Interventions sur "mère"

624 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dion :

L'adoption, c'est offrir un cadre, une sécurité juridique à un enfant qui a déjà beaucoup souffert. L'adoption, c'est, je le répète, une procédure judiciaire qui permet d'offrir des parents à un enfant qui n'en a plus. L'intérêt de l'enfant doit donc rester la seule préoccupation ; et cet intérêt, c'est de pouvoir s'identifier à un modèle : père et mère. C'est visé par l'ensemble des textes : l'enfant doit être élevé par ses père et mère. En outre, l'enfant doit, dans une certaine mesure, dans le cadre de l'adoption, connaître ses origines. Nous avons interrogé là-dessus Mmes les ministres, et ce point a provoqué de nombreuses polémiques. Je regrette que nous n'ayons pas examiné la question des éléments identifiants, du rapport de l'enfant avec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Gibbes :

Et c'est vous qui parlez d'obstruction ? Soyons sérieux, chers amis, et revenons-en à l'amendement n° 1223. Bien qu'il ait été parfaitement défendu par mes collègues de l'opposition, je tiens à en rappeler le principe. Il vise à limiter les cas d'adoption des couples mariés aux seuls couples hétérosexuels. Tout enfant a droit à un père et une mère, en particulier lorsqu'il s'agit d'un orphelin. Il n'y a pas de droit à l'enfant, mais le droit de l'enfant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Nous tenons particulièrement à cet amendement majeur. Chacun a pu écouter des praticiens, en particulier des pédiatres, des psychologues. Je me souviens que l'un d'entre eux expliquait que l'effacement des noms « père » et « mère » ferait de l'enfant un « sans domicile filiatif ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...sur son origine ; or chaque enfant, chaque jeune, est à la recherche de son origine. C'est un droit que l'on ne peut pas lui refuser. D'ailleurs, mesdames les ministres, l'Académie de médecine elle-même s'interroge, je l'ai déjà dit. Pourtant vous ne l'avez pas consultée. Pourquoi n'écouter que certains collèges et ignorer son expertise ? Nous devons en tout cas garder les mots de « père » et « mère » qui constituent le repère d'un enfant. C'est tout l'intérêt de mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Mazières :

Je crois que cet amendement souligne la cohérence de nos positions. Ce que nous disons depuis le départ, c'est que la priorité pour nous c'est le droit de l'enfant. La priorité, pour un enfant qui va être adopté, c'est d'avoir un père et une mère, parce qu'autrement on choisit pour lui et on va à l'encontre du principe d'égalité. Or, tout votre raisonnement repose sur un principe d'égalité. Pardonnez-nous, nous considérons que ce principe d'égalité, vous le touchez à la racine même, à la naissance de l'enfant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...1 : « Les États parties qui admettent etou autorisent l'adoption [ ] veillent à ce que l'adoption d'un enfant ne soit autorisée que par les autorités compétentes, qui vérifient, conformément à la loi et aux procédures applicables et sur la base de tous les renseignements fiables relatifs au cas considéré, que l'adoption peut avoir lieu eu égard à la situation de l'enfant par rapport à ses père et mère » Il est dit, à l'article 7, que « l'enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d'acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux ». Et la définition qui est donnée du mot « parents » est « père et mère ». Donc, je suis désolé, mais par rapport à cette convention de 1989 qui a forc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Balkany :

Au lieu de quoi vous faites voter de force un texte qui va à l'encontre du souhait des Français. Demandez donc au Président de la République de soumettre ce projet de loi à l'ensemble des Français. Nous sommes très attachés, pour ce qui nous concerne, à ce que les enfants aient un père et une mère et vous ne nous ferez pas dévier de cette position. Il est dommage que vous ne l'ayez pas compris ; les Français, eux, l'ont compris. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion :

On nous a rappelé il y a un instant les propos de M. Sapin qui a déclaré que lorsque ce texte serait adopté, on n'en parlerait plus. Moi, je n'ai jamais connu mon père. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.) Je ne vais pas m'attarder sur ma situation personnelle, mais je veux dire à ceux qui pensent qu'un enfant peut vivre sans son père ou sans sa mère et ne pas en subir les conséquences dans sa vie, qu'ils se trompent lourdement. Ceux qui pensent que, par la loi, on peut inventer un dispositif qui fasse qu'un enfant n'ait pas son père et sa mère et qu'il n'en souffre pas, se trompent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion :

