so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Tourret :

...rien à tous ceux qui se sont engagés dans un mariage hétérosexuel qu'on le veuille ou non, c'est essentiel et ensuite que nous apportons de nouveaux droits à ceux qui se sont engagés dans un mariage homosexuel. De multiples reproches sur une absence de consultation nous ont été faits. Le 6 décembre 2012, nous avons entendu la présidente de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, Mme Lazerges, accompagnée d'un président et d'un vice-président de sous-commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Le projet de loi propose une modification de l'article 144 qui dispose que l'homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix-huit ans révolus. L'ouverture du mariage aux personnes de même sexe nécessite évidemment le maintien de cette restriction, en en changeant la formulation. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Bouillonnec :

Si l'on comprend bien l'amendement que vous n'avez pas trop explicité, il revient à vouloir supprimer l'âge légal du mariage qui avait été porté à dix-huit ans après un certain nombre d'évolutions au motif que le mariage ne concernerait plus seulement un homme et une femme. Mais ce n'est pas un mariage au rabais que nous sommes en train de construire. Au contraire, nous conservons le mariage dans toute son intégrité. Pour se marier, même entre personnes du même sexe, il faudra disposer de la capacité de le faire, être libre de l'intention, donner un consentement libre, posséder une véritable intention matrimoniale. Telles sont les conditions légales d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

M. Le Bouillonnec n'a pas compris le sens de l'amendement, ce qui me surprend de sa part, même si cela doit s'expliquer par l'heure tardive. L'amendement a pour seul but de maintenir la rédaction actuelle du Code civil, qui prévoit que l'on doit avoir dix-huit ans. Le seul point divergent, c'est que le Code civil fait référence à l'homme et à la femme, quand vous supprimez cette référence à l'altérité. Avec mon amendement, nous conservons bien sûr l'obligation des dix-huit ans pour pouvoir se marier. (Les amendements identiques nos 4 et 4663 ne sont pas adoptés.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...ut cas mon sentiment, et je m'inquiète de ce que la majorité n'en ait pas conscience non plus. Cette circulaire, qui reconnaît la gestation pour autrui à l'étranger, associée à ce projet de loi, va inévitablement encourager le recours à la gestation pour autrui à l'étranger. Ce que vous mettez en place est absolument scandaleux. C'est une violation grave des droits de l'enfant et des droits de l'homme.