On a évoqué les nombreuses études qui existent ici ou là, dont on dit qu'elles sont peu concluantes. Moi, ce que je veux vous dire, c'est qu'un enfant qui n'a jamais connu son père ou sa mère ne peut pas passer sa vie comme s'il ne s'était rien passé. Il y aura toujours en lui une souffrance profonde, quel que soit son âge ; il y aura toujours une meurtrissure profonde. Pourquoi ai-je pris la parole ce soir ? Parce que je pense que la vie offre déjà trop d'occasions qui font que des enfants se retrouvent dans ces situations de souffrance, avec un seul parent, voire pas de parent du t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...semblée nationale nous semble rajouter de la complexité pour des enfants qui en avons déjà plus à gérer que d'autres. La clé d'une adoption réussie ne repose pas uniquement sur l'amour que reçoivent les enfants adoptés, mais elle repose sur l'identification des enfants à leurs parents. Ce sont nos parents, pleinement et entièrement, justement car ils représentent de manière crédible le père et la mère que nous n'avons pas eus. C'est en regardant vivre notre père, notre mère, que nous, les enfants adoptés, arrivons à nous construire en tant qu'adultes, à trouver notre place en tant que mère, femme, père et mari. » Ces propos assez troublants devraient nous conduire à bien vouloir retenir l'amendement n° 1670. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...ne foi de notre collègue Guedj. Mais je voudrais qu'il m'accorde quelques moments d'attention. Je ne doute pas qu'il le fera. Un enfant, ce n'est pas une page blanche, lorsqu'il naît. Et encore moins lorsque ses parents disparaissent. Je ne voudrais pas que mon propos revête une connotation exagérément personnelle, mais chacun vient ici avec son expérience. Prenons l'hypothèse d'un père ou d'une mère qui vit seul, qui est veuf ou veuve, et a de jeunes enfants. Son angoisse, c'est le devenir de ses enfants s'il venait à disparaître. Il peut être organisé, et procéder par testament, de manière écrite, comme le prévoyait l'amendement précédent. Mais il peut l'être un peu moins. Il a donné à ses enfants une éducation, certains principes et certaines valeurs. Il souhaite bien évidemment que, dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Cet amendement très important vise à limiter strictement aux seuls couples hétérosexuels les cas d'adoption des couples mariés. L'adoption a vocation à donner une famille à un enfant, et non l'inverse. L'enfant adopté a, plus qu'un autre, besoin d'un père et d'une mère ; l'enfant abandonné cherche ses repères et aspire à retrouver ce qu'il a perdu. Or l'enfant adopté doit déjà assumer les traumatismes simultanés de l'abandon et de la double identité familiale. Plus qu'un autre, il a besoin d'une filiation biologique évidente. Il importe donc qu'il puisse s'identifier à deux parents de sexe différent. De ce fait, l'adoption par un couple homosexuel risque d'agg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Pour moi, tout enfant a droit à un père et à une mère, en particulier s'il a subi la perte de ses parents. Ce droit répond à un besoin de repère pour les enfants. Il convient de ne pas créer de discriminations entre les enfants adoptés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Scellier :

Cet amendement n'étonnera personne, surtout pas ceux qui, comme nous, et comme la majorité des Français Patrick Balkany l'a rappelé tout à l'heure pensent qu'il faut autant que possible à l'enfant, et en particulier à l'enfant adopté, un père et une mère. Dans la mesure où le nombre d'enfants adoptables est limité, il est évident que quand on se place au niveau de l'intérêt de l'enfant, tout doit être fait pour lui donner à la fois un père et une mère. C'est pourquoi il y a lieu, à l'article 343 du code civil, de remplacer les mots « deux époux » par les mots « un père et une mère ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Clergeau, rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales :

S'agissant de l'intérêt de l'enfant, ce qui prévaut, c'est la procédure d'agrément, qui en est la garantie. Et les conditions d'adoption restent les mêmes pour tous les couples mariés, si bien qu'il n'est question, ni de privilégier le fait d'avoir un père et une mère ce qui n'est pas, en soi, une garantie de bonheur ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Adopter un enfant est un défi décuplé. Que vous le vouliez ou non, un couple hétérosexuel, par son altérité, c'est-à-dire ses sensibilités complémentaires, sera toujours mieux à même de donner un équilibre psychologique à l'enfant adopté. Donnez toutes ses chances à un enfant déjà déraciné : donnez-lui une mère, un père. Vous jouez avec le feu, car ce sont des enfants que vous allez brûler.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Mais est-ce qu'au-delà ou en deçà de ces stéréotypes, il reste une différence entre un homme et une femme ? Entre un père et une mère ? Pour un enfant, un père est-il la même personne qu'une mère ? Une mère est-elle la même personne qu'un père ? Pour vous, oui ; pour nous, non.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Kossowski :

...ent, nous avons tous des enfants, je l'espère, au moins pour ceux d'entre nous qui peuvent en avoir, et nous savons que l'enfant a besoin d'une histoire crédible de sa naissance, afin qu'il puisse raconter quelque chose, même s'il a été abandonné. Si un enfant n'a pas d'histoire, s'il a été adopté par un couple homosexuel, il pourrait se demander pourquoi il n'a pas mérité d'avoir un père et une mère. (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

L'amendement n° 5283 vise à limiter les cas d'adoption par des couples mariés aux seuls couples hétérosexuels. Que vous le vouliez ou non, chaque enfant naît d'un père et d'une mère, et non pas de deux parents. D'ailleurs, la philosophe Sylviane Agacinski le dit très bien. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) Bien entendu, vous n'aimez pas qu'on la cite. On le lui dira ! Elle a déclaré : « Le schéma du rapport parentenfant vient du modèle naturel biologique Si vous créez une parentalité de parents du même sexe, vous aurez des enfants avec deux parents, un père une mère e